Un été, amarrée basse #35
Hubert Mounier - Ne m'oublie pas
Bande dessinée, musique, photo, street art, école, et le reste
Hubert Mounier - Ne m'oublie pas
Nous avons abordé ces vacances d'été avec l'espoir de "bouger" un peu. Oh, pas trop loin : les conditions changent tous les jours, pas question de programmer un séjour au Portugal ou en Grèce, beaucoup vont s'y ruer et je n'aime pas la foule. Et puis je n'ai pas (encore…) testé le coton tige dans le nez mais c'est une expérience dont je souhaite me passer.
J'avais donc proposé une petite escapade à Paris. Depuis l'an dernier, mes envies de photos ont un peu évolué, et puis il y a cette "ceinture verte" qui nous tenterait bien. Mais là aussi, refroidi par la généralisation du port du masque, je renonce.
Et plus près, quelques jours entre Quimper et la Pointe du Raz ?
Chaque jour qui passe apporte son lot de mauvaises nouvelles, je me résigne à rester à Lorient. La météo est à chier mais une petite fenêtre mi-juillet nous permettra tout de même d'aller trois fois à la plage ! Et puis ça n'empêche pas de "tourner" un peu dans le coin. Le festival photo de la Gacilly et le street art à Redon nous ont enchantés.
Cette première moitié des vacances nous emmènera également à Port-Louis, à la Poudrière et même à Hennebont. Rien d'exotique mais de belles découvertes de "gribouillis de rues". Ces balades de proximité ne font que repousser le problème : qu'est-ce qu'on pourra bien faire pendant les week-ends à partir de la rentrée ?
Le 28 juillet, nous avons donc arpenté les rues de Port-Louis où, en plus du street art, j'ai collecté quelques détails qui m'ont paru dignes de figurer dans ma photothèque.
Sur les remparts de la citadelle, un étrange vestige dont la fonction paraît assez évidente.
Nous ne sommes pas les seuls à subir une pandémie : les statues sur les églises de Port-Louis ne semblent pas en très bonne santé non plus.
Un·e émule du Cyklop ?
Le mois de juillet se termine déjà et les sorties de ces trois premières semaines de vacances parviennent à ne pas me faire sombrer dans la déprime. De belles choses vues, qui ne m'auraient sans doute pas beaucoup ému il y a 20 ans. Heureusement aujourd'hui je me contente d'assez peu.
Profitant d'un dépôt de vieux livres chez Bookhémisphères (dont je suis ressorti avec ce petit bouquin tout en longueur, bel objet qui complète magnifiquement une collection que je cherche pourtant toujours à "désherber"…), nous avons à nouveau fait un tour dans la ville d'Hennebont.
Je souhaitais vérifier s'il y a quelque chose à voir le long du Blavet mais en aval, en direction de la rade de Lorient. Bon, pas grand chose, mais la balade nous aura au moins donné l'occasion de monter sur les remparts