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musique

My song(s) : "Absolut Jazz Vocal A Capella" – Les Grandes Gueules - 2002

Publié le par Narcisse

My song(s) : "Absolut Jazz Vocal A Capella" – Les Grandes Gueules - 2002

Les groupes vocaux, il y a longtemps que j'aime ça : les Double Six, Manhattan Transfer, Take six, Chanson Plus Bifluorée, Indigo, et puis récemment Voces 8 ont toujours ravi mes oreilles.

Cette année-là (comme chantait l'autre, là…), j'avais déniché ce disque à la médiathèque. Ça dépassait tout ce que j'avais entendu jusque là. Cet art de jouer avec la voix, et puis de les faire jouer ensemble, de les mixer, de les faire s'interpénétrer… Je n'aimerais pas avoir à lire les partitions ! Ça tient d'Ella Fitzgerald et son fameux "scat", de Bobby McFerrin, et d'un truc qui n'est qu'à eux. Et puis les paroles sont accessoires (et ça me va…) : écoutez donc attentivement "Groznie (coucougnettes")…
Coup de bol, ils passent près de chez moi quelques mois plus tard. Les gars sont encore petits, mais Crispim fait déjà du chant, et puis ça paraît abordable à tout âge.
Mais la malédiction "Dire Strait 1983" frappe à nouveau. Cette fois, pas de varicelle tardive - et néanmoins carabinée ! -, juste une appendicite qui se déclenche un mercredi matin de réunion, et se transforme en 24 heures en une péritonite foudroyante ! Neuf jours d'hosto, raté pour le concert !
Mes trois supporters seront pleins de sollicitude : ils iront au concert sans moi, se régaleront, et me rapporteront un CD dédicacé. (Mon premier et seul à ce jour, tout comme l'album de Fred Simon, d'ailleurs !)

Euh, en fait, je ne suis pas venu, hein...

Euh, en fait, je ne suis pas venu, hein...

Et puis malgré leur jeune âge, mes deux gars m'auront fourni en journaux de leur cru à l'hôpital. Comme  quoi, en, plus de la musique, j'avais réussi à leur inculquer le virus d'écrire et de mettre en pages ! D'ailleurs Crispim est encore aujourd'hui rédac' chef du journal de son école… (Dès qu'il a son blog, je vous fais signe, mais j'ai peur qu'il soit plutôt Facebook…)

My song(s) : "Absolut Jazz Vocal A Capella" – Les Grandes Gueules - 2002

Pour revenir au disque, difficile pour moi de choisir un morceau. Il y en a cinq qui me plaisent peut-être davantage : "Intro", "Plus ça ralentit", "Des Pachas pas fâchés", "Español" et "Valse".

Après, j'ai guetté un nouveau disque, en vain. Et puis un soir, bien plus tard, sur Deezer, je suis tombé sur "Vocal extrême" de 2006, de la même veine. J'ai même utilisé "J'aime" dans un bidouillage musical pour les 18 ans de Crispim (avec des titres de Madredeus, Chédid et Mounier). Quant à "Félicité", voilà le genre de musique qui me met la pêche !

My song(s) : "Absolut Jazz Vocal A Capella" – Les Grandes Gueules - 2002

Je me suis fait offrir leurs "Exercices de style" que j'ai trouvés moins convaincants. Pourtant la contrainte - ce truc que j'aime ! - était prometteuse… alors je m'en suis tenu à "Ode - version 2".

Et puis "Poéziques" n'a pas retenu mon attention non plus.

My song(s) : "Absolut Jazz Vocal A Capella" – Les Grandes Gueules - 2002

Maintenant j'attends.
Comme un pacha.

My song(s) : "Absolut Jazz Vocal A Capella" – Les Grandes Gueules - 2002

Mapi Quintana et Elias Garcia à La taverne

Publié le par Narcisse

Encore une journée faite de petits bonheurs… avec ses hauts et ses bas.
Rien de mieux à faire.

Mapi Quintana et Elias Garcia à La taverne

Un petit bout de femme derrière sa gigantesque contrebasse. Un grand bonhomme souriant dont les doigts volent sur le bouzouki. 21h20 : c'est parti !
Depuis cinq jours, alternance de petits et grands bonheurs, petits et grands malheurs. Tel "le passager de l'heure de pointe" de Beau Dommage, "je monte et descends au gré de mes humeurs", et surtout des événements récents qui bousculent ma petite vie peinarde.

Mapi Quintana & Elias Garcia à la Taverne - mercredi 4 mai 2016

Mapi Quintana & Elias Garcia à la Taverne - mercredi 4 mai 2016

C'est décidé, aujourd'hui je vais voir l'expo des travaux de Thierry Leclair. 14h30, j'y suis. Sont exposées une dizaine de ses œuvres, et je ne suis pas déçu ! (Enfin si : par les photos que j'en ai prises ! Allez donc plutôt sur son blog, si vous êtes trop loin du centre social !) J'y retrouve son trait net, élégant, épuré, juste rehaussé d'une couleur (aquarelle ?). D'accord, je manque de vocabulaire, mais même sans les mots, ses productions me "parlent" ! Des autres travaux de l'atelier, qui s'inspirent des siens, je n'en ai retenu qu'un qui me touche (L'Orientis).

