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27 résultats pour “fomos

Fomos a Lisboa (7)

Publié le par Narcisse

Fomos a Lisboa (7)

Lisbonne - a Baixa, o Rossio, o Chiado : le centre

Fomos a Lisboa (7)

Vu le nombre de photos que nous avons faites à Lisbonne, il s'est posé un problème (de taille lui aussi) : comment présenter tout ça ? Par jour, par quartier ? Nous avons finalement opté pour la deuxième solution, sachant bien que cela reste discutable. Les quartiers de Lisbonne ont beau avoir des noms, il n'y a pas de frontière de l'un à l'autre, alors on a fait du mieux possible pour répartir les photos prises sur les huit jours passés ici.
Nous commençons donc par le "Centre" et les quartiers de Baixa, Rossio, Chiado et un peu Mouraria.

Fomos a Lisboa (7)

En admettant que vous arriviez à Lisbonne par la Place du Commerce, au bord du Tage, et que vous passiez sous l'Arco da Rua Augusta, vous voilà dans le quartier de Baixa ("en bas"), fait de rues à angle droit, reconstruit ainsi après le tremblement de terre du 1er novembre 1755. Rues de l'or, de l'argent,… c'est le quartier des belles boutiques, quartier carrément mort quand elles sont fermées, d'ailleurs.

Fomos a Lisboa (7)

Vers le nord, elles mènent au Rossio, vers la Praça Dom Pedro IV et la Praça da Figueira. De petits choses collées, dans ces rues, mais à la sauvette : le street art ne doit pas avoir bonne presse par ici !

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)

C'est là que nous trouvons nos premiers visages de Gregos, un des mes chouchous (voir ici). Nous le croiserons encore plusieurs fois un peu partout en ville.

Près du resto "Loja das conservas" le mardi 19 juillet 2022...

Près du resto "Loja das conservas" le mardi 19 juillet 2022...

... et du "A Licorista e o Bacalhoeiro" le samedi 16 juillet 2022

... et du "A Licorista e o Bacalhoeiro" le samedi 16 juillet 2022

Fomos a Lisboa (7)

Nous le verrons souvent accompagné d'une cigogne signée d'un PZE jusqu'alors inconnu. Impossible de trouver un lien sur Internet, il ne paraît pourtant pas timide : lui aussi "sème" à tous vents !

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)

Vers l'ouest, c'est le quartier du Chiado, où l'on accède à pied (et ça grimpe dur !) ou grâce à l'Elevador de Santa Justa. Pas mal de choses autour, car c'est un célèbre spot photo, en plus du fait qu'il mène à la rue do Carmo, avec ses boutiques à la mode.

Fomos a Lisboa (7)

Jolie statue pleine d'humour par Superlinox : "Sofia", de la série "Héros jetables".
"Sofia ne peut pas avoir une opinion arrêtée sur l'éternité, mais il y a deux choses qu'elle sait très bien : elle aime le Chiado et ne supporte pas les miettes !" (sur l'Instagram de Superlinox)

Fomos a Lisboa (7)

A ses pieds, nouvelle œuvre de Bordalo II : un couple de pélicans faits encore une fois de rebuts de plastique, et judicieusement placé au cœur de ce quartier entièrement dédié à la consommation.

(Nous verrons aussi de nombreux pandas de ce genre.)

(Nous verrons aussi de nombreux pandas de ce genre.)

Fomos a Lisboa (7)

Nous remontons vers la rue Garrett et je remarque ce fœtus (en or ?) qui sourit. Il y avait déjà un à côté de "Sofia", nous en verrons beaucoup d'autres. En cette période où l'avortement est remis en cause aux Etats Unis, je n'ai pas eu envie d'en savoir plus : un peu peur de tomber sur des trucs qui fâchent !

Fomos a Lisboa (7)

Parvenus en haut, nous redescendons vers l'ascenseur. Nous croisons un personnage en pleurs, dont je n'ai pas pensé à noter l'auteur.

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)

Evidemment, nous trouverons aussi pas mal de carreaux de faïence , pour la plupart anonymes et déjà bien usés.

