street art & graffiti

Trois jours à Bourges (1) : intro
Trois jours à Bourges (2) : les portes de Florizale
Trois jours à Bourges (3) : autre street art

Il faut bien le reconnaître, nous ne nous sommes pas éloignés du centre de Bourges qui n'est pas très riche en street art. J'y trouverai tout de même de quoi me contenter avec Mifamosa, In The Woop, Waldo, la Dactylo… et quelques autres "petites choses" anonymes.

De l'hôtel près du le Moulin de la Chappe, nous "remontons" vers le centre et trouvons un premier collage. J'apprends qu'il s'agit d'une sorte d'atelier d'un certain Oznek avec des jeunes de l’association de quartier

Il y a sans doute déjà quelques temps que In Love a fait un passage par ici. Toutes ses traces sont concentrées autour de la rue de la Chappe.

(ici avec mini-porte par Florizale, voir chapitre précédent !)

Waldo est également venu à Bourges, nous trouvons un premier piaf près de l'office de tourisme…

… puis deux autres dans le centre : ce motif abstrait que j'ai déjà vu ailleurs, et un beau pélican du côté des Halles.

Près de l'office de tourisme se trouve la Maison de la culture sur la Place Malraux. Ici aussi, il y a un "Mur" officiel… enfin, il y avait car il disparaît fin 2024 ! En juin, c'était le tour de Nerone avec ce beau grillage fleuri.

Sur un autre mur (non officiel ?), autre collage d'Oznek, et encore un dernier près de la cathédrale.

Rue Jacques Cœur, une première mosaïque de Mifamosa. Nous en verrons 5 à Bourges, mais il y en a probablement davantage : ce type est un stakhanoviste !

Troisième mosaïste : In the Woop rue Coursalon…

… et au 10 Rue Pelvoysin

Nous avons également croisé plusieurs exemplaires de ce pochoir (anonyme pour moi). Je découvre en rentrant chez moi qu'il s'agit d'un hommage à Marcel Bascoulard (1913-1978), clochard-artiste de Bourges mort en 1978. Très chouette documentaire de France 3 (2018) ci-dessous.

C'est toujours un plaisir de croiser les messages de La Dactylo. Je suppose que celui-ci a probablement 4 ans…

… et je comprends qu'à côté de cette fresque pikatchouette, elle n'ait pu résister à ce "Point G".

Ravi par cet aphorisme comme je les aime, je patafixe un hommage (éphépère) de Rox et Jo.

A l'angle de la rue Du Puits de Jouvence et de la place Henri Mirpie, belle fresque médiévale (2010) en trompe l'œil par Cité Création.

Et pour en finir avec Bourges, 3 "petits" trucs sur lesquels je n'ai rien trouvé : cet "ego-comics", ce portrait du Che sur une porte de garage (révolutionnaire ?), et un marcheur intrigant.

Aux prochaines vacances, nos 5 jours à Strasbourg en juillet 2024

Trois jours à Bourges (1) : intro
Trois jours à Bourges (2) : les portes de Florizale
Trois jours à Bourges (3) : autre street art

Dès le retour de Street Art City, nous sommes tombés sur cette première porte minuscule, façon sucre d'orge…

… puis rapidement sur une deuxième rue Jean Baffier, près de l'Office de tourisme sur les murs de la maison de la culture. Copie parfaite en miniature de la grande porte bleue.

Je le découvre en revenant : il s'agit du projet d'une certaine Florizale qui en  semé un peu partout à Bourges.

Pour recenser nos trouvailles, je prendrai un itinéraire fictif mais plus logique que celui que nous avons effectué : rue Porte Jaune, rue Coursalon, rue Bourbonnoux

Au 19 de la rue Porte Jaune, c'est d'abord cette superbe devanture qui m'a attiré, avant que je ne remarque au bas une petite porte qui cette fois ne ressemble pas à la grande. (Voir aussi ici sur son compte Instagram)

L'occasion de "patafixer" une Rox de Charlotte et un goéland admiratif.

Nous descendons jusqu'à la rue Coursarlon où nous trouvons un joli bouquet de cœurs…

… puis une porte licorne au numéro 16.

Au 43 se trouve Librairix, une librairie jeunesse. Juste à l'entrée, une reproduction minutieuse de la vitrine, sans doute avec l'accord du commerçant.

De l'autre côté, la porte de Gryffondor dans Harry Potter

Et sur la marche, le squelette de "L'étrange Noël de Jack"

Librairix se compose de plusieurs boutiques spécialisées : juste en face sur l'une d'elles, le quai 9 ¾ d'Harry Potter

Au bas de la rue Coursalon, nous arrivons Place Gordaine. Là, c'est carrément la porte de la ville.

Nous remontons ensuite la rue Bourbonnoux, et après un premier petit nœud, ça va être un festival, avec forcément la complicité des habitants.

Ce qui m'a vraiment impressionné, c'est la qualité et la minutie de la réalisation dans le détail. Je trouve ça très original et très chouette.

Est-ce du street art ? Pour moi oui, même si c'est sûrement autorisé. En tout cas je trouve que ça embellit encore cette rue aux déjà très jolies portes.

Nous trouverons encore d'autres portes dans la ville - mais sans doute pas toutes -, d'inspiration plus libre.
Bravo l'artiste !

Au prochain et dernier épisode, d'autres "gribouillis" au centre ville.