ecole

Les bestioles, ça les fascine.
Pas un lendemain de pluie où ils ne nous apportent, en équilibre sur une brindille, un quasi cadavre de ver de terre. Un peu desséché, un peu écrabouillé : "J'ai trouvé un ver de terre !"
Dans mes bons jours je réponds :
"Va le remettre dans l'herbe, il y sera bien mieux !"
et dans les mauvais :
"Mange-le !"
Comme déjà seriné ici, ils n'ont plus que de très rares contacts avec le vivant (Les haies de la cour qu'ils martyrisent ne semblant pas appartenir pour eux à cette catégorie).

Pourtant dès le printemps, quelques insectes s'aventurent ici : mal leur en prend !
J'ai fait brûler – à la loupe – quantité de fourmis dans ma jeunesse, alors je comprends cette forme de sadisme – même si je ne l'excuse pas !

Le respect de la vie ne peut être inculqué que par les adultes. Mais le spectacle quotidien des "infos" – qu'on les laisse regarder – leur montre le contraire.
Alors comment les blâmer ?