Là âpre est rentrée.
Phil Collins - Tomorrow never knows
Bande dessinée, musique, photo, street art, école, et le reste
Phil Collins - Tomorrow never knows
Jeudi 23 juillet 2020 - Les Batignolles (17ème)
Bon, Paris, c'est bien joli, mais on fait quoi ?
Et bien pour commencer, un des petits (grands ?) plaisirs de la vie : le petit déj dehors !
Et on commence à scruter le plan à la recherche d'une première destination.
Toujours plus affûtée que moi, elle a repéré dans un guide un quartier où nous ne sommes jamais allés et qui paraît intéressant : les Batignolles.
A part une vieille chanson de Duteil, ça ne m'évoque pas grand chose, mais pourquoi pas ?
Un petit coup de RER + métro plus tard, nous y voilà.
Ces petits extra-terrestres ont vraiment envahi Paris. Difficile à savoir si c'est du Invader ou pas…
Ce collage m'intrigue : bien que très abîmé (le street art, c'est par nature éphémère), il me semble y reconnaître une fourmi. J'apprends (en août) qu'elle a été réalisée par Ardif dont nous admirerons d'autres œuvres plus tard.
Première belle découverte de la journée, ces pin-up complètement timbrées !
C + S street art, "créateur de beauté timbré"
Cet Invader nous incitait à entrer. Bon, c'est un marché quoi ! Et dans la série "on ne peut pas toujours gagner", on aurait mieux fait d'en faire le tour ! Nous découvrons au retour que des fresques le décorent, réalisées notamment par Seth dont les personnages nous avaient impressionnés en 2018. Nous le retrouverons avec bonheur à la Butte aux Cailles.
Un indien anonyme avec un petit air des personnages de Jason dans le regard.
A côté de cet Invader, un petit personnage que nous verrons souvent sans que je puisse en trouver l'auteur.
Ah ! Un triste reste du travail du Cyklop. On en avait vu de très sympa en 2018. Cette fois, nos yeux devaient traîner ailleurs…
Nous tombons ensuite sur le nouveau quartier Clichy-Batignolles, pauvre en street art (pour l'instant !) mais riche de diversité architecturale. C'est plutôt sympa, pourvu que ça dure : je me méfie toujours de la façon dont vont vieillir les bâtiments… ("Tu t'es pas regardé !", me lance Caramel.)
GZUP est toujours aussi présent, mais je n'en ferai pas une collection cette fois.
Et encore ce petit bonhomme…
Celui-ci aussi, j'aimerais en savoir plus. En rentrant, j'ai réussi à tomber dessus grâce à sa signature sur son carreau suivant à Montmartre : Bastek. J'aime bien le côté "bande dessinée", simple, lisible de ses petits yeux / œufs.
Ces symboles de A2street art sont vraiment TRES envahissants un peu partout, et pas toujours très intéressants…
Une pub "à l'ancienne" par les Frères Toqué dont nous avions déjà croisé (sans le savoir) une peinture en 2018.
C'est sympa, coloré.. mais leur discours (voir Youtube) est un poil trop mystique pour moi !
Brikx Urban Face : je suppose que l'utilisation du mot Lego® lui vaudrait quelques ennuis judiciaires de plus…
Tout d'un coup, nous tombons sur ce mur extraordinaire qui jouxte le théâtre "L'Européen" à deux pas de la place de Clichy. Des œuvres de street art côtoient des affiches des spectacles en cours. Nous y retrouvons de vieilles connaissances : Jérôme Mesnager, Jef Aérosol...
(Ecole Hourdé - école supérieure des Arts et Techniques)
D'autres moins (de nous en tout cas !) : Jo Ber, Esper Hec, Kouka, Kashink, et les superbes animaux de Mosko et Associés.
Et tout autour sont venus rendre hommage d'autres street artists : Invader, Ride in peace, Ardif et l'omniprésent A2.
A l'angle de la rue des Dames et de la rue Biot, deux immenses et superbes fresques réalisées par William Mackendree, très graphiques et aux couleurs originales me plaisent beaucoup.
Une autre tête, plus connue, nous rappelle notre séjour Lillois l'an dernier. Nous retrouverons des traces du passage de Mister P. ailleurs dans Paris.
Nous n'aurons aperçu que ce seul Kirikou en train de repeindre la végétation aux couleurs de cet été caniculaire (pour certains mais sûrement pas pour nous à Lorient !), mais d'après Internet, il y en aurait une palanquée ! Je suis tombé sur le nom "jusdatlani", mais sans certitude.
Le premier "Barbapapa" rencontré : il y en aura de nombreux autres, signés A2street art. C'est un poil plus original que leur symbole…
Line Street, artiste originaire de Caen représenté par son fantôme Bou. Simple et efficace.
Tiens, un gars de chez nous est passé par ici ? Le paysage ne m'est pourtant pas très familier. Libre interprétation, sans doute. D'ailleurs un petit malin (jaloux ?) a commenté l'œuvre… des Frères Toqué, peut-être ?
Mais voilà-t-y pas que nous tombons par hasard sur une épicerie portugaise. On s'arrête ou on continue à chercher "Paris-Porto" qui nous avait régalés en 2018 ?
Bon, ici aussi, la carte est attirante, nous nous installons, et nous goinfrons chacun :
. 3 pasteis de bacalhau (acras de morue)
. 2 beignets au cochon de lait
. un pastel de nata
. 1 verre de vinho verde
C'est délicieux, nous nous reviendrons sûrement lors d'un prochain séjour !
Nous achetons aussi des alheiras (relire la fin de l'article sur Porto ici), saucisses portugaises à base de viande volaille, de pain, d'huile d'olive, d'ail et de piment.
Malheureusement pour nous c'est Crispim qui les boulottera : on les a oubliées dans son frigo en partant…
Nous entrons dans la Cité des Fleurs, voie privée (et gardée) : des maisons cossues, des pavés, du calme… mais pas de quoi impressionner la pellicule ! (Quelle pellicule ?!)
Allez, nos pieds sont en forme : on enchaîne avec Montmartre (18ème), quartier voisin.
(Mais je raconterai ça un autre jour…)
Yann Quefféléant - Les visiteurs de Paris
Paris en juillet par temps de Covid-19 (1) : intro
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