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voyages

Landerneau (2)

Publié le par Eu e o Narcisse

Landerneau (2)

Bon, l'art, c'est bien joli, mais après la visite de l'expo Bilal (relire ici), on mange quoi ?
Moi, j'étais prêt à sauter le repas - comme on le fait souvent en vacances - mais elle a l'air tentée par les moules-frites en face de l'entrée de l'expo. Y'a qu'à.

Landerneau (2)

Après une première balade en attendant notre tour, nous apprécierons bien. Je peux me passer de déjeuner mais si on me tente, je fais honneur.

Landerneau (2)
Landerneau (2)

Nous poursuivons ensuite la balade à la recherche de détails, comme d'habitude. Promenade agréable dans les rues, la ville (enfin, le centre) n'est pas très grand : en 1h30 c'est bouclé.

Landerneau (2)
Landerneau (2)

Landerneau, nous y étions déjà venus en 2018, au retour d'un séjour sur la côte nord. Et bien tout comme Lorient et Saint-Brieuc, la ville paraît morfler : difficile de savoir s'il y a plus de boutiques ouvertes ou (définitivement ?) fermées.

Landerneau (2)
Landerneau (2)

De plus, si l'art a son lieu officiel, le street art, lui, ne semble pas être le bienvenu. Nous avons retrouvé deux panneaux customisés par Clet près de l'église Saint-Houardon. Le reste est tout de même assez peu intéressant.

Landerneau (2)
Landerneau (2)
Landerneau (2)
Landerneau (2)

Par hasard, nous tombons sur cette Bretonne en coiffe qui paraît très réussie. La municipalité a cru bon de la cacher derrière un (moche) panneau listant les commerces de la rue. Un lien sur Pinterest nous permet de la découvrir, mais ne nous donne aucune indication sur l'auteur.

Landerneau (2)
Landerneau (2)

Une belle découverte aussi : l'Atelier de Sabio,  une galerie de street art (?!), où nous retrouvons des œuvres de Wen2 dont nous avions admiré le phare breton à Saint Brieuc. Celui-là, en tableau, je me le serais bien offert (90 à 120€ selon la taille). Mais ceux exposés me parlaient moins, dommage. Joli lieu tout de même.

Landerneau (2)
Landerneau (2)

Nous avançons vers le pont de Rohan (qui "est un pont habité franchissant l'Elorn", merci Wikipedia).
Les vieilles pierres ont aussi leur charme.

Landerneau (2)
Landerneau (2)
Landerneau (2)
Landerneau (2)

Dans les rues voisines, nombreux magasins regroupant les travaux de divers artisans et artistes. Quelques adresses intéressantes ici aussi, devant lesquelles pavoisent des potelets de rue décorés.

Landerneau (2)
Landerneau (2)
Landerneau (2)
Parapluies ? Coquelicots ?…

Parapluies ? Coquelicots ?…

Landerneau (2)

Nous nous dirigeons tranquillement vers la Galerie de Rohan qui abrite l'exposition "La bande dessinée d’expression française aujourd’hui". Quelques dizaines de planches originales y sont présentées. "Différentes thématiques y sont évoquées :  Le renouveau de la bande dessinée de genre, Récits intimes et mondes intérieurs, La bande dessinée de non fiction, Quand le cinéma se nourrit de la bande dessinée…" (extrait du livret disponible en ligne)

Landerneau (2)
Landerneau (2)

J'apprécie plus particulièrement certaines œuvres : "Bouncer" de François Boucq, "Blacksad" de Juanjo Guarnido.
Une superbe planche de Philippe Druillet extraite de "Salammbô". Deux planches de "Murena" de Philippe Delaby. Comme souvent, je préfère celle à l'encre de chine, pas encore mise en couleur.
Et bien évidemment "Monsieur Jean" de Dupuy & Berbérian, une de mes séries favorites !

Landerneau (2)
Landerneau (2)
Landerneau (2)

Après cet intermède, nous repartons à travers les rues pour remonter doucement vers notre voiture. Il faudra pousser jusqu'à la gare : elle a repéré qu'il devait s'y trouver quelques fresques.

Landerneau (2)
Landerneau (2)
Landerneau (2)

En effet, en bordure du quai, nous tombons sur de très longs murs, terrains de jeu des grapheurs du coin. Tout n'est pas du même niveau, mais il y a quelques pépites.

Landerneau (2)
Landerneau (2)
Landerneau (2)

Bilan de la journée plus que positif.
Après 1h45 de route, nous arrivons chez nous pour jeter un premier coup d'œil aux photos.
Mais c'est bientôt l'heure de partir au resto fêter Chicken : au Clos Margaux, bien sûr !

