la maison de pain d'épice - Cleet Boris
Au début des années 70, Dédé, un voisin avait bien de la chance (et moi aussi, du coup, qu'il soit mon copain !) : il avait une tante qui tenait un tabac - presse du côté de Nantes. Chaque fois qu'elle venait, elle lui apportait un carton rempli d'invendus. (Elle devait juste renvoyer les couvertures aux éditeurs.)
Grâce à Dédé (et sa tante, donc), j'ai lu mes premières BD, en dehors de Tintin et Astérix qui avaient leurs entrées "officielles" chez moi.
Dans les cartons, il y avait quelques Pif Gadget, mais surtout Klip et Klop, Janus Stark, Blek le Roc, Mister No, Archie, Captain Swing, et tant d'autres dont j'ai oublié le nom. Et Zembla et Akim, les "Tarzans du pauvre"…
J'en ai dévoré des dizaines, avec toujours un pincement au cœur de ne pouvoir aller au bout d'une histoire qui s'interrompait, et dont la suite paraîtrait dans le prochain numéro dont je n'avais jamais la certitude de pouvoir le lire un jour !
Aujourd'hui, je ne lis plus du tout ces petits formats, même s'ils paraissent toujours, et se trouvent facilement chez les bouquinistes où dans les trocs et puces (que je fréquente assidûment !). Ceux que j'avais ont disparu, tout comme les "Junior", journal auquel mes parents m'avaient abonné, et qui était une version du journal de Tintin pour la vente au porte à porte.
Alors redécouvrir ces couvertures, superbement pastichées par Cleet Boris, me ramènent à ces années heureuses où mes loisirs alternaient entre construction de cabanes dans les terrains vagues alentours et heures de lecture des journées trop pluvieuses.
Merci Monsieur Boris (!) pour ces "madeleines" !
PS : à quand votre livre sur Tarzan et ses "petits frères" ?…
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