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)

Ce "027bsl" nous aura intrigué, on en a croisé un bon nombre, notamment dans le Bairro Alto. Une petite recherche m'a amené à Marcelo Fernando. Bon, ce n'est pas top, mais ses paysages mettent un peu de poésie au milieu des autocollants rageurs, contestataires ou bassement commerciaux.

Fomos a Lisboa (7)
Et ce "Lisboetas em Lisboa" renouvelle aussi bien le genre.

Et ce "Lisboetas em Lisboa" renouvelle aussi bien le genre.

Fomos a Lisboa (7)

Wèkup s'y est essayé lui aussi. Celui-ci semble plus récent que ses habituels réveils vus ici, à Paris ou à Caen.

Fomos a Lisboa (7)

Plus ambitieux, ce panneau réalisé par le collectif Muda Rua da Escola Politécnica. Nous en verrons un autre à Alfama.

Fomos a Lisboa (7)

Sympa aussi (!) celui-ci par berri.blue qu'elle situe (à mon avis à tort, mais les frontières sont floues) dans le Bairro Alto.

Fomos a Lisboa (7)

Tout comme à Setúbal, beaucoup de boîtiers électriques sont décorés, mais quasi exclusivement par Manoel Quitério.

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)

Du point de vue "collages", peu de choses dans ce centre, mais de jolies choses tout de même.

Fomos a Lisboa (7)

Ce bonhomme au parapluie me plaît bien et nous verrons des choses similaires dans le Bairro Alto.

Fomos a Lisboa (7)

A la limite de ce même quartier, je ne sais pas trop comment interpréter celui-ci, mais il me plaît aussi…

Même chose pour celui-là !

Même chose pour celui-là !

Fomos a Lisboa (7)

Plus "classique" dans la tradition contestataire, "Baby Putin" par Pers.art de Leipzig, partiellement recouvert. (Et un cœur en mosaïque comme nous en avons vu beaucoup.)

Fomos a Lisboa (7)

Réalisation beaucoup plus soignée - mais quel est le message, s'il y en a un ? - pour ce collage de O Gringo dont nous verrons d'autres oeuvres dans Alfama et à LX Factory (sous le pont du 25 avril). En tout cas, c'est très agréable à voir et assez bien léché.

Fomos a Lisboa (7)

Bon, c'est le centre, hein, alors forcément, il fut ouvrir l'œil pour dégoter des trucs. C'est un endroit que nous avons fréquenté essentiellement pour y chercher un lieu où dîner : "A Licorista e o Bacalhoeiro" Rua dos Sapateiros et LA découverte de notre séjour : "A casa do Alentejo" Rua das Portas de Santo Antão, tous deux dans le Rossio, j'en reparlerai.

Fomos a Lisboa (7)

"En plein cœur de Lisbonne à deux pas de la gare de Rossio, Casa do Alentejo est un restaurant qui, de l'extérieur, ne paye pas de mine, mais est une véritable splendeur à l'intérieur, ancien palais Maure qui renferme une cour intérieure, un riad. Au  restaurant, on mange des plats traditionnels de l'Alentejo. A la taverne, on y déguste les petiscos de l'Alentejo."
Bon, nous, on était plutôt "Taverne"…

Fomos a Lisboa (7)

Pub, peut-être, mais si c'est bien ? Et c'est bien : trait élégant, réalisation soignée… Bravo Christine Cabrita.

Fomos a Lisboa (7)

De la Casa do Alentejo en remontant la rue vers le nord, on tombe sur l'Ascensor do Lavra, un de ces tramways pour fainéants (ou fumeurs à bout de souffle) qui aident à grimper la colline. Pas grand chose à voir dans la ruelle pentue.

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)

Je redescends et continue un peu dans la rue : belle enseigne gâchée...

Fomos a Lisboa (7)

... et tombe juste en face sur une chouette pub.

Fomos a Lisboa (7)

Nous piquons alors à l'ouest et traversons la grande Avenida da Liberdade pour arriver à l'Elevador da Glória. Nous allons remonter la ruelle jusqu'en haut et découvrir (enfin) de belles choses… au milieu d'autres moins belles !

Gregos again (et PZE, et Wèkup)...

Gregos again (et PZE, et Wèkup)...

… et MisterP !

… et MisterP !

Fomos a Lisboa (7)
Un fan de jazz et de "poésie" ?

Un fan de jazz et de "poésie" ?

