Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

musique

Festival Interceltique de Lorient 2017 (1)

Publié le par Narcisse

Jour 1. Enfin, plutôt 2 !
J'ai snobé le premier jour, mais le deuxième, j'y suis. Dès 14h, même.
Direction "le pavillon de la Bretagne", c'est le groupe Liù qui officie.
Chant (en breton et en…?), guitare électrique, guitare électroacoustique. Un super son. Le chanteur a de la voix… mais les paroles, je m'en fiche toujours autant !

Trio Liù au Pavillon de la Bretagne - samedi 5 août 2017

Trio Liù au Pavillon de la Bretagne - samedi 5 août 2017

Les ambiances sont bien installées par les guitares. Le chanteur joue aussi des percussions. J'apprends à l'instant (enfin, mardi 8 août, en écrivant ceci) qu'il s'agit d'une calebasse et d'un kayamb. Ça relance bien les morceaux, ça complète parfaitement l'ambiance.
Et pour une fois, la chance nous sourit : on a vu le set (presque) en entier !

Ça enchaîne avec Tribal Jaze : caisse claire et percus, accordéon, et un saxo baryton excellent. C'est propre, pêchu, fait pour danser.
Mais moi, l'accordéon et la danse…
Nous continuons notre tour. Pas grand chose à se mettre dans l'oreille à cette heure. Alors nous écumons "la fête à neuneu". C'est comme ça que j'appelle l'enfilade de stands qui proposent fringues, chaussures, spécialités gastronomiques ou alcoolisées, bijoux, bouquins et autres gadgets et bibelots.

Il n'y a pas que moi à souffrir des lombaires...

Il n'y a pas que moi à souffrir des lombaires...

Nous craquerons pour de l'andouille de Guémené (maison Rivalan - Quidu), mais d'abord nous fonçons vers la Taverne, histoire de prendre nos marques.
Bientôt passent Maryline et Didier qui font aussi leur tour. En fidèle lectrice, elle nous demande la conclusion de notre "voyage à Nantes"…
Puis nous achevons notre tournée des stands avant de nous rentrer.
Demain, lever 5h45 pour tout le monde : Chicken et Mathilde doivent être sur le pont à 7h pour accueillir les groupes qui viennent pour la Grande Parade !

Festival Interceltique de Lorient 2017 (1)

Alors tant pis pour le groupe Fleuves que nous avons aperçu à la Taverne, en train de faire sa balance pour le soir. Je suis allé à la pêche sur Internet, et leur son me plaît beaucoup : clarinette, basse, et puis ces claviers puissants. Je les écouterai donc chez moi !

Festival Interceltique de Lorient 2017 (1)

Jour 3
D'habitude (relisez 2015 et 2016), nous ratons les vingt premiers groupes du défilé. La parade commence à 10h, et on ne se pointe jamais avant 11h.
Cette année, nous sommes en ville depuis 7h ! Alors que faire en attendant ? Boire un café ? (Je n'en ai eu qu'un ce matin.) Tous les bars sont fermés… sauf la Taverne ! Mais en fait non : un des fils de la patronne est "juste" en train de faire le ménage de la rue !

Chapeau ! (Taverne du Roi Morvan - dimanche 6 août 2017, vers 8h00...)

Chapeau ! (Taverne du Roi Morvan - dimanche 6 août 2017, vers 8h00...)

Et nous assistons partout au ballet (balai ?) du grand nettoyage quotidien. Je plains les riverains : musique jusqu'à 2h, nettoyage dès 7h (et même peut-être plus tôt) !
On se rapproche du parcours du défilé, et j'ai enfin droit (vers 9h) à mon café, du côté du départ du défilé.

Tout est prêt : ça peut commencer !

Tout est prêt : ça peut commencer !

La parade commence à l'heure et se déroule - selon moi - comme d'habitude. Ce n'est pas que je m'y ennuie (au contraire) mais j'ai du mal à trouver de nouveaux sujets de photos.

Ceci dit, je ne boude pas mon plaisir !

Ceci dit, je ne boude pas mon plaisir !

Pourtant, la chasse aux berniques est peu fructueuse...

Pourtant, la chasse aux berniques est peu fructueuse...

Comme un petit air...

Comme un petit air...

.. de déjà vu !

.. de déjà vu !

12h45, le dernier groupe démarre de l'entrée du port. Rituellement, c'est le bagad des pompiers qui clôt la parade.
Nous prenons un chemin de traverse pour rejoindre la Taverne avant que la foule n'envahisse tous les restos.

