Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (4)
* Nos vacances en Grèce
Mais qu'est-ce qu'on a fabriqué ce matin-là ?!
La grasse matinée ? J'en doute fortement. Traîné au petit déj ? Possible, on ingurgite de plus en plus : c'est goûteux, varié, on s'habitue à manger plus que d'habitude, et puis ça nous suffit du coup pour sauter le déjeuner.
Bref j'ai un trou : je ne peux que constater le peu de photos réalisées jusqu'à l'heure du-donc déjeuner.
Ce dont je me souviens, c'est qu'on a passé pas mal de temps dans les transports. Pour aller chez Europcar, d'abord, réserver une voiture pour le lendemain. On a dû marcher jusqu'à Omonia pour s'éviter une correspondance de métro, on est tellement mieux à l'extérieur !
Nous quittons l'hôtel en direction de la station de métro Omonia avec arrêt à la station Syngrou-Fix.
Tous les loueurs de voiture sont sur cette avenue. Nous nous occupons donc en ce début de matinée de la location d'une Nissan Micra pour aller dans un premier temps découvrir Delphes puis faire un saut de deux jours à Nauplie dans un deuxième temps.
Nos deux locations enregistrées, nous voilà à chercher désespérément la station du tramway censé nous mener au Centre Culturel Stavros Niarchos… tout au bout de l'avenue Syngrou, qui descend du centre d’Athènes à la mer, la baie de Faliro. Comme ça fait quand même une trotte à pied, nous optons pour le métro.
Nous descendons à la station Faliro au sud d'Athènes, un peu avant Le Pirée, avec d'un côté le Stade de la Paix et de l'Amitié et de l'autre le stade de couleur rouge de l'Olympiakos.
Nous errons une bonne heure au milieu d'un nœud autoroutier et des décors en friche des sites olympiques, laissés à l’abandon après la fin des JO d’Athènes. C'est un peu glauque comme balade.
Le stade qui a accueilli la compétition de beach volley en 2004 semble bien abandonné. (Pas de quoi affoler la carte SD donc…)
Les sites abandonnés des Jeux olympiques d'Athènes 2004
Grégoire Fleurot - 14 août 2014 – Slate.fr
En désespoir de cause, nous abandonnons les recherches et filons sur Le Pirée. La matinée s'est écoulée, et on n'avait pas dû bâffrer tant que ça le matin : nos estomacs se rappellent à nous. Nous nous arrêtons presque tout de suite à la terrasse du "To Steki tou Artemi", attirés par une tablée de "locaux" en train de déguster des fritures diverses et variées. Tout cela sent le typique pas-trop-pour-touristes. Bonne pioche ! (Une petite virée sur Youtube aujourd'hui me le confirme d'ailleurs…)
Nous avons opté pour un repas composé d'une salade grecque, de poulpe et de sardines grillées, d'une assiette de frites maison tout en zieutant la tablée d'habitués juste à côté qui se régalent de fruits de mer.
Un feuilleté à la cannelle nous est offert en guise de dessert. Le repas terminé, je récupère auprès de la poissonnerie attenante une feuille de papier ciré qui sert à faire un cône pour emballer poissons et fruits de mer…
"C’est qui le Pirée ?" interrogeait naïvement Obélix, en apercevant au large le plus grand port de l’Antiquité.
Le Pirée (Piraeus ou ο Πειραιάς ), c'est le Port d'Athènes, à 12 km du centre, l'un des plus grands ports de passagers au monde, le point de départ des ferries qui emmènent les touristes vers les îles
Au Pirée, il y a en fait trois ports :
A l'ouest, Kantharos, le plus grand, le port de commerce et de croisière.
Nous passons notre chemin et partons plutôt flâner dans les rues du centre du Pirée.
Nous bifurquons au milieu, vers Zea, le port de plaisance avec sa marina et ses yachts luxueux. Ce n'est pas non plus notre préféré… Nous nous baladons sur la promenade jusqu'au monument en mémoire du génocide des Grecs Pontiques. Entre 1916 et 1925, 360000 grecs ont été persécutés, massacrés, expulsés par les Turcs.
Bon, balades dans les rues, rien de passionnant, en fait… Les bateaux moi, hein… Pas envie d'aller vers les quais des ferries, encore moins vers la Marina. Allez, on se dirige vers l'est, le petit port de Microlimano encerclé de bars et restos.
Nous arrivons à Microlimano ("le petit port"), le port de pêche bordé de nombreux bars et restaurants (soit plutôt chics ou soit complètement à l'abandon… ).
Il est quasi impossible de se promener sur le quai (entre la rue Akti Koumoundourou et la mer), puisque les restos y sont installés. L’expression "avoir les pieds dans l’eau" prend ici tout son sens.
