D'Angers !

Publié le par eu e o Narcisse

Tiens, déjà les vacances ! Comme d'habitude, rien préparé…
En tout cas, pas envie de partir loin, ni longtemps.
J'aime les villes, je l'ai déjà écrit ici. Nous avons déjà "fait" Brest en avril (relire ici) et Nantes en juillet (même si on n'a pas eu le temps de "finir"!).
Rennes, c'est trop frais dans ma mémoire.
Alors pourquoi pas Angers, Le Mans ou Tours ?

D'Angers !

Finalement on a opté pour Angers et Le Mans, sur quatre jours : il y avait une "fenêtre météo". Et il paraît qu'il y a de chouettes trucs à y voir.
Elle s'est chargée de la partie réservation de piaules, et de prospecter pour trouver quoi voir.
Moi, de rien !

D'Angers !

Mardi 24 octobre 2017
Arrivée à 14h
Notre balade commence par le Bout du monde, promenade qui donne sur une petite place devant le château, et d'où on peut admirer un superbe panorama sur la Maine et la Doutre, le quartier d’Angers se situant sur l’autre rive.

Et où nous trouvons notre premier "Oré", déjà croisé à Nantes l'été dernier !

Et où nous trouvons notre premier "Oré", déjà croisé à Nantes l'été dernier !

D'Angers !

En descendant vers la Maine au bout du boulevard Ayrault, on se retourne pour admirer le portrait féminin gravé sur un pan de mur.

"Alexandre Farto alias Vhils est un street artiste portugais. Le mur est son support de prédilection.
Pour Echappées d’art, à Angers, Vhils dessine le portrait d’une jeune femme anonyme à laquelle il est possible de s’identifier.
Cette réalisation fait partie d’un projet développé dans différentes villes du monde entier depuis 2007, intitulé Scratching The Surface series (série "Gratter la surface"), qui consiste en une série de portraits gravés à même les murs."

L'artiste angevin, AL1, est venu ajouter un collage de 5 portraits de bébés en admiration devant ce portrait de femme.

autres trouvailles, dont un "Invader" (vrai ou faux ?)

autres trouvailles, dont un "Invader" (vrai ou faux ?)

D'Angers !

Le pont de la Haute Chaîne nous mène dans le quartier historique de la Doutre. (Outre-Maine). Son aspect village nous plaît bien.

D'Angers !

Nous flânons dans les rues et ruelles pavées, nous arrêtant devant maisons à colombages, façades, détails, enseignes… jusqu'au théâtre le Quai, bâtiment beaucoup plus moderne qui se prépare à accueillir la Connected Week.

D'Angers !

Arrivés là, nous voilà attirés par le café du Port sur le quai des Carmes, face au château et à la cathédrale d'Angers. (Evidemment, on s'arrête y boire un café !)

Ça me rappelle ma jeunesse !

Ça me rappelle ma jeunesse !

Notre balade reprend par le pont de Verdun. Nous arpentons les rues de l'Angers commerçant, partie plus moderne de la ville.
Des quais de la Maine, on accède à la Cathédrale Saint Maurice en montant un grand escalier, puis à la Place du Ralliement, LA place du centre ville d’Angers, entièrement piétonne juste traversée par le tram, où tout le monde se donne rendez-vous.

D'Angers !
En définitive, ce n'est pas le menuisier qui était saoul…

En définitive, ce n'est pas le menuisier qui était saoul…

D'Angers !

Nous admirons les belles demeures à pans de bois des riches marchands (colombages et poutres sculptées), telles la maison d’Adam place Sainte-Croix.

Ouais ben on a crapahuté toute la journée, hein !…

Ouais ben on a crapahuté toute la journée, hein !…

De beaux bâtiments d’architecture art déco : Rue d’Alsace, au croisement du boulevard Foch, la Maison Bleue, immeuble d'habitation construit en 1929, dont la façade est recouverte de mosaïque.

D'Angers !
D'Angers !

