Duo de nos cinq ans (16) : rasage
J'ai porté la barbe, fut un temps. Par flemme de me raser. Ça ne me prenait pourtant pas beaucoup de temps : deux fois par semaine, c'était bien suffisant !
Les années passant, ça pousse de plus en plus vite – et dru – me voilà arrivé à un jour sur deux. Heureusement que je ne travaille pas dans une agence bancaire ou d'assurance, ou autre boulot du genre : j'échappe en plus au costard – cravate !
Les modes se suivent et reviennent. Nous en sommes à celle où le poil est superflu, voire banni… ou alors envahissant (voir les "hipsters").
La première option fait le bonheur des esthéticiennes… de tout poil ! Les sexes se doivent de ressembler à ceux des chérubins des églises ("Ah, les anges ont un sexe, maintenant ?"), les aisselles et les torses à ceux de Barbie et Ken.
Quant aux jambes, elles ne trahissent pas que les cyclistes.
Bon, je ne peux pas dire que je sois très velu. Mais l'âge venant, j'observe l'apparition d'un phénomène joliment nommé "migration des poils" par Marc : le sommet du crâne et le front se dégarnissent au détriment des oreilles qui me font de plus en plus ressembler à Caramel !
Un de ces jours, je vous parlerai peut-être d'une autre mode à laquelle je ne sacrifierai pas non plus, celle des tatouages. J'avoue simplement avoir hâte – je ne suis pas très charitable - de constater l'étendue des dégats quand les outrages du temps auront transformé le joli papillon sur la cuisse en un gribouillis dégoulinant et affaissé ! (ou "à fesser" ?)
Etienne Daho - Epaule tatoo