Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

132 résultats pour “Chicken

Cette année-là #43 : 2004

Publié le par Narcisse

Cette année-là #43 : 2004
Journal d'un corps - Daniel Pennac & Manu Larcenet

Journal d'un corps - Daniel Pennac & Manu Larcenet

Année encore très spéciale dans ma vie que "cette année-là".
Le mercredi 21 janvier, en pleine réunion pédagogique, des douleurs commencent à me tordre le ventre, comme si j'avais mangé une huître pas fraîche (ça m'était déjà arrivé en… 1991 ?). Comme ça ne passe pas, je vais voir Marie-Charlotte, ma toubib préférée, qui a des doutes et me recommande un passage par les urgences. (Mais il paraît que j'ai la mémoire qui flanche et qu'en fait, c'était sa remplaçante...) L'interne n'est pas très sûr de lui non plus et me propose d'y passer la nuit en attendant un spécialiste. Qui décidera au matin et au bout de 5 minutes de me faire passer sur le billard à 14h : l'appendicite tourne déjà à la péritonite ! Je passerai 9 jours à l'hosto avec 2 tuyaux qui me sortent du bas ventre et un jeune voisin (fils de l'ATSEM avec qui j'avais travaillé 11 ans plus tôt) qui regarde la télé du matin au soir ! Heureusement j'ai mon baladeur, des bouquins et des mots croisés... et les petits journaux que mes deux gars ont commencé à éditer, à l'image de celui que je fais pour la classe ! Je manque malheureusement le concert des "Grandes Gueules" (relire 2002). Et je ne fume évidemment pas pendant ce séjour, même pas envie ! Mais je vais louper le coche en en allumant une dès la sortie. Il faudra que j'attende 15 ans avant de faire une nouvelle tentative, volontaire cette fois.

Hôpital de Lorient du 21 au 30 janvier 2004

Hôpital de Lorient du 21 au 30 janvier 2004

Je m'en remets bien et termine tranquillement cette année scolaire.
En juillet, retour Portugal, toujours en voiture. Circuit du nord au sud (Chaves, Porto, Ericeira, Lisbonne puis Algarve) puis retour par le nord (Coimbra). Encore de belles découvertes pour nous et nos garçons, notamment les "châteaux de princesses" de Sintra.
En août, nous commençons - grâce aux garçons - à prendre goût à la Grand Parade du Festival Interceltique. Bon, Crispim est plutôt "chant choral classique" mais Chicken ne tardera pas à se lancer dans les percussions.

En 6 DVD, toute l'histoire des Beatles !

En 6 DVD, toute l'histoire des Beatles !

Sixième rentrée, presque de la routine pour moi. Mais Chicken entre au CP et Crispim déjà au collège ! Il a fait son CP et son CE1 en une année et n'a même pas encore 10 ans, quand certains de ses "collègues" approcheront les 16 ! Même la principale nous convoque pour essayer de nous persuader de l'inscrire dans un collège du centre ville ! En effet, le collège est en ZEP (ou en RAR, ou en AZXXHJ, ça change tout le temps) et elle a peur pour lui. Nous aussi mais je ne me vois pas le mettre ailleurs : comment arriverai-je à me regarder dans le miroir le matin ? (Et pourtant, je connais nombre de collègues à moi qui n'ont pas ces scrupules). En plus il a "fait" allemand en CM2 et cela disparaît des "premières langues" à cette rentrée. Bon, on lui met les cartes en main… et il décide de rester là. Nous serrons les fesses, mais tout se passera bien pendant les quatre années suivantes. Il est évidemment souvent traité "d'intello" mais il a suffisamment de tchatche pour se défendre.

Cette année-là #43 : 2004

Peter Pan  : Destins - Régis Loisel
Blankets - Craig Thompson
La vie comme elle vient - Lewis Trondheim

Un matin d'octobre où nous nous prenons le bec, je m'ouvre le pouce en faisant exploser le sucrier sur la table. Passage aux urgences, j'échappe aux points de suture et arrive presque à l'heure à l'école ! Mais comment tu joues de la guitare avec une poupée sur le doigt, toi ?…

Cette année-là #43 : 2004

Les Choristes - Christophe Barratier
Fahrenheit 9/11 - Michael Moore
Kill Bill : Volume 2 - Quentin Tarantino

Les découvertes musicales de 2004 sont assez éclectiques, de Air à Sanseverino et de Feist à Crosby and Nash. Enfin eux, ce n'est pas nouveau mais ils sortent (sans Stills) un chouette album très mélodieux avec de ces voix !… Le Chédid nouveau me déçoit un peu, seuls deux titres - magnifiques - retiennent mon attention… sur la mort et la vie, comme toujours !

Cette année-là #43 : 2004

La Grande Parade du FIL 2018

Publié le par Narcisse

(Petite pause dans notre périple morlaisien, Festival oblige !)

(Petite pause dans notre périple morlaisien, Festival oblige !)