Cabillaud, et rost er forn pour moi

Cabillaud, et rost er forn pour moi

Et ma petite dédicace désormais traditionnelle

Et ma petite dédicace désormais traditionnelle

14h, nous voilà au jardin des luthiers. C'est l'endroit le plus calme - malgré les centaines de festivaliers - et le plus agréable du festival, idéal pour une petite sieste, allongé dans l'herbe au soleil (un peu intermittent cette année), au son du bagad de Cap Caval, puis de celui de Briec.
Au moment où c'est le tour du Cercle Brizeux, on bouge : j'ai fini ma sieste musicale, et puis moi, la danse…

Festival Interceltique de Lorient 2017 (1)

C'est le bon moment pour visiter l'exposition d'œuvres d'artistes "celtiques" à l'Hôtel Gabriel. Quelques bonnes surprises. Ma collègue Aurélie - bénévole comme chaque année - est également enthousiaste.

Ça, ça me parle...

Ça, ça me parle...

et ça aussi !

et ça aussi !

Il est l'heure d'aller chercher une place sur le parvis du "Grand Théâtre" pour assister au "Triomphe des Nations Celtes", joyeux bordel où tous les groupes se mélangent - par catégorie, tout de même ! - pour interpréter un morceau d'ensemble, toujours le même. Ce n'est pas très émouvant musicalement parlant - la journée a été longue pour eux, et la bière l'a rythmée - mais toujours impressionnant, visuellement et du point de vue du volume sonore. "Tonnerre dans du roseau", Souchon a trouvé là une image bien parlante.

Sur fond de fête foraine !

Sur fond de fête foraine !

Manque de bol, la sécurité a imposé un changement, et nous sommes un peu loin. J'apprécie quand même l'effet de masse sur la place de l'Hôtel de Ville.
D'autres l'ont mauvaise…

Festival Interceltique de Lorient 2017 (1)

Ouest France - dimanche 6 août 2017
(Pour le détail, allez voir .)

Allez, on se rentre : ça fait treize heures qu'on tourne !
Je sais déjà que ma moisson de photos sera faible. Qu'importe ! C'est une journée toujours aussi agréable.
D'autant qu'en tant que "local", je sais par où passer pour éviter de me retrouver coincé au milieu de la foule.
Demain - lundi, enfin avant hier quoi, vous suivez ? -, relâche ! Pour revivre ça en l'écrivant.
Et puis ils annoncent la plus belle journée de la semaine : il est temps de retourner à la plage, sinon je ne pourrai pas frimer devant mes collègues dans quelques semaines !

My song : The Beatles

Publié le par Narcisse

Pervers Pépère - Gotlib

Pervers Pépère - Gotlib

Quand serai-je complètement dépassé par la technique ? J'ai peur de la prochaine innovation en matière de supports musicaux !

Les Beatles, j'ai dû les entendre à la radio. Mais mon souvenir le plus ancien reste celui de ma grand-mère (Venez dans ma classe, vous en entendrez souvent parler ! ) me disant "Tu devrais aller chez le coiffeur, on dirait un "Beatles !"

En 77, en vacances chez Serge, je craque une partie de ma paie du "tabac" dans "Hollywood Bowl", l'un des deux disques "live" officiels des Beatles à ce jour. (J'ai acheté l'autre l'année suivante, "Live in Hamburg", une merde… enfin, plutôt un avant goût d'archive…)
Donc je (re)découvre les Beatles par leurs quasi-débuts : les chansons de 60 à 65.

The Beatles at the Hollywood Bowl / Live in Hamburg

The Beatles at the Hollywood Bowl / Live in Hamburg

A la rentrée 77, je suis en seconde, avec "Paulo" (on aimait bien se donner des surnoms). Lui, c'était pire : il avait un disque de chansons des Beatles… par "The Carnabies", ou un truc comme ça.

Carnaby Group - The Beatles

Carnaby Group - The Beatles

Bref, des reprises. Un jour, en cours d'anglais avec Madame L-M (J'aimerais bien écrire son nom parce que je m'en souviens mais ça ne se fait pas), elle annonce qu'elle va nous apprendre une chanson. Elle passe le morceau. Tollé de ma part (et de Paulo et d'autres) :
"C'est nul ! Vous n'avez pas autre chose ?
- Qu'est ce que vous vouliez ?
- Autre chose !… Les Beatles
- Mais ce sont les Beatles, Monsieur L. !"

