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A chaque fois, je laisse filer le temps. Il y a des années que je me suis promis de programmer un don de sang tous les deux mois. Ça devrait être simple : je suis en vacances tous les deux mois !
Cette fois encore, c'est eux qui m'ont appelé. Et comme chaque fois, j'ai dit oui tout de suite. Donc ce mercredi 12 janvier, 11h40.
Tout se passe bien comme d'habitude, le médecin toujours aussi peu souriant.
L'infirmière est débordée car le covid passe aussi par ici, mais prend le temps de plaisanter.
En fin de don, elle nous rappelle les consignes, et notamment d'appeler si on est malade dans les 15 jours.
Moi : "Du covid aussi ?"
Elle : "Oui."
Moi : "Et le don sera détruit ?"
Réponse embarrassée : "C'est un médecin qui prendra la décision, ça dépend des dates…"
Heureusement que ça ne se sait pas ! On nous annonce que la moitié de la population va se le chopper d'ici deux mois, ce qui pourrait signifier quelques milliers de litres de sang à la poubelle, sans compter la gabegie de plastique ! Pas de quoi déclencher des vocations, mais faire flipper tout les gens qui ont besoin de transfusions !

sur l'Instagram de Jack

Bonne fête Rémi !

Mes mots rient.

Et voilà, j'ai épuisé le dictionnaire et les encyclopédies pour enfants pour lesquels Emile Bravo a dessiné dans sa jeunesse : 198 mots tout de même depuis début 2017, de "aimer" à "yaourt".

Ce n'est pas le genre de nouvelle qui me contrarie : j'avais déjà trouvé un moyen de me relancer en 2017 et 2021. Et puis les mots, les dictionnaires font partie de ma vie. A l'école d'abord, où mes élèves sont censés en assimiler 1000 de plus chaque année ! Dans ma vie personnelle ensuite, où je me mets souvent en rogne (dans ma cuisine) en écoutant la pauvreté du langage utilisé à la radio et la fainéantise des journalistes qui ânonnent en boucle les derniers mots à la mode. (Et encore, je n'écoute que France Inter et France Culture !)

Je vais donc poursuivre cette rubrique (sous un autre nom) dès la rentrée de septembre avec d'autres. Car si les mots (maux ?) risquent de s'envoler un jour (perte de mémoire ?), les écrits, eux, sont bien censés rester…
Avec bien évidemment un fond de mauvaise foi atavique.