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Duo de nos cinq ans (14) : le toboggan

Publié le par Narcisse

Duo de nos cinq ans (14) : le toboggan

Pendant la récréation, les élèves ont aussi des règles à respecter. Et ils les connaissent tous : nous passons beaucoup de temps à chaque rentrée pour les faire énoncer, ainsi que les raisons qui les motivent. Respecter les autres enfants, les plantations, les jeux de cour…
Certaines ne sont pas édictées par nous et sont plus compliquées à justifier : il s'agit d'appliquer un "principe de précaution" hypocrite et même parfois imbécile, histoire d'ouvrir le parapluie et prévenir les ennuis éventuels !
Quand mes enfants étaient petits, nous fréquentions souvent les parcs et les jeux qui s'y trouvent. Je les incitai à développer leurs capacités motrices un peu bridées dans notre appartement au troisième ! Grimper le toboggan par la glissière, descendre à genoux, sur le ventre… c'est aussi ce que je fais à l'école, pendant les ateliers de "gym".

Caramel, à l'époque où il a failli bouger… (2002 ?)

Caramel, à l'époque où il a failli bouger… (2002 ?)

Notre structure de jeux comporte un toboggan à double glissière, mais là, niet ! Notre responsabilité est en jeu, alors assis sur les fesses, pieds en avant, et interdiction de remonter par là.
La municipalité a aussi cru bon d'accrocher un joli panneau en forme de hibou sur lequel on peut lire :

Belle hypocrisie !

Belle hypocrisie !

Mais nous avons aussi encore quelques élèves qui n'ont pas trois ans. Et bien ils sont tricards ! Tous les jeux – même le cheval sur ressort – leur sont interdits. Et pourtant il y a au sol une dalle amortissante qui dépasse de deux mètres de chaque côté ! (et qui a coûté bien plus cher que le jeu lui-même !)

Duo de nos cinq ans (14) : le toboggan

Ce qui donne lieu de temps en temps à cette scène assez comique (si l'on peut dire) et surjouée (par nous) : le jour des trois ans d'un enfant, nous lui faisons pompeusement inaugurer chaque jeu ! Enfin, pour ceux qui en sont capables parce qu'ils auront fait leurs expériences motrices ailleurs…
Certains mettront encore beaucoup de temps à réussir à atteindre le premier barreau de l'échelle qu'un constructeur mouille-cul – et sadique – a placé à 70cm de hauteur.

Une nuit, un chat – Yvan Pommaux

Une nuit, un chat – Yvan Pommaux

Trottent haut, tôt !

Publié le par Narcisse