Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

27 résultats pour “fomos

Fomos a Lisboa (8)

Publié le par Narcisse

Fomos a Lisboa (8)

Lisbonne - Bairro Alto et Cais do Sodré

Fomos a Lisboa (8)

Après notre pause au Miradouro de São Pedro de Alcântara, nous prenons la rue Dom Pedro V et nous voilà dans le quartier du Bairro Alto. Nous continuons jusqu'à la Praça do Principe Real pour un coup d'œil au fameux cèdre de Buçaco (d’une envergure de 20 mètres !), et nous poursuivons notre chasse.

Fomos a Lisboa (8)

Accroché à un poteau de la rue Dom Pedro V (au niveau du N°149), ce qui ressemble à une enseigne de poissonnier. Il n'y a pourtant ici qu'un resto et un salon de coiffure… ce qui ne fait que renforcer le mystère. C'est délicat, un peu dans le style 'Petit Prince", et la réalisation (et la fixation) dénotent le côté "officiel". Rien sur Internet pour éclairer ma lanterne.

Fomos a Lisboa (8)

Nous tournons à gauche dans la Rua do Século. Très beau collage (un peu en ruine) de Alexandre Monteiro alias Hopare. Le genre de portrait qui me rappelle les peintures de JefGraffik à Redon (où nous venons de refaire un tour).

Fomos a Lisboa (8)
Fomos a Lisboa (8)

Un peu plus loin, collage de Maria Saunders : "Corpos colados" (corps collés)

Fomos a Lisboa (8)

Continuant à descendre vers le fleuve, nous tombons Rua da Rosa sur cette belle façade qui me plairait même sans ces yeux très graphiques par Alf Alone.

Fomos a Lisboa (8)
Nous avons vu plusieurs autocollants de ce renard : de qui, et pour dire quoi ?

Nous avons vu plusieurs autocollants de ce renard : de qui, et pour dire quoi ?

Fomos a Lisboa (8)

Wèkup, très présent lui aussi (ou plutôt passé) dans le quartier.

Fomos a Lisboa (8)
Fomos a Lisboa (8)

Kilos artiste portugais – "MC Lyte" - Rua do Norte 84
"Kilos de Porto rend de nombreux hommages aux grands noms du hip hop. Ici l'une des plus grandes, sinon la plus grande rappeuse de tous les temps : MC Lyte."
Ben moi, je ne savais même pas qu'elle existait… mais le portrait est très réussi, même si j'ai dû enlever les cartons pour le voir !

Fomos a Lisboa (8)

Un peu plus loin dans la rue, Utopia (Bubbles in Lisbon - Rua do Norte 97), dans un style différent de ses nanas habituelles.

Fomos a Lisboa (8)

Nous tournons dans les ruelles en quadrillage du quartier. J'aime bien aussi ce genre de truc…

(Bon, ça, un peu moins…)

(Bon, ça, un peu moins…)

Fomos a Lisboa (8)

Mister P, qu'on avait découvert à Lille

Fomos a Lisboa (8)

Ici aussi, ça râle contre les valises à roulettes sur les pavés, je peux comprendre !

Fomos a Lisboa (8)

Nous trouvons aussi pas mal de carreaux signés "027bsl" dans le coin.

Fomos a Lisboa (8)
Fomos a Lisboa (8)
Fomos a Lisboa (8)

Nous ne pouvons pas snober le funiculaire da Bica qui permet de redescendre dans le quartier du même nom au sud. (Ou plutôt de monter ?) Nous éviterons de poser à côté : je ne connais pas du tout ces gens qui le font déjà…

(Il y a aussi du bizarre.)

(Il y a aussi du bizarre.)

Fomos a Lisboa (8)

Mr. Kas, Travessa Alcaide.
Probablement une commande, avec une citation de Stephen Hawking, excusez du peu !)

Fomos a Lisboa (8)
Fomos a Lisboa (8)

Si c'est bien le Pedro Peixe qui a signé ce petit bonhomme délicat et réalisé de manière très pro (mais je ne sais absolument plus où je l'ai vu), il serait architecte, et on le voit à l'œuvre sur cette vidéo.

Fomos a Lisboa (8)

A force de monter et descendre, tourner et virer, nous nous retrouverons dans la grande rue do Alecrim à l'est du quartier. Pas grand chose à gratter par-là…

Fomos a Lisboa (8)

… mais en passant dessous, on arrive Rua Nova do Carvalho, la "Rue Rose".

