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208 résultats pour “Jardin voyageur

My song : "La ballade du mois d'août 75" - CharlElie Couture - 1981

Publié le par Narcisse

Charlélie Couture - Ludivine Stock

Charlélie Couture - Ludivine Stock

Non, ce n'est pas encore une chanson de 1975 ! (Pas comme "porque te vas", par exemple !…)
Celle-là date de 1981.
Charlélie, pour moi, ce fut d'abord
"Comme un avion sans aile". On l'entendait partout. Au Café du port, on le choisissait souvent dans le juke box ("Le quoi ??!"), Jacques et moi.
Chez Christophe et Nathalie, j'ai écouté souvent le disque "Poèmes rock". Ce qui me plaisait chez lui, c'est sa façon de raconter des petites histoires, des tranches de vie, et puis sa voix traînante, aussi.
De nombreux titres ont toujours mes faveurs, et je me suis offert ses premiers disques.
"L'histoire du loup dans la bergerie", "Les Anglais en vacances", "Des gens sûrs", "Envie de l'eau", "Les bons élèves", "M'enfermer avec toi", "Oublier", "Le fauteuil en cuir"…
Et bien sûr cette "ballade". Souvenirs de vacances, réels ou fantasmés.
1975, ça m'a marqué aussi, mais il parle d'un type plus âgé que moi à cette époque-là.
"Pas très loin d'Avignon" : il reste dans le vague, et c'est tellement évocateur, plein de détails dans lesquels chacun peut se reconnaître. Jamais mis les pieds là-bas, mais ça m'évoque une autre campagne que je connaissais bien. Et puis tous ces petits riens.
Tenez, je vous copie le texte :

"On a loué une maison, pas très loin d'Avignon à un vieux Polonais qui cherchait une mine d'or.
Il faisait bon dès l'aurore, à regarder le ciel dans un fauteuil en toile.
Et les poules imbéciles et le coq d'opéra, quand le café était prêt, une fenêtre s'ouvrait, et la mère d'bonne humeur commentait un de ses rêves.
J'ai les pieds gelés mais je me souviens du mois d'août 75

Tu tissais un gilet comme un stage d'artisan en maillot de bain du soir au matin.
Tes frangins faisaient des sprints à vélo sur une route déserte.
On allait chercher du fromage de chèvre frais, dans la ferme du haut.
Sur une chaise du jardin, le père barbu chauve pensait à Picasso.
Oh, la piscine était loin, mais ça faisait du bien quand on arrivait, quand on arrivait.

On buvait du pastis comme si c'était de l'eau.
Tu voulais que je reste, tu voulais que je t'enlève comme un premier amour.

On jouait à la pétanque comme des amateurs, mais y'a guère qu'un amateur pour cent mille navigateurs, un seul conteur pour cent mille baratineurs, des crampes dans le cou et les yeux qui me piquent, mais je me souviens...

On écoutait le mistral souffler sur la plaine, on faisait l'amour sur le toit en regardant les étoiles.
Y'avait rien à gagner, les journées passaient, tout était simple.
On n'croyait plus en rien, en rien d'autre qu'en l'instant, et ça jouait de la musique sur tous les sentiments.
Pas d'intrigues de village, pas d'ambition, juste une manière de vivre, une manière d'être, je me souviens…

Mais il ne reste jamais rien de ce qui est vécu.
Quelques grains oxydés sur de la paraffine et des souvenirs idiots mais qui donnent un peu de lumière les jours de pluie."

A la fin, il y a ce parfum de paradis perdu, souvenirs persistants, tous les sens y participent, avec ce côté dérisoire des souvenirs : quelques photos, une nostalgie bébête mais assumée.
Bref, j'aime !