C'est dans le dernier bar de cette rue Akti Koumoundourou que je déguste enfin LE café frappé grec, καφές φραπέ, sans sucre (sketo), avec beaucoup de mousse et plein de glaçons. Ici, les grecs le boivent à toute heure de la journée dans un gobelet plastique ou un Tupperware, avec une paille.
Bon, j'ai goûté… et je ne suis pas fan !
J'aurais dû prendre une Fix. (Fix, Mythos et Alpha les trois marques nationales de bières)
En fait, ce matin, nous étions tout près du port de Microlimano. Nous apercevons le stade de couleur rouge…
Nous n'avons plus le courage de monter sur les hauteurs du quartier Kastella. Nous longeons le canal qui entoure un parc et les infrastructures sportives à l'abandon depuis les JO et arrivons à la station du tramway. Une Grecque nous vient en aide et nous assure que le tramway existe bien et qu'il ne va pas tarder.
Le tramway fait à nouveau partie de la vie des Athéniens depuis les Jeux Olympiques d'Athènes en 2004. La ligne 1 (rouge) relie Le Pirée à Syntagma.
Le tramway nous mène de Faliro à Tzitziphies sur le Léoforos Posidonos (le périphérique athénien qui longe la baie de Faliro)
Arrivés à contresens par la petite entrée, au bout du canal, nous découvrons enfin le Centre Culturel Stavros Niarchos, construit en 2016 par Renzo Piano. Le site est sorti de terre à Kallithéa (“belle vue”… sur la mer), dans la banlieue d’Athènes, au bout de l’avenue Syngrou, sur l’emplacement d’un ancien hippodrome devenu parking pour les JO.
C'est un immense bâtiment aérien, qui comprend l'opéra et la nouvelle bibliothèque nationale, entouré d’un vaste jardin paysager. On voit la ville d'Athènes encerclée par ses collines.
Nous montons sur le “Phare”, cet espace ouvert situé sur le toit de l’opéra : la vue à 360 degrés est grandiose.
J'avais découvert la bibliothèque sur Internet mais là pour de vrai, cernée de livres sur une hauteur vertigineuse c'est encore plus impressionnant. Conçue pour recevoir 750000 volumes, elle est immense, moderne, claire, fonctionnelle et lumineuse.
Un petit tour du côté de l'espace pour enfants. Beaucoup de livres et une exposition temporaire.
Un endroit bien sympathique pour flâner ou pour courir…
Autour du canal, la “NO FINISH LINE” d’Athènes, course de charité, a commencé le mercredi 10 avril à 19h00 et finit après 90 heures consécutives, le dimanche 14 avril à 13h00.
C’est une course sans limite de temps, ni de distance, dont les kilomètres sont convertis en argent (0,50 € par kilomètre), afin de soutenir les projets de “Ensemble pour les enfants”, une association de fondations et d’organisations dans le domaine de la protection de l’enfance.
Nous repartons tranquillement vers l'arrêt de la navette. Elle part chaque demi-heure pour relier gratuitement Syntagma et le Centre culturel avec un arrêt à la station de métro Syngrou-Fix.
Nous avons bien fait d'arriver tôt, il n'y a qu'une vingtaine de places…
Le minibus part à 19h30 et parcourt en quinze minutes la grande avenue Syngrou, presque une rocade tant le trafic y est dense, et les commerces sont de plus en plus glauques au fur et à mesure qu'on avance (sex-shops, cabarets...).
Terminus Place Syntagma !
Nous descendons direction la rue Aiolou, en quête d'un resto.
Un portier rabatteur nous vante sa carte.
La cuisine grecque nous tente évidemment ainsi que le décor très coloré. Des Athéniens, ou en tout cas des Grecs, sont attablés et fêtent un anniversaire… c'est plutôt bon signe !
On ne fera pas durer le suspense plus longtemps. Nous avons un petit faible pour la cuisine grecque, ses saveurs et ses subtilités.
J'avoue que le sans-gêne et le bagoût du rabatteur a failli nous faire poursuivre notre chemin. Cela aurait été une erreur : cet endroit va devenir notre resto de prédilection !
Tzatziki ,Moussaka, et des γεμιστά (gemista ou yemista) , tomates et poivrons farcis à la grecque avec du riz et des légumes : tout simple, bien parfumé et très bon !
Kali orexi ! Bon appétit !
La plupart des tavernes ne servent pas de dessert. Ici, deux tranches de halva à la cannelle (de la semoule cuite à l'eau) nous sont offertes à la fin du repas.
Voilà donc le genre d’endroit comme on les aime, où on se sent bien sans savoir pourquoi, où l’on reviendra sans se poser de question.
Bien lestés pour la nuit, nous retrouvons avec plaisir notre hôtel et son lit confortable, avec la promesse du lendemain : revoir Delphes !
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