Fomos a Lisboa (8)
Fomos a Lisboa (8)

Petites maisons suspendues (hôtels à insectes ?), et puis ciel de parapluies comme on en voit maintenant un peu partout. (Ça fait combien de temps qu'il n'a pas plu à Lisbonne ?)

Fomos a Lisboa (8)
Fomos a Lisboa (8)
Fomos a Lisboa (8)
Fomos a Lisboa (8)
Fomos a Lisboa (8)

Nous continuons dans la rue et tombons d'abord sur un collage énigmatique…

Fomos a Lisboa (8)

… puis un autre à partir d'une photo de Bruna Buniotto.

Fomos a Lisboa (8)

Nous descendons ensuite au sud vers le Tage jusqu’au quartier de Cais do Sodré.

Fomos a Lisboa (8)

Rua Ribeira Nova, nous passons devant ce chevalier par Brum Lisboa (qui a l'air d'être tatoueur lui aussi, relire Setúbal).

(Ma seule photo de tuk-tuk, je ne les trouve pas très photogéniques, et puis ils m'ont gonflé.)

(Ma seule photo de tuk-tuk, je ne les trouve pas très photogéniques, et puis ils m'ont gonflé.)

Fomos a Lisboa (8)

Nous faisons un passage éclair au Time Out Market sur le site du Mercado da Ribeira, le grand marché du coin… mais qui fermait au moment où on est passé. Je ne donnerais pas cher pour manger ici : c'est surpeuplé et bruyant. Je n'ai sans doute plus l'âge (si j'ai jamais recherché ça un jour).

Fomos a Lisboa (8)

Nous traversons l'avenue 24 de Julho pour rejoindre le bord du fleuve. Il y a au delà de la gare tout un tas de d'entrepôts et de hangars dont beaucoup ont été transformés en bars et boîtes de nuit. Mais ce n'est pour ça que je viens…

Fomos a Lisboa (8)

Près de la gare, très bel animal ("Numbat in mushroom forest") par Nina Valkhoff, artiste hollandaise talentueuse si j'en crois cette fresque et ce que j'ai vu de son travail sur son site.

Fomos a Lisboa (8)

Nous tournons sur le parking autour de ce petit bâtiment technique. A gauche, un truc chouette et très graphique en noir et blanc de Vanessa Teodoro.

Fomos a Lisboa (8)

Sur la droite, un drôle de personnage par The Caver ("Just looking around").

Fomos a Lisboa (8)

Et juste à côté, un homme abattu ou plongé dans ses pensées par Ozyfromblock. Là aussi, réalisation parfaite, graphisme et couleurs très esthétiques. Le rapport avec la virgule de cette marque de sport connue me reste cependant impossible à trouver.

Derrière, ce qui ressemble à des consignes.

Derrière, ce qui ressemble à des consignes.

Bon, je vais m'arrêter là pour aujourd'hui, mais il reste énormément de choses à voir dans ce secteur très étroit compris entre le fleuve et la voie de chemin de fer. C'est le secteur des docks avec ses entrepôts et ses bars plus ou moins branchés. Nous aurons l'occasion de faire à pied cet itinéraire jusqu'à Belém (plus de 8 km !), et même deux fois aller et retour !
Mais ce sera pour deux épisodes ultérieurs : les deux prochains seront consacrés au quartier emblématique d'Alfama, encore proche du centre.

Lisbonne - Dimanche 17 et mardi 19 juillet 2022

Lisbonne - Dimanche 17 et mardi 19 juillet 2022

Fomos a Lisboa (2)

Publié le par Narcisse

Fomos a Lisboa (2)

Expo photo Américo Ribeiro à la Casa Bocage sur le Setúbal d'antan

Setúbal : la ville

Fomos a Lisboa (2)

C'est vrai que je n'étais pas un grand fan de cette ville. Sans doute parce que je n'y étais toujours passé que pour des raisons familiales, qui plus est avec Crispim et Chicken. Ces étapes avaient toujours marqué une pause dans nos voyages, avec une contrainte "sociale" qui ne nous donnait pas suffisamment de liberté pour l'explorer à notre guise.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