 

Pochette surprise - 1981

Pochette surprise - 1981

A partir de 90, il est passé à autre chose, plus rock. Ça m'a moins plu.
Et en 94, il sort "les naïves", avec le morceau "Jacobi marchait". Il retrouve cette veine des années 80, petites histoires, personnages attachants (ou repoussoirs !).
Je suis même allé le voir en concert, moi qui ai horreur de la foule !
A nouveau, changement de cap, je ne le suis plus.
Jusqu'à "Ma Marseillaise" en 2006 (mais je n'aime que ce morceau sur le disque !) et puis son disque ImMortel (I'm Mortel ?) en 2014, plus "dans mes goûts".
Après Gainsbourg, il fallait oser, et c'est une réussite.
Pas de "sang impur" là-dedans, et me voilà réconcilié avec cette mélodie, cet hymne à la douceur de vivre.
Merci Monsieur Couture pour vos chansons qui, elles aussi,
"donnent un peu de lumière les jours de pluie."

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Publié le par Eu e o Narcisse

* Nos vacances en Grèce

mardi 16 avril 2019

mardi 16 avril 2019

Cette seconde nuit à Nauplie ne fut guère plus longue que la précédente. J'avais pourtant trouvé un stratagème pour masquer les lumières, mais ça n'aura pas suffi.
Le petit déjeuner n'est servi qu'à partir de 8h30, on a largement le temps de préparer les valises : on est censé rendre la voiture à 11h à Athènes, ça pourrait être un peu juste !

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Sur la route, nous nous sommes arrêtés pour faire le plein sans acheter de sacs d'oranges ! Pourtant il y a des orangers à perte de vue…
11h20, arrivée chez Europcar : "No problem !"
Nous qui ne voulions pas conduire dans le centre d’Athènes... on ne s'en est pas mal sorti !
Comme nous sommes un peu tôt pour rejoindre l'hôtel et qu'il est presque midi…

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Notre chambre n'étant disponible qu'à partir de 14h, nous nous installons au Kalamaki, bar-resto rue Drakou.
Brochette de porc très goûteuse, frites à l'huile d'olive et aux herbes (de Provence ?!). Ananas grillé arrosé de miel et cannelle pour elle, pas de dessert pour moi. Juste une bière !
Ce n'est pas le Kalamaki Bar de Kolonaki repéré sur le blog d'Hélène mais celui de la rue Drakkou, tout aussi bon !
Pas cher (notre addition s'élève à 17.70 € !) et un régal !

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Puis nous remontons en métro jusqu'au White Lotus Hotel. On nous a gardé la même chambre : délicate attention réservée aux plus de cinquante ans ?
Sitôt installés, nous repartons en chasse.

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)
un petit air des Beatles...

un petit air des Beatles...

... et de Pink Floyd !

... et de Pink Floyd !

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)
Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)
Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Nous retournons flâner dans les rues d'Exarchia pour prendre le temps de découvrir encore du street art et de nouvelles devantures de librairies.
Envie de retourner dans ces petites rues piétonnes, qui m'avaient marquées par les affiches collées sur les murs, les tags, les escaliers...

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)
En terrain connu et amical...

En terrain connu et amical...

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Nous longeons le palais présidentiel et assistons par hasard à la relève de la garde, rue Irodou Attikou : 100 m en 10 min pour faire la relève !
Derrière le parlement grec, le Jardin national, le jardin public incontournable à Athènes.

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Nous le traversons ensuite en diagonale pour nous diriger vers l'imposante enceinte du Stade Panathénaïque ou Kallimarmaro, Παναθηναϊκό Στάδιο ou Καλλιμάρμαρο, (où ont été célébrées dans l’Antiquité les compétitions athlétiques des Panathénées, que l'on appelaient ainsi en l’honneur de la déesse Athéna).
Le stade Panathénaïque a été rénové pour les premiers jeux olympiques de l’ère moderne en 1896 et aussi pour l’arrivée du marathon, dernière épreuve des J.O. de 2004. Il est construit en marbre blanc et en forme de U ce qui en fait son originalité.  L’endroit est immense.
On peut jeter un bref coup d’œil gratuitement pour voir les gradins de marbre blanc et la piste depuis la place située juste devant, au bord d'une artère très passante, le Leoforos Vasileos Konstantinou.