Mapi Quintana et Elias Garcia à La taverne

J'enchaîne avec l'expo de sérigraphies de Luc Van Malderen à la Rotonde. Je ne sais pas comment a été choisi ce nom - la forme de la salle, banane ! - , mais il évoque pour moi une autre époque où Douillard faisait de ce bar son quartier général !

Luc Van Malderen à la Rotonde

Luc Van Malderen à la Rotonde

Une quinzaine d'œuvres exposées. Là aussi, apparente "simplicité", clarté en tout cas. Assemblages de motifs géométriques qui dessinent des usines, des bâtiments - voire un camp de concentration ! Pourtant pas de froideur dans ces architectures. Les couleurs sans doute y font pour beaucoup. Et puis ces petits points tout autour. Là encore, mes mots sont faibles… Un petit air de Jochen Gerner, je trouve. (Ouais ben cherchez qui c'est !)

Mapi Quintana et Elias Garcia à La taverne
Mapi Quintana et Elias Garcia à La taverne

Il fait beau - et presque chaud ! - , alors direction la plage de Kerpape. Lecture (Charlie du jour), divagations, berniques… ça cogne dur à l'abri du vent, j'aurais dû abandonner le jean ! Les deux gamins insupportables qui hurlent à 10 mètres de nous m'inspirent-ils ces berniques cyniques, désespérées, amères (à mer…) ? Au bout d'une heure trente, retour maison : je veux avoir le temps de les "poster" avant de partir à la Taverne.

Mapi Quintana et Elias Garcia à La taverne
Mapi Quintana et Elias Garcia à La taverne

20h, nous y sommes. Andouillette fisel et Chardonnay "vendanges tardives". On nous place à un mètre de la petite scène ! Les musiciens  et leurs amis dînent un peu plus loin, la terrasse est remplie. Ben oui, des fois, il fait beau… Carnet et feutre, je "m'échauffe" tranquillement sur le bilan de la journée.

Mapi Quintana et Elias Garcia à La taverne
Mapi Quintana et Elias Garcia à La taverne

21h20, donc, début du set. Tout de suite dans le bain, malgré le brouhaha. Je suis gêné pour eux deux, je suis gêné tout court ! Elle présente les morceaux en parlant espagnol, je n'y comprends quasi rien ! Elle s'essaie au français, Elias Garcia parle apparemment notre langue mais a l'air aussi timide que moi, alors il lui souffle les mots ! Dernière chanson du premier set. Pause de 10 minutes…

Mapi Quintana et Elias Garcia à La taverne

Derrière nous s'installe une bande de vieux instits - oui, plus que moi ! - qui ne me reconnaissent pas, dont un des chanteurs des Gabiers d'Artimon, en retraite depuis 20 ans ! La vie est belle, apparemment !
Le deuxième set commence… quarante minutes plus tard. Le son du bouzouki me fait penser à la 12 cordes de Lionel… sauf qu'il n'en a que 8.
Elle annonce leur "hit" - c'est elle qui le dit ! - : "Arriba limon" ! Comme je réagis, elle a l'air étonnée que je connaisse. "Youtube", je dis. A partir de là, elle s'adresse plutôt à moi pour annoncer les morceaux, en yaourt hispano-anglo-français.

Mapi Quintana et Elias Garcia à La taverne

Fin du concert. Elle me remercie au passage, moi aussi. J'attrape la liste des morceaux abandonnée par terre. Il est 23h30, l'heure du dodo est passée depuis une bonne heure (22h22 !). On s'approche du bar pour payer. Les instits me hèlent (ben quoi ?!) de loin : "Il faut leur donner !" Ils brandissent mon set de table. Ah ben oui, comme d'hab' ici, j'ai invité Ginette, Caramel et le Cochon, mais ils restent en général sur la table… "Timidité surhumaine", chantait Jonasz. Alors je vais chercher le set, et le tend au passage aux deux musiciens. Puis je sors fumer une clope en attendant qu'elle paie (je n'ai jamais d'argent sur moi !).

Mapi Quintana et Elias Garcia à La taverne

Quand elle sort, elle a leur CD en main ! Elle s'est faite alpaguer au passage, ils ont échangé en portugais (!). Elle leur a dit qu'on les avait vus au Festival en 2013. Je rentre dans la Taverne, je veux payer le CD ! Mapi Quintana me fait comprendre que pas question : cadeau contre cadeau. Elle a l'air ravie. Autant que moi ?…
On rentre. La clé USB de la voiture choisit au hasard "nana" de Mapi Quintana - je vous jure que c'est vrai ! Je suis sur un nuage. Je m'y endors en deux minutes, comme  d'habitude.

Mapi Quintana & Elias Gracia - Severina - 2014

Mapi Quintana & Elias Gracia - Severina - 2014

PS : j'ai demandé cette chanson en rappel, mais elle m'a fait comprendre qu'elle ne sait plus la jouer… Dommage : elle aurait bien collé à mon humeur de ce moment, mélange de plaisir, nostalgie, joie, tristesse aussi, encore…

La maison de pain d'épice - Hubert Mounier / Cleet Boris

La maison de pain d'épice - Hubert Mounier / Cleet Boris