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Il y avait bien longtemps que je n'avais pas attendu les vacances avec une telle impatience ! Même mes élèves sont sur les rotules…

De toute façon, même malades, nous ne nous arrêterons plus qu'à l'agonie. Le Sénat propose de nous infliger trois jours de carence. Déjà qu'on essayait de tenir pour ne pas emmerder nos collègues avec 7 élèves de plus chacun(e) ! (Peu de remplaçants…) Nous allons pouvoir – comme nos élèves – faire profiter tout un chacun de nos miasmes. J'imagine le taux des infections nosocomiales dans les hôpitaux…

L'année se termine en beauté : Michelle est à nouveau arrêtée – après une courte reprise : elle a la crève.
Et voilà qu'on nous énerve avec un questionnaire (et même deux) de plus sur les rythmes scolaires !

J'ai du mal à comprendre la majorité des parents de mes élèves qui trouvent leur enfant plus fatigué que sous la semaine des quatre jours. C'était il y a quatre ans, leur gosse n'était pas scolarisé ! Il s'en trouve deux pour le reconnaître, mais ce ne sont pas mes préférés : comme quoi on peut être con sans être bête. (Ce qui est aussi mon cas sans doute, puisque je suis d'accord avec ces deux-là, je ne sais pas si vous me suivez…)

L'année se termine, c'est vite dit. Depuis l'âge de trois ans, je compte en années scolaires, n'étant jamais sorti de cette institution qu'une année, le temps de faire le pingouin.

Je retrouve avec plaisir Thierry au marché de Noël du Bout du Monde. Il me met en tête un nouveau défi, de quoi me motiver pour ce blog ! (Vous en entendrez parler en 2018.)

Bon, Noël, je m'en tape un peu maintenant que mes gars sont grands. Relisez décembre 2015 et 2016 si vous n'avez rien de mieux à faire !)
Entre deux réveillons, je visionne les photos de 2017, et je gribouille cette rétrospective un peu vaine, occasion surtout de citer Charlie.

Lui-même est plus ambitieux dans le dernier numéro de l'année : carrément 1992 – 2017 !

2017 : intro
2017 : janvier
2017 : février
2017 : mars
2017 : avril
2017 : mai
2017 : juin
2017 : juillet
2017 : août
2017 : septembre
2017 : octobre
2017 : novembre
2017 : décembre
2017 : et après ?
Bonne année 2018 !

Samedi 6 août, la flemme de faire la bouffe, alors allons dîner à la Taverne ! On se pointe tôt : les places sont chères !

Divine surprise : je retrouve mes "gribouillis" de l'an dernier trônant à la caisse ! Ça me motive, je me mets au "travail", écriture automatique tout en faisant la causette, et en attendant les Saint Jacques.

Il y a déjà foule en ville en ce deuxième jour. Un groupe de rock fait sa balance au bar d'à côté. Les "jeunes" sont venus avec nous. On est bien.
Le repas se termine – et ma feuille aussi. Pas de dessert pour moi, cette fois.

On libère les places, il y a la queue pour dîner. Notre table est investie aussitôt. Il y a la queue à la caisse aussi.
Et voilà-t-y pas qu'une jeune recrue un peu stressée – il y a de quoi, ça dépote ! – chiffonne nos sets pour les emporter à la poubelle ! Mon orgueil en prend un coup !

Bon, tant pis : allons nous balader un peu. Les "jeunes" nous lâchent. Il y a du monde partout mais peu d'animation : c'est la pause dîner.

Quelques groupes, tout de même, au pavillon de l'Australie et de l'Acadie, mais pas de quoi rester les écouter !

Vers 22h, on se retrouve devant la Taverne. Le groupe d'à côté entame "Whatever you want" de Status Quo, et ça n'impressionne même pas les "jeunes" que je connaisse ça !

On se rapatrie vers la voiture garée à l'hôpital. Une petite pensée pour Chef. On fait des heureux en partant : les places de stationnement commencent à être très recherchées elles aussi !
Allez, on se couche tôt : demain, il y a Grande Parade !