Ginette & Caramel

C'est le jour de la saint Marius
- eût-il fallu que je le susse ! -

 la journée internationale
de cette foutue céréale.

Ah mais vous dépassez les bornes,
rangez-moi ce seau de pop corn !

Au cinéma c'est un fléau,
essayez plutôt les tacos.

Le maïs en pain, en salade
vous semblera vraiment moins fade

et l'avantage, c'est certain,
n'emmerdera pas vos voisins !

Donc, ça a été assez "violent", ces temps-ci à l'école.
Jusqu'à 50 absents (sur 133) la semaine dernière !

Nous "faisons" des enfants, sans parfois trop savoir pourquoi. (Je parle pour moi…) Et quelle que soit l'expérience qu'on peut en avoir avant (famille, amis,…), on n'est pas vraiment préparé à ce qui nous attend ! On les rêve avocats ou médecins, et les voilà pompiers ou profs…
Mais il y a une chose dont on peut être sûr : ils seront forcément malades un jour, et plusieurs fois même !
Certains employeurs ne sont pas très "coulants" pour ce qui est des congés pour enfant malade. Alors un Doliprane® et direction l'école ! De toute façon, "pour ce qu'ils font en maternelle…!"
Souvent nous devons appeler les parents en pleine journée, et se produit alors ce qui ne m'étonne plus vraiment : "Ce numéro n'est plus attribué".
Ou encore : "Vous ne pouvez vraiment pas le / la garder jusqu'à ce soir ?"
Ben si, on peut, on fait. Pauvre gosse larmoyant et grelottant de fièvre… Il / elle attendra bien !
 

Et puis le "top du top" : malade comme un chien la veille - voire le matin -, voilà que l'on nous ramène l'enfant le lendemain matin - voire l'après midi.
"Il / elle n'a pas bien dormi, mais là, ça va mieux. Et puis il / elle s'ennuyait…"

Bon, soyons reconnaissants envers la générosité de ces parents qui n'hésitent pas à partager avec les autres les miasmes et virus de leur progéniture.
Au suivant !