Je connais Don Camillo.
Je le trouvais rigolo.

Je connais Don Corleone.
J'aimais bien Brando Marlon.

Je regardais Don Diego
se déguiser en zorro.

Et dans Mad, c'est Don Martin
qui n'engendrait pas le spleen.

Mais non, vraiment, Donatien,
ce prénom ne me dit rien !

Ce morceau est pour moi une sorte d'énigme. A qui ces pointures du jazz ont-ils voulu plaire ? (oui, à moi, déjà, mais c'est peu…)
Trop "soupe" pour les jazz-fans, les purs et durs. Ce "refrain" entraînant, sorte de gimmick pour radios- boîtes-à-tubes.
Mais il y a un souci : comment vous dansez sur un morceau à neuf temps, vous ? Tu essaies, tu essaies, impossible : il y a toujours ce temps "de trop" !
Ça fait des années que je cogite pour savoir comment faire évoluer mes élèves dessus. (Pour la fête de l'école ?…) Ça s'y prête : c'est pêchu, joyeux - si tu vires au montage le passage "solo de guitare" un peu trop jazz pour "mon" public…
Mais comment faire avec ce neuvième temps infernal ?
J'avais pensé inventer des paroles (genre "l'école est finie"), parce que les enfants n'ont pas ces réticences sur le rythme. J'avoue que je sèche. Un jour, peut-être…
Mais quand le lecteur de clé USB  de la bagnole tombe dessus - au hasard -, je chante avec les instruments, guitare un coup, un coup basse, mais c'est parce que je le connais par cœur !
Je ne sais pas s'il aura vos faveurs (et je m'en fous : c'est MON blog !!). En tout cas, il a au moins une vertu : me filer la patate pendant sept minutes trente-quatre !
Si la musique, c'est avant tout de l'émotion - enfin, c'est ma définition… -, pourquoi se priver d'être joyeux de temps en temps ? Même pour un pessimiste impénitent ?!