En ce mois de juillet 2022, ce fut différent : nos aspirations ont évolué depuis 10 ans, et il s'agit d'explorer un peu plus les différents quartiers. Même si une partie de ces trois jours sera consacrée à des démarches administratives - les matinées y passeront en grande partie -, nous profiterons d'une partie des après-midis pour nous balader.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Un autre paramètre est nouveau également : l'explosion du graffiti et du street art, ici comme partout ailleurs - sauf à Lorient ? - et objets des prochains épisodes.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Setúbal est une ville de plus de 100 000 habitants installée dans l'estuaire à la sortie du fleuve Sado et juste en face de la péninsule de Tróia dont la pointe est défigurée par de grands immeubles dévolus au tourisme de masse. Nous croiserons constamment des groupes d'adolescents, planche sous le bras et serviette sur l'épaule se dirigeant à pied vers les plages à l'ouest du port de pêche ou vers les ferries qui tournent sans cesse pour des sorties à la journée vers les longues plages de Tróia. Les similitudes avec Lorient sont nombreuses : nous, c'est la pointe de Gâvres, encore préservée de ces excès.

Fomos a Lisboa (2)
(Mercredi 1er août 2012)

(Mercredi 1er août 2012)

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
la seiche frite...

la seiche frite...

...spécialité du coin !

...spécialité du coin !

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

L'économie s'est construite également ici autour de la pêche et des conserveries, avec aussi de la cimenterie. Comme à Lorient, ces activités sont en déclin mais la ville peut profiter de sa position géographique pour ceux - notamment les "locaux" - qui souhaitent échapper à Lisbonne, la grande voisine à 50 kilomètres, envahie par les touristes. Et le port de commerce vers l'est y a l'air assez actif. Elle n'est pourtant pas si florissante : de nombreux bâtiments y sont à l'abandon même si l'on remarquera de nombreux chantiers de rénovation.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Installés à l'hôtel Cristal à l'est, nous aurons surtout quadrillé la partie sud de la ville du quartier populaire de São Sebastião jusqu'au port de pêche à l'ouest, et le début de la route qui mène vers la Serra da Arrábida, fermée cet été à la circulation en raison des risques d'incendie.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Le centre ville est plutôt croquignolet avec sa belle place Bocage, rendue encore plus attirante par les rotations incessantes des canadairs volant vers l'immense panache de fumée au-dessus de la ville de Palmela toute proche. Ici aussi, les incendies ont occupé une large part des préoccupations estivales.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Les rues piétonnes sont joliment pavées et si je m'intéresse plutôt peu à l'aspect "shopping", les boutiques une fois fermées révèlent des stores graffés parfois avec talent, j'y reviendrai aussi au prochain épisode.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Le Miradouro de São Sebastião et sa belle vue sur la baie. Nous y ferons même un arrêt "grignotage" dans un bistrot charmant, j'en parlerai dans les derniers épisodes.

Fomos a Lisboa (2)
La trottinette, un des "objets-symboles" de ces vacances

La trottinette, un des "objets-symboles" de ces vacances

La Porta do Sol mène aux rues piétonnes qui descendent vers le centre.

La Porta do Sol mène aux rues piétonnes qui descendent vers le centre.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
le port de pêche

le port de pêche

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)
Du port de pêche au château d'eau, l'essentiel de nos balades

Du port de pêche au château d'eau, l'essentiel de nos balades

Fomos a Lisboa (2)

En conclusion de cette introduction à la ville, je reconnais l'avoir redécouverte sous un nouveau jour. Bien sûr, il a fallu supporter les longues heures à poireauter dans des administrations diverses et variées (et souvent au bistrot pour moi) sous une chaleur de plomb. Mais nous avons trouvé un nouveau charme à cette ville et même s'il n'est pas certain qu'on y revienne un jour, elle vaut bien une étape.

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Et il faudra bien deux autres chapitres pour présenter toute la richesse de l'arte urbana setubalense !

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Nos sorties en ville ont été entrecoupées de pauses bistrots et restaurants, mais nous n'avons pas toujours tiré le gros lot !
Le 12 en fin d'après midi, nous nous arrêtons à la terrasse de la Taberna do Largo da Ribeira Velha pour boire un verre. Et pourquoi ne pas y dîner ? Le patron me confirme qu'il a de l'alheira au menu. Je raffole depuis des années de cette saucisse fumée composée de volaille, de pain, d’huile d’olive, d’ail et de piment. En guise d'apéro, nous commandons de la seiche frite servie en cornets : trop… sèche ! Comme la suite tarde, je le relance pour l'alheira et il me dit qu'il n'en a plus, alors que nous sommes parmi les premiers clients ! Heureusement le vinho verde Soalheiro Alvarinho est très bon, mais j'aurai dîné de 3 ou 4 morceaux de seiche frite, 7 ou 8 chips, une tranche de pain et un morceau de pain de maïs, pas le meilleur que j'ai pu goûter…

Je suis vachement bien élevé, quand même…

Je suis vachement bien élevé, quand même…

Fomos a Lisboa (2)

Le lendemain midi, après une longue matinée chez la notaire, nous déjeunons au "Rei do choco frito" pour y déguster la seiche frite vantée par la famille. Ce n'est pas mauvais, sans plus. Un bon point pour le vinho verde Quinta da Aveleda.