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)
Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Nous n'avons pas envie de  pénétrer dans l’enceinte du stade pour 5€… et surtout j'avais récupéré l'info qu’une entrée, rue Archimidous, nous permettait de pénétrer dans le parc sur les flancs de la colline Ardittou /Ardittos. Nous glanons au passage quelques œuvres de street art dans ce quartier très résidentiel de Mets / Pangrati.
Nous ne sommes pas seuls, beaucoup de joggeurs arpentent les abords. Nous sommes tout en haut au niveau du dernier rang des gradins sans avoir à payer…
De là, les vues sur l’Acropole et le mont Lycabette sont en plus très belles.

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)
Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)
Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)
Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)
Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Après avoir fait le plein de photos, nous redescendons et nous voilà nez à nez avec la porte d’Hadrien. Nous zieutons de nouveau l’Olympiéion.

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

"Happy Hour" pour 3€20 rue Kidathinéon au bord de Plaka.
Nous prenons des forces avant un arrêt shopping pour trouver des souvenirs "made in Greece" pour nos gars, en évitant les babioles et autres attrape-touristes qui inondent les présentoirs des magasins.

"Le misanthrope" ? Ça me va…

"Le misanthrope" ? Ça me va…

Je voulais aller au "Forget me not", sur la rue piétonne Adrianou : LE magasin de souvenirs à ne pas manquer dans Plaka. On y trouve divers objets créés par des designers grecs, des souvenirs 100% grecs, personnages Playmobil , T-Shirts, livres, objets de déco, bijoux… plutôt de bon goût et orignaux.

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Nous en ressortons avec un magnet en marbre avec la Chouette d'Athéna !
C'est dans une autre rue piétonne que nous trouverons les T-Shirts "100 % Greece".

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

La tour des Vents, le joyau de l’Agora romaine qui servait de cadran solaire, de girouette, de clepsydre et de boussole. Chaque côté représente un point cardinal et est orné d’un personnage flottant dans les airs, symbolisant le vent soufflant dans cette direction.

Dreyk the pirate, dont nous retrouverons encore quelques œuvres les jours suivants

Dreyk the pirate, dont nous retrouverons encore quelques œuvres les jours suivants

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Les quartiers de Monastiraki et de Psiri sont situés l’un à côté de l’autre au cœur d’Athènes avec une vue imprenable sur l’Acropole. L'occasion d'arpenter encore les rues des brocanteurs, d'admirer des fresques, du street art…

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)
Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Dans la jolie rue Pittaki, nous marchons le nez en l'air : c'est la rue des parapluies suspendus !
Qui mène droit au Little Kook, un peu “too much” quand même !

(Et nous nous en souviendrons lors du Festival Interceltique d'août 2019 !)

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Rue Esope... Ça me fait toujours bizarre de croiser mon bouquin d'histoire de 6ème à chaque coin de rue !

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Marcher ça creuse !
Il est temps pour nous de trouver un restaurant pour bien terminer notre journée et de déguster enfin une bonne moussaka.
Pour le dîner, nous nous arrêtons au resto Oineas rue Esope (Aisopou), justement au cœur du quartier Psiri, repéré dans un guide de voyage.
La décoration années 50 du restaurant est surprenante. : les pubs émaillées à l'ancienne couvrent tous les murs.

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)
Décembre 1959 ? A ta santé Picolo !

Décembre 1959 ? A ta santé Picolo !

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Salade grecque (Χωριάτικη σαλάτα)  bof : ce n'est pas la saison de tomates et le poivron arrache un peu trop.
Moussaka avec des pommes de terre (?) (μουσακάς) parfumée à la cannelle et délicieuse,
souvlaki corrects pour moi.
Sans plus, malgré les éloges sur trip-machin !

Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)
Οι διακοπές μας στην Ελλάδα* (9)

Puis, direction le lit pour une bonne nuit de sommeil !

Bon, je suis bien élevé, quand même...

Bon, je suis bien élevé, quand même...