Landerneau (2)

Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020

Publié le par Eu e o Narcisse

Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020

Bon, d'accord, l'aller-retour Lorient-Landerneau sur une journée, ce n'est pas non plus écolo.
En plus, c'est le jour de l'anniversaire de Chicken…
Et si la météo paraît favorable, ça a l'air de s'affoler un peu côté école : ma directrice préférée nous propose une réunion de pré-pré-rentrée en raison des nuages noirs qui s'accumulent au-dessus de l'école… Alors go !
Après avoir réservé notre créneau sur internet - démarche devenue incontournable et qui m'a fait caner à Paris en juillet devant l'expo "Picasso et la bande dessinée" -, nous voilà partis.

Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020

A 11h20, nous voilà devant le Fonds Hélène et Edouard Leclerc. Notre créneau débutant à 11h40, nous poireautons avec les autres de notre groupe. (Inutile donc de se pointer en avance !) A l'heure pétante, nous entrons masqués.
Comme nous sommes censés respecter un mètre de distance (physique, sûrement pas "sociale" : c'est ouvert à tout le monde, non ?), je navigue d'un mur à l'autre, d'un tableau à l'autre. Car ce sont bien des tableaux : depuis sa série "le monstre", Bilal peint ses images en grand puis "bidouille" sur ordinateur pour choisir ses cases, réaliser sa mise en page et ajouter ses textes, comme le faisait déjà Yslaire il y a vingt ans sur "XXe ciel.com".
D'ailleurs sur les premières, on peut même voir que des cartouches avec le texte ont été collés sur les planches.

Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020

Pour les thèmes de l'expo et les œuvres présentées, je vous renvoie au guide du visiteur (qui est donné en version papier à l'entrée) ainsi qu'à l'article très complet sur "le blog de Michel". Je me suis contenté de prendre quelques vues générales des salles d'exposition. Et j'ai assez vite pigé un truc : La "bonne" stratégie, c'est de "traîner" un peu dans la première salle (sujets 1, 2 et 5), pour laisser le groupe avancer. Nous ne l'avons pas fait tout de suite et c'était un tort : il faut "faire la queue" devant chaque tableau et c'est pénible. Alors qu'en laissant les gens avancer, on se retrouve moins nombreux et c'est bien plus agréable !
Bon, il faut quand même garder un œil sur l'heure et c'est casse pied !

Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020

Comme nous n'avions aucune idée de la longueur (ou de la durée) du parcours, nous avons fini avant le délai : 1h30 maximum, imposé dès l'entrée pour laisser la place aux suivants. Moi, ça m'a suffi : dans n'importe quel expo ou musée, je commence à saturer après deux heures…

Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
petit clin d'oeil.. à lui-même !

petit clin d'oeil.. à lui-même !

Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020

En plus des tableaux, chaque salle est équipée d'écrans qui diffusent en boucle de courts extraits des films réalisés par Bilal, ou d'autres films en rapport avec le thème de la salle. Par exemple, pour le sujet 10 "la violence", il y a un petit film d'archive avec Hitler, et un extrait de "Orange mécanique" de Kubrick.
L'espace est très agréable, les sujets judicieusement choisis, les œuvres bien mises en valeur.

Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020

J'ai trouvé presque tout bien. Mais j'aime bien ce que fait Bilal depuis un bon bout de temps déjà. Aussi bien ses "vieilles" BD des années 80 avec Christin que celles plus "récentes". Sur les originaux, on peut voir comment il travaille, les épaisseurs de peinture, les collages…
J'ai quand même mes préférences. Les planches de "Partie de chasse", de la trilogie Nikopol, les planches dessinées "au noir". Et surtout les dessins ou peintures sur papier foncé avec juste quelques touches de couleurs.

Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020

Quelques petites choses m'ont quand même moins plu :
- la série Les Fantômes du Louvre
- La salle consacrée aux tableaux inspirés de Guernica de Picasso. Je trouve les réalisations  assez maladroites, peu inspirées, même si l'idée est intéressante.
- les tableaux de l'expo "Inbox Hybridization in Love", dans la dernière salle (sujet 13 : intimité). Mais là, c'est plutôt à cause des couleurs que j'ai trouvé trop "pétantes", trop criardes.

Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020
Landerneau (1) : l'expo Bilal - Mardi 18 août 2020

Au final, excellente expo, pas (trop) loin de chez moi, et pas chère : 8€ pour le tarif plein. Mais moi, en tant qu'enseignant, je n'ai rien payé : merci Michel-Edouard… et Jean-Michel !
La mise en scène est très pédagogique (ce mot commence à me sortir par les trous de nez !) et constitue une bonne approche de l'œuvre d'Enki Bilal. Pour ceux qui - comme moi - connaissent déjà bien les livres, ça permet de voir comment il travaille, les techniques utilisées… et ça donne envie de tout relire !

dans une librairie landernéenne

dans une librairie landernéenne