La Grande Parade du FIL 2018

Cette année Chicken défile alors on ne peut vraiment pas la rater, cette Grande Parade !

Non, il n'a pas défilé en chaussons !

Non, il n'a pas défilé en chaussons !

Vers 9h45, on se trouve une place à l'ombre. Je ne vois bien les groupes que de profil puis de dos. Qu'importe, c'est ma… combientième déjà ? J'ai perdu le FIL ! Bref, je connais.

La Grande Parade du FIL 2018
La Grande Parade du FIL 2018

Il fait déjà chaud, les spectateurs côté soleil portent toutes sortes de couvre-chefs parfois aussi saugrenus que ceux des artistes qui défilent, d'où cette idée qui me vient de me concentrer sur ces "n'importent coiffes" !

La Grande Parade du FIL 2018
La Grande Parade du FIL 2018

Nous observons également un étrange phénomène : les accompagnateurs des groupes (porteurs d'eau) récupèrent devant nous les lunettes de soleil et autres protège soleil un peu baroques, puis sont déviés sur les côtés du défilé. France 3 filme un peu plus bas, et nous supposons que tout cet attirail ne ferait pas très "propre". Il faut sans doute donner l'image de la "tradition", au détriment de l'aspect festif et un peu foutraque…

La Grande Parade du FIL 2018
La Grande Parade du FIL 2018

Les groupes se succèdent sous la chaleur. Le dernier – les pompiers, encore une tradition ! – passe devant nous vers 13h30. Et nous suivons maintenant la vague des spectateurs affamés qui se dirige vers le centre ville. A notre habitude, la température annihile tout désir de manger : on se rattrapera ce soir.

La Grande Parade du FIL 2018
La Grande Parade du FIL 2018

Nous faisons notre petit tour des stands et pavillons des différentes nations. La foule est là et j'avoue une prédilection pour les lieux moins fréquentés. Bon, là, ça va être dur…

avant / pendant le festival…

avant / pendant le festival…

Première bière – puis deuxième – à la Taverne Nous y croisons le mari de Michelle (cherchez !) : elle a séché – littéralement – la parade.

La Grande Parade du FIL 2018

Direction "le jardin des luthiers". Là aussi, "le soleil donne" et l'ombre est très recherchée. Un bagad (Lorient ?) se produit sous le dais qui protège la scène. Je suis épaté par la danse d'une percussionniste devant son mur de grosses caisses.

La Grande Parade du FIL 2018

Un passage dans l'Hôtel Gabriel : comme chaque année, des artistes "celtiques" y exposent. J'y apprécie les photos de Ricardo Grobas et de Janet Lees, ainsi que les pentures un peu psychédéliques de Mat Mclvor. Quant au reste, ça me laisse un peu de marbre. Nous en discutons avec Aurélie, surveillante bénévole – comme chaque année – de l'expo (et néanmoins mienne collègue de l'élémentaire le reste du temps). Elle nous recommande la partie galloise de l'expo à la galerie du Faouëdic. La chaleur nous découragera, ce sera pour demain ! (Et je n'y serai d'ailleurs pas déçu !)

La Grande Parade du FIL 2018

Nous nous dirigeons vers l'autre pavillon pour revoir l'expo des sketchers, déjà visitée en juin. Et les œuvres de Gérard Darris ont toujours ma préférence !

Mais l'affiche de Sylvie Bargain et ses dessins aquarellés me plaisent bien aussi !

Mais l'affiche de Sylvie Bargain et ses dessins aquarellés me plaisent bien aussi !

La Grande Parade du FIL 2018

17h, nous décidons de retourner nous poser à la Taverne jusqu'à l'heure du dîner. Chicken et sa copine nous y rejoignent un peu nases, et le temps passe agréablement à papoter au son de "l'usine à canards" qui met de l'animation dans la rue.

La Grande Parade du FIL 2018

Enfin arrive le moment de fournir à nos estomacs leur dose de calories : rost er forn et flan d'avoine : un grand classique pour moi. Et je suis impressionné par l'importance de l'équipe. C'est au moins une quinzaine de serveurs – et -veuses – qui s'agite frénétiquement – mais néanmoins efficacement – au bar et en terrasse…

La Grande Parade du FIL 2018

… avec une gentillesse et une patience que je n'aurai jamais. Quelques mauvais coucheurs se plaignent en effet de la lenteur (ressentie) du service, semblant oublier que :
. c'est dimanche
. ils ne sont pas les seuls au monde (ni même sur la place…)
. ils sont en vacances, eux !

La Grande Parade du FIL 2018

Enfin arrive l'heure où il vaut mieux se rentrer : douze heures de festival nous suffisent pour cette première journée. Il en reste sept, et puis il faut encore retourner à la voiture, garée à Pétaouchnok !

La Grande Parade du FIL 2018
Schwartz - Charlie Hebdo N°1359 - Mercredi 8 août 2018

Schwartz - Charlie Hebdo N°1359 - Mercredi 8 août 2018