(Ben là ceux qui me connaissent me reconnaîtront !)
La honte ! C'était "When I'm 64"… que j'ai dû chanter 50 fois dans les années 80 avec Picolo !… et à Chef en 2012 !

La partoche de Marc !

La partoche de Marc !

Entre 1979 et l'Ecole Normale, j'ai pu me payer (presque) tous les disques des Beatles, et connaître leur répertoire par cœur. En commençant par "l'Album blanc" qu'on écoutait avec Jacques chez Alain (Ouais ben tapez "Jacques" dans la recherche).
En 1983, je décide d'apprendre à jouer de la guitare (à cause de Picolo). J'achète un song book des Beatles ! Plus quelques livres qui racontent l'histoire de ce groupe qui n'existait déjà plus depuis longtemps (Bon, 10 ans, aujourd'hui, ça ne me paraît pas si long !) quand j'ai commencé à vraiment les écouter.

My song :  The Beatles

Les années ont passé. De vinyl en K7, puis en CD, j'en suis aujourd'hui aux fichiers numériques.
Depuis avril, je me suis mis en tête de numériser - enfin ! -  tous mes CD : il faut dire que le lecteur donne des signes de faiblesse. Et la platine disque est à la cave, courroie bouffée par le temps !
J'ai revendu mes vinyls une misère sur Le Bon Coin il y a 4 ou 5 ans.
Et voilà qu'on annonce la fin du mp3 ! En plus il paraît que le son est trop compressé. De toute façon vu l'âge de mes oreilles - et du reste ! -, j'ai de toute façon un peu de mal à saisir toutes les nuances des morceaux (sans parler de l'installation de ma chaîne, dans un appartement riquiqui). (A l'occasion, faites un test d'audition sur Internet, ça vous donnera l'âge de vos oreilles, et une idée des fréquences que vous ne percevez déjà plus !)

My song :  The Beatles

Mais je me pose tout de même une question : jusqu'à quand aurai-je le courage et l'énergie de passer d'un standard à l'autre ?
Les "puristes" m'ont toujours gonflé ! (Sauf Chris, - cherchez ! - qui en 1983 attendait le CD avec impatience, et n'achetait donc aucun vinyl !) Alors le retour du vinyl me fait doucement rigoler.
"Le son est plus profond, plus chaud…"
Sur quel appareil ? Dans quelles conditions ?
J'ai le souvenir de mon album "imagine" de Lennon, acheté en juillet 1978, et "ruiné" lors de la boum du "tabac" en août de la même année à force de passer sur le tourne disque de ma frangine. (On avait peu de disques !) Les craquements, c'est votre pied vous ? Et de poser une gomme sur le bras du tourne disque pour qu'il "encaisse" la rayure, et qui sinon rejouera les trois mêmes notes indéfiniment ! A moins de prendre un soin de maniaque - et j'en suis un ! - de ses disques, de son diamant, de la qualité de sa chaîne stéréo - dont la valeur est celle de l'élément le moins fiable -, de la pièce dans laquelle on l'installe (je vis dans un F3 bis), il faut bien se faire une raison. Vos oreilles - comme les miennes - vont vieillir. Savez-vous qu'on diffuse dans certains lieux en Grande Bretagne des sons que l'on ne perçoit plus après 30 ans ? (Et même avant pour peu qu'on se soit "farci" des mp3 à fond dans l'I-Pod-Pad-Phone pendant trop longtemps !)
Les nuances d'une musique nécessitent un matériel irréprochable. Avec mon casque Sennheiser de moyenne gamme, j'ai découvert après dix années qu'un morceau de Pat Metheny "cachait" des interventions musicales que je n'avais jamais entendues ! (Après 150 auditions dudit morceau, "Last train home" mon tube du sieur.)

My song :  The Beatles

Pour en revenir - c'est pas trop tôt - aux Beatles, ma période préférée est 1966-1969, de "Revolver" à "Abbey Road". J'oublie volontairement "Let it be", à ranger lui aussi dans la case "document historique". (Sinon, j'ai dû parler déjà du jour où j'ai vu le film au Merville en 1979… Cherchez mieux !)

Paris - 30/07/2014

Paris - 30/07/2014

Bref j'ai numérisé mes CD, et suis parti pour un "revival" : j'en ai déjà 7h37 dans l'ordi - et mp3 ou pas, je ne boude pas mon plaisir !

Lorient - Samedi 3 juin 2017

Lorient - Samedi 3 juin 2017

My song :  The Beatles