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)
Le coeur de Lisbonne ?

Le coeur de Lisbonne ?

Fomos a Lisboa (7)

Un homme qui crache du plastique : Fiumani, dans l'ombre de Bordalo ?

Fomos a Lisboa (7)
C'est aussi le rendez-vous des colleurs en tous genres.

C'est aussi le rendez-vous des colleurs en tous genres.

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)

Enfin du beau ! Nous retrouvons Utopia, découvert un peu à Setúbal sur un rideau de magasin.
"Oliveiros junior alias Utopia.63 est un artiste brésilien qui peint des fresques colorées, très souvent des visages de femmes aux cheveux bouclés, facilement reconnaissables à leurs regards, elles ont des yeux multicolores et de long cils."

Fomos a Lisboa (7)

Petite pause à mi-chemin, un espace "officiel", avec (marita)…

Fomos a Lisboa (7)

… un truc un peu bizarre dont je ne trouve pas l'auteur…

Fomos a Lisboa (7)

… et un portrait plutôt sympa (je me vois dans les lunettes !)

Autre portrait par Utopia

Autre portrait par Utopia

Fomos a Lisboa (7)

gnok1one et Muka Ame

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)

Les styles sont très variés et les artistes viennent apparemment de loin pour s'exposer sur ce lieu un peu "officiel".

Fomos a Lisboa (7)

Et nous retrouvons Daniela Guerreiro dont nous avions vu une œuvre près de l'hôtel. Celle-ci intitulée "The Naked Portraits" est aussi belle et impressionnante. Sur son site, on constate l'importance du corps dans son travail. C'est vraiment le top dans cette Calçada da Glória.

Fomos a Lisboa (7)

Arrivés en haut, nous redescendons un peu pour prendre un chemin de traverse. On se retrouve davantage dans l'univers du grafffiti. Et si c'est vrai que je suis moins attiré par ce genre de choses, je reconnais que l'aspect "contestataire" et dérangeant manque parfois un peu à des œuvres plus "jolies".

Fomos a Lisboa (7)

Webix , Largo da Oliveirinha

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)
Joli banc de poissons qui resteront anonymes pour moi

Joli banc de poissons qui resteront anonymes pour moi

Fomos a Lisboa (7)
Webix, à nouveau

Webix, à nouveau

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)

JR Lucas, apparemment adepte du surf

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)

Katie Paglialunga alias Ktpag

Et un MisterP tout chamboulé par tout ça !

Et un MisterP tout chamboulé par tout ça !

Fomos a Lisboa (7)
Fomos a Lisboa (7)

Rassasiés, nous allons faire une pause au Miradouro de São Pedro de Alcântara pour nous reposer les yeux avec une vue sur le château Saint Georges et le quartier de la Baixa.
Le funiculaire de Gloria relie le quartier Baixa au quartier Bairro Alto, mais c'est pour le prochain épisode.

Lisbonne - Du 16 au 23 juillet 2022

Lisbonne - Du 16 au 23 juillet 2022

Le tri sélectif n'est pas affaire de touristes...

Le tri sélectif n'est pas affaire de touristes...

Fomos a Lisboa (2)

Publié le par Narcisse

Fomos a Lisboa (2)

Expo photo Américo Ribeiro à la Casa Bocage sur le Setúbal d'antan

Setúbal : la ville

Fomos a Lisboa (2)

C'est vrai que je n'étais pas un grand fan de cette ville. Sans doute parce que je n'y étais toujours passé que pour des raisons familiales, qui plus est avec Crispim et Chicken. Ces étapes avaient toujours marqué une pause dans nos voyages, avec une contrainte "sociale" qui ne nous donnait pas suffisamment de liberté pour l'explorer à notre guise.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

En ce mois de juillet 2022, ce fut différent : nos aspirations ont évolué depuis 10 ans, et il s'agit d'explorer un peu plus les différents quartiers. Même si une partie de ces trois jours sera consacrée à des démarches administratives - les matinées y passeront en grande partie -, nous profiterons d'une partie des après-midis pour nous balader.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Un autre paramètre est nouveau également : l'explosion du graffiti et du street art, ici comme partout ailleurs - sauf à Lorient ? - et objets des prochains épisodes.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Setúbal est une ville de plus de 100 000 habitants installée dans l'estuaire à la sortie du fleuve Sado et juste en face de la péninsule de Tróia dont la pointe est défigurée par de grands immeubles dévolus au tourisme de masse. Nous croiserons constamment des groupes d'adolescents, planche sous le bras et serviette sur l'épaule se dirigeant à pied vers les plages à l'ouest du port de pêche ou vers les ferries qui tournent sans cesse pour des sorties à la journée vers les longues plages de Tróia. Les similitudes avec Lorient sont nombreuses : nous, c'est la pointe de Gâvres, encore préservée de ces excès.

