Au Festival Photo de La Gacilly - Mercredi 14 juillet 2021
Sur une voiture : Margerin en illustrateur local (Voir ici l'an dernier)
Ce 14 juillet, il fait enfin (presque) une température estivale (20° prévus !), l'occasion d'aller faire notre visite annuelle au Festival Photo de La Gacilly. En plus, fuyant la foule, nous savons par habitude que ce jour-là les touristes ont quasiment disparu. Sont-ils tous sur les Champs Elysées ? Peu nous importe. Et effectivement, arrivés à 11h sur place, nous constatons bientôt que nous n'aurons pas à faire la queue.
Et puis pour l'instant, le masque n'est pas obligatoire en extérieur, c'est le bonheur !
Festival Photo La Gacilly 2021
Nous suivons cette fois le parcours (quasiment) dans l'ordre des numéros. Et d'entrée nous sommes séduits.
Les montages de Erik Johansson (plan 1), au-delà de la performance technique interpellent vraiment. Et sont tout simplement beaux !
Le noir et blanc de Pentti Sammallahti (2) est très fort également. Ses images dégagent une sérénité bienvenue en cette période. Je craque notamment pour son vol d'oiseaux et ses menhirs irlandais.
Bon ma photo est floue, mais impossible de trouver ça sur internet… Allez donc voir sur place !
Les chiens de traîneaux de Ragnar Axelsson (3) me laissent un peu froid (!) même si certaines des postures saisies dénotent une grande maîtrise technique et une bonne connaissance du sujet.
Les suivants (3 et 5) ne suscitent que peu mon intérêt. Seule une vieille photo de Sune Jonsson (6) retient mon regard : une petite fille assise dans une maison suédoise. Composition nickel, tout en retenue, image pleine de nostalgie : je suis sous le charme.
Les zones 7 à 9 ne me parlent pas beaucoup non plus. Ou plutôt si : je suis plus touché par les textes que par les photos qui les accompagnent. Mais j'ai toujours un peu de mal avec la photo de reportage.
Nous passons rapidement la zone 12 pour arriver au "garage" (11). Montages encore assez fascinants de Nick Brandt. Je recommande de lire le "making-of" après avoir regardé les photos… et de retourner les voir après.
Après un passage par la boulangerie (un morceau de baguette pour l'énergie), nous enchaînons les zones 13 et 14 qui nous laissent dubitatifs par leur côté "publi-reportage". Et je trouve que les installations oniriques d'Helena Blomqvist (15) auraient davantage leur place dans des albums pour enfants qu'en grand sur les murs.
Garés place Yves Rocher, nous terminons par l'expo des travaux des collégiens (10). Quelques idées intéressantes, beaucoup de bons sentiments (Normal, à cet âge) qui je l'espère ne passeront pas avec les années.
Après trois heures de visite somme toute fort agréables, et avant de partir pour Redon (à lire bientôt), je souhaite aller saluer ce vieux hangar et je constate avec plaisir qu'il n'a pas changé depuis l'an dernier.
John Lennon - Beautiful boy