Fomos a Lisboa (2)

Meilleure pioche le soir.
Les heures de l'après-midi se sont égrenées lentement en démarches interminables à la banque. Je me suis posé pas très loin au café Sem Horas… et y ai attendu quatre heures ! Le personnel est sympa, la carte tentante alors nous revenons y dîner : pastéis de bacalhau, poulpe en beignets avec frites / escalope de porc en sauce avec riz, et puis une tranche d'ananas. Et Quinta da Aveleda, bien sûr ! Nous recommandons chaudement cet établissement !

Fomos a Lisboa (2)

Sem Horas - Largo da Misericórdia

"Sans heures"...

"Sans heures"...

Fomos a Lisboa (2)

Le jeudi 14 juillet, je décide de rester à l'hôtel commencer à trier les photos : les démarches et l'attente à rien faire me gonflent ! Pourtant vers 16h, on revient me chercher : je dois aller obtenir un numéro de contribuable aux impôts ! (Les conjoints sont aussi héritiers ici…) Après une heure passée dans le bureau, nous sortons enfin et décidons d'aller vers le port de pêche. Après une belle récolte de graffitis et fresques en tous genres, nous nous posons au café-resto de la criée. C'est fréquenté par des travailleurs locaux, ce qui est rarement mauvais signe. Et ça y est, je l'ai, mon alheira ! Les plats sont simples mais bons et copieux, et plutôt bon marché. Au menu, olives, pain et pâté de sardine en entrée, alheira, œuf, frites, salade, tomate et oignons, arroz doce (riz au lait avec cannelle) en dessert, une bière et une eau gazeuse : 17€ le tout et encore, on n'a pas pris le café !

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

Le vendredi 15 juillet, les démarches se terminent enfin en milieu de matinée et nous partons vers le marché, puis à la chasse au graffiti. Vers 14h, nous revoilà au Miradouro de São Sebastião. La terrasse de la Cervejaria Costa Azul nous tend les bras. La patronne - brésilienne ? En tout cas "exotique"… - tient la boutique de façon énergique mais très sympa.

Fomos a Lisboa (2)

On se laisse tenter par la salade de poulpe, et une bière pour moi. A la re-commande, je re-passe pour un branleur avec mon second demi d'Imperial ("à la pression") à 1€ !

Pas de trace sur Internet : dommage !

Pas de trace sur Internet : dommage !

Fomos a Lisboa (2)

Nous repassons à l'hôtel et pendant qu'elle trie ses papiers, je bidouille les photos jusqu'en fin d'après midi. Puis nous repartons à la chasse au resto. Après avoir tourné un peu - et vu que Sem Horas est complet -, nous remontons la rue Arronches Junqueiro vers la Porta do Sol et à 20h30, je décide d'opter pour l'Adega Dos Garrafões, alléché par les palourdes (et elle par le porco à Alentejano). C'est assez moyen, d'autant que nous prenons le "vinho da casa" à peu près imbuvable ! Et que le pudim flan du dessert ne vaut pas le sien ! Bon la serveuse a beau être sympa et apprécier mes gribouillis (ou faire semblant, mais je ne crois pas), le patron nous annonce que son terminal CB est en panne, on doit donc payer en liquide, et ça sent un peu trop son "non-déclaré" !

Fomos a Lisboa (2)
Fomos a Lisboa (2)

En résumé, nous n'aurons pas fait le plein en terme de gargotes à promouvoir, mais tout de même trois beaux souvenirs avec Sem Horas, Maré de Zés et la Cervejaria Costa Azul.
L'avenir nous dira que nous ferons mieux à Lisbonne…

Setúbal - Du mardi 12 au vendredi 15 juillet 2022

Setúbal - Du mardi 12 au vendredi 15 juillet 2022

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>