La rue Saint-Aignan nous mène au château. Quelques rues pavées et pentues.
 

gargouilles, et Fontaine "le dialogue" place Louis Romain, sculpture de Gualterio Busato

gargouilles, et Fontaine "le dialogue" place Louis Romain, sculpture de Gualterio Busato

Nous partons à la recherche des œuvres commandées à des artistes dans le cadre du festival de street art "Echappées d’Art".

Ça, c'était le lendemain matin, et la "fenêtre météo" ne s'ouvrait qu'à 14h00…

Ça, c'était le lendemain matin, et la "fenêtre météo" ne s'ouvrait qu'à 14h00…

L'artiste espagnol Okuda a revisité la tenture de l'Apocalypse sur le mur qui surplombe la placette Saint-Aubin avec sa réalisation Apocalypsis. On la voit mieux du boulevard Foch.
Arthur-Louis Ignoré (alias Ali) s'est approprié les piliers de la rue Saint-Julien en les repeignant en noir et blanc. (Mais c'était pas facile à "shooter", vu l'environnement hideux...)

D'Angers !

Rue Cordelle, Monsieur Hobz a habillé le mur de la rue Cordelle de personnages souriants et ronds, "Les passants de la rue Cordelle".

Oui ben on est repassé devant le lendemain, voilà !

Oui ben on est repassé devant le lendemain, voilà !

La journée s'achève au Bistrot des Ducs, 6 rue des 2 Haies. Rue bien animée le soir avec ses restos et bars.
Celui-ci est plein et nous n'avons pas réservé : il ne reste que deux tables en terrasse sur le trottoir. Nous n'hésitons pas, il fait bon dehors.
Petits toasts au fromage blanc, ail et ciboulette en amuse-bouche.
Un verre de Cabernet d’Anjou rosé (et du rouge pour moi, mais j'ai oublié quoi… Ne riez pas, vous serez vieux un jour !)
On s'est laissé tenter par un pavé de bœuf en émincé, accompagné de sa sauce, de son échalote confite et de frites maison à volonté. La viande était fondante.

D'Angers !

Puis brioche façon pain perdu et assiette de fromages. Avec le dessert, un verre de liqueur de cerise nous est offert ainsi qu'un bocal de Chamallows. Le digestif à la cerise (le guignolet) est une spécialité d'ici. Mais la guimauve est-elle vraiment cette fameuse "douceur angevine" tant vantée ?

En rentrant, le "Carpe diem" me poursuit : je finirai bien par adopter cette devise !

En rentrant, le "Carpe diem" me poursuit : je finirai bien par adopter cette devise !

Mercredi 25 octobre 2017
Balade jusqu'au marché place La Fayette près de la gare Saint-Laud.
Le Guerrier debout (Série Masaï, œuvre du sculpteur Ousmane Sow) se dresse fièrement. (Devant la gare moche : heureusement qu'il y a du brouillard !)

Gorille dans la brume ?

Gorille dans la brume ?

D'Angers !

A 10h , nous arrivons devant le château du "bon Roi René", emblème de la ville avec ses 17 tours.
Le ciel toujours bouché met en valeur de belles toiles d'araignée.

D'Angers !

Nous pénétrons dans une galerie aux lumières tamisées.  Devant nous, la plus grande tapisserie médiévale, la tapisserie de l’Apocalypse, immense tenture sur fond bleu. Nous lisons cette immense bande dessinée de six pièces de 74 tableaux en allant de case en case. Chaque pièce débute par un grand personnage suivi de deux rangs de sept scènes entre une bande de ciel et une bande de terre.
Très impressionnante !

D'Angers !

Puis balade sur les remparts et à travers les jardins : le jardin régulier avec ses ifs et ses buis dans la cour principale, le jardin suspendu et ses plates-bandes de formes géométriques, planté d’espèces médicinales et aromatiques, la vigne du Roi René,  le jardin potager…

D'Angers !

Nous retournons vers le centre. Un petit café au Comptoir des Livres.
Puis un Fish & chips avalé à la terrasse d'un pub - pas terrible mais au soleil - avant de prendre la route vers Le Mans.

Avec déjà une belle moisson d'ifs et de gargouilles !

Avec déjà une belle moisson d'ifs et de gargouilles !

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