Fomos a Lisboa (2)
(Mercredi 1er août 2012)

(Mercredi 1er août 2012)

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
la seiche frite...

la seiche frite...

...spécialité du coin !

...spécialité du coin !

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

L'économie s'est construite également ici autour de la pêche et des conserveries, avec aussi de la cimenterie. Comme à Lorient, ces activités sont en déclin mais la ville peut profiter de sa position géographique pour ceux - notamment les "locaux" - qui souhaitent échapper à Lisbonne, la grande voisine à 50 kilomètres, envahie par les touristes. Et le port de commerce vers l'est y a l'air assez actif. Elle n'est pourtant pas si florissante : de nombreux bâtiments y sont à l'abandon même si l'on remarquera de nombreux chantiers de rénovation.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Installés à l'hôtel Cristal à l'est, nous aurons surtout quadrillé la partie sud de la ville du quartier populaire de São Sebastião jusqu'au port de pêche à l'ouest, et le début de la route qui mène vers la Serra da Arrábida, fermée cet été à la circulation en raison des risques d'incendie.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Le centre ville est plutôt croquignolet avec sa belle place Bocage, rendue encore plus attirante par les rotations incessantes des canadairs volant vers l'immense panache de fumée au-dessus de la ville de Palmela toute proche. Ici aussi, les incendies ont occupé une large part des préoccupations estivales.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Les rues piétonnes sont joliment pavées et si je m'intéresse plutôt peu à l'aspect "shopping", les boutiques une fois fermées révèlent des stores graffés parfois avec talent, j'y reviendrai aussi au prochain épisode.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Le Miradouro de São Sebastião et sa belle vue sur la baie. Nous y ferons même un arrêt "grignotage" dans un bistrot charmant, j'en parlerai dans les derniers épisodes.

Fomos a Lisboa (2)
La trottinette, un des "objets-symboles" de ces vacances

La trottinette, un des "objets-symboles" de ces vacances

La Porta do Sol mène aux rues piétonnes qui descendent vers le centre.

La Porta do Sol mène aux rues piétonnes qui descendent vers le centre.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
le port de pêche

le port de pêche

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Du port de pêche au château d'eau, l'essentiel de nos balades

Du port de pêche au château d'eau, l'essentiel de nos balades

Fomos a Lisboa (2)

En conclusion de cette introduction à la ville, je reconnais l'avoir redécouverte sous un nouveau jour. Bien sûr, il a fallu supporter les longues heures à poireauter dans des administrations diverses et variées (et souvent au bistrot pour moi) sous une chaleur de plomb. Mais nous avons trouvé un nouveau charme à cette ville et même s'il n'est pas certain qu'on y revienne un jour, elle vaut bien une étape.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Et il faudra bien deux autres chapitres pour présenter toute la richesse de l'arte urbana setubalense !

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Nos sorties en ville ont été entrecoupées de pauses bistrots et restaurants, mais nous n'avons pas toujours tiré le gros lot !
Le 12 en fin d'après midi, nous nous arrêtons à la terrasse de la Taberna do Largo da Ribeira Velha pour boire un verre. Et pourquoi ne pas y dîner ? Le patron me confirme qu'il a de l'alheira au menu. Je raffole depuis des années de cette saucisse fumée composée de volaille, de pain, d’huile d’olive, d’ail et de piment. En guise d'apéro, nous commandons de la seiche frite servie en cornets : trop… sèche ! Comme la suite tarde, je le relance pour l'alheira et il me dit qu'il n'en a plus, alors que nous sommes parmi les premiers clients ! Heureusement le vinho verde Soalheiro Alvarinho est très bon, mais j'aurai dîné de 3 ou 4 morceaux de seiche frite, 7 ou 8 chips, une tranche de pain et un morceau de pain de maïs, pas le meilleur que j'ai pu goûter…

Je suis vachement bien élevé, quand même…

Je suis vachement bien élevé, quand même…

Fomos a Lisboa (2)

Le lendemain midi, après une longue matinée chez la notaire, nous déjeunons au "Rei do choco frito" pour y déguster la seiche frite vantée par la famille. Ce n'est pas mauvais, sans plus. Un bon point pour le vinho verde Quinta da Aveleda.

