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Samedi 12 août 2017 : Jour 9
Je passe une bonne partie de la matinée à farfouiller sur Internet pour trouver des infos sur Alwena et les "Wanted".
Un petit "Ginette et Caramel" pour demain, et nous voilà repartis.
Virée hebdomadaire à la médiathèque, moisson de CD - je vous reparlerai sûrement de "The Slow Show" - un peu au pif, dans tous les styles.

A la Taverne se tient chaque année le deuxième samedi une joute de bombardes, binious et clarinettes. Je n'y vais pas vraiment pour la musique, mais pour le côté "défi", justement.
Par couples, les concurrents s'affrontent devant un jury d'experts. L'un deux coiffe un chapeau et lance des phrases auxquelles l'autre répond. Au bout d'un certain temps - quand ils en ont assez ? -, ils s'arrêtent et le couvre-chef change… de chef.

De quart de finale en finale, nous passons un bon moment avec Maryline et Didier qui nous ont rejoints.
Les deux finalistes sont déchaînés depuis le début des joutes et font le show, en attendant le Bagad de Lann bihoué qui joue à 18h.

Gaël - sans Yuna - et ses parents sont bientôt là aussi. Ils viennent pour le bagad et, quoique Bretons de pure souche, découvrent tout surpris le numéro des deux sonneurs.

Inversion des mains, danse à deux, chant en kan Ha Diskan, la foule exulte. J'aurais eu bien du mal à les départager. Le gagnant se voit offrir son poids en bière par le sponsor.

Soïg Sibéril sirote sa bière dans un coin. C'est vraiment "the place to be" !

Le bagad est inapprochable en raison de son succès. Je volerai quelques photos de l'arrière, comme d'habitude. Je n'aime ni la foule ni me battre pour une place !

Avant la fin, nous repartons à l'aventure, et tombons sur Chicken, fier comme un paon, et qui ne lâche plus son "déguisement" ni sa caisse. Nous ne l'avons pas vu depuis hier, aucune nouvelle de leur concours du matin. Le crachin breton s'était arrêté vers 10h et le concours commençait à 10h30. Il paraît qu'ici, on a toutes les saisons dans la même journée. Bon, pour l'été, c'est un peu raté cette année, mais c'est une belle journée de printemps qui a suivi une triste et grise matinée automnale.

Message de Crispim : lui est arrivé au soleil, dans les Cévennes, avec ses collègues musiciens. Et nous, on fait quoi maintenant ? Rester dîner en ville ? Rentrer ? Le Basilico est vide - il est 19h - mais overbooké pour la soirée. Tant pis, on rentre.

Playlist "breizhou", buffet légumes, rillettes de maquereau, andouille de Guémené, salade et fromage, Petit Chablis par là-dessus : la vie est belle en Bretagne. (Mais n'y venez pas !) Et cette journée confirme mon sentiment : la vie de rentier me conviendrait bien !

Dimanche 13 août 2017 : Jour 10 - et dernier

Hier soir, Chicken est rentré un peu énervé : il prétend que son pipe band s'est fait saquer par le jury du concours. Du coup, ça a mis une sale ambiance au sein du groupe.
Il me fait marrer ! Je suis heureux pour lui qu'il ait été bénévole pendant ces dix jours, et qu'il ait pu se produire aussi plusieurs fois, mais ça l'a complètement excité. Fatigue, énervement plus retombée de l'ambiance, je redoute un retour de bâton, du genre "une bonne crève" pour la semaine qui arrive. D'autant que la météo oscille toujours entre printemps et automne : il fait plutôt frais matin et soir !

Après un dernier tour complet du site sans rien trouver d'intéressant pour s'y arrêter, nous rejoignons Maryline et sa bande au Westport. Décidément, je n'aime vraiment pas ce pub ! Mais je suis de mauvaise foi, c'est même écrit sur mon "profil" !
A 19h, le Bagad de Lorient joue dans la rue devant la Taverne. Nous venons de l'écouter au Jardin des Luthiers : prestation fugace ! Le défilé préalable a dû fatiguer les musiciens, après 10 jours de folie, et ils se réservent probablement pour leur concert du soir.

Je m'approche du stand des "mouettes" qui m'avait déjà fait de l'œil l'année dernière. A défaut de m'en offrir une - à 40€ - qui s'ennuierait toute seule chez moi, je décide de leur faire de la pub ici. Mais je bave d'envie, quand même…

Devant la Taverne, le Bagad de Lorient joue à domicile, il se doit de tenir son rang. Ce qu'il fait avec classe : c'est en place, pêchu, nickel. (Les joueurs doivent pourtant être moins bien payés que ceux de l'équipe de foot locale, mais ne tirons pas sur l'ambulance…)

Après une heure de concert, nous nous rapatrions vers notre troisième étage.
Cette année encore, notre badge ne nous aura pas servi à grand chose, à part soutenir ce festival que j'encourage chacun à se faire au moins une fois. (Malgré les contrôles de sacs et les blocs de béton à tous les coins de rues, imposés par l'actualité)

Rendez-vous le 3 août 2018 : le Pays de Galles y sera à l'honneur.

Le FIL est terminé, les reines-claudes arrivent sur les étals : ça sent méchamment la rentrée !
(Oui, je sais : il me reste encore trois semaines de vacances ! Mais si vous bavez d'envie, passez donc le concours !)