Fomos a Lisboa (2)

Meilleure pioche le soir.
Les heures de l'après-midi se sont égrenées lentement en démarches interminables à la banque. Je me suis posé pas très loin au café Sem Horas… et y ai attendu quatre heures ! Le personnel est sympa, la carte tentante alors nous revenons y dîner : pastéis de bacalhau, poulpe en beignets avec frites / escalope de porc en sauce avec riz, et puis une tranche d'ananas. Et Quinta da Aveleda, bien sûr ! Nous recommandons chaudement cet établissement !

Fomos a Lisboa (2)

Sem Horas - Largo da Misericórdia

"Sans heures"...

"Sans heures"...

Fomos a Lisboa (2)

Le jeudi 14 juillet, je décide de rester à l'hôtel commencer à trier les photos : les démarches et l'attente à rien faire me gonflent ! Pourtant vers 16h, on revient me chercher : je dois aller obtenir un numéro de contribuable aux impôts ! (Les conjoints sont aussi héritiers ici…) Après une heure passée dans le bureau, nous sortons enfin et décidons d'aller vers le port de pêche. Après une belle récolte de graffitis et fresques en tous genres, nous nous posons au café-resto de la criée. C'est fréquenté par des travailleurs locaux, ce qui est rarement mauvais signe. Et ça y est, je l'ai, mon alheira ! Les plats sont simples mais bons et copieux, et plutôt bon marché. Au menu, olives, pain et pâté de sardine en entrée, alheira, œuf, frites, salade, tomate et oignons, arroz doce (riz au lait avec cannelle) en dessert, une bière et une eau gazeuse : 17€ le tout et encore, on n'a pas pris le café !

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Le vendredi 15 juillet, les démarches se terminent enfin en milieu de matinée et nous partons vers le marché, puis à la chasse au graffiti. Vers 14h, nous revoilà au Miradouro de São Sebastião. La terrasse de la Cervejaria Costa Azul nous tend les bras. La patronne - brésilienne ? En tout cas "exotique"… - tient la boutique de façon énergique mais très sympa.

Fomos a Lisboa (2)

On se laisse tenter par la salade de poulpe, et une bière pour moi. A la re-commande, je re-passe pour un branleur avec mon second demi d'Imperial ("à la pression") à 1€ !

Pas de trace sur Internet : dommage !

Pas de trace sur Internet : dommage !

Fomos a Lisboa (2)

Nous repassons à l'hôtel et pendant qu'elle trie ses papiers, je bidouille les photos jusqu'en fin d'après midi. Puis nous repartons à la chasse au resto. Après avoir tourné un peu - et vu que Sem Horas est complet -, nous remontons la rue Arronches Junqueiro vers la Porta do Sol et à 20h30, je décide d'opter pour l'Adega Dos Garrafões, alléché par les palourdes (et elle par le porco à Alentejano). C'est assez moyen, d'autant que nous prenons le "vinho da casa" à peu près imbuvable ! Et que le pudim flan du dessert ne vaut pas le sien ! Bon la serveuse a beau être sympa et apprécier mes gribouillis (ou faire semblant, mais je ne crois pas), le patron nous annonce que son terminal CB est en panne, on doit donc payer en liquide, et ça sent un peu trop son "non-déclaré" !

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

En résumé, nous n'aurons pas fait le plein en terme de gargotes à promouvoir, mais tout de même trois beaux souvenirs avec Sem Horas, Maré de Zés et la Cervejaria Costa Azul.
L'avenir nous dira que nous ferons mieux à Lisbonne…

Setúbal - Du mardi 12 au vendredi 15 juillet 2022

Setúbal - Du mardi 12 au vendredi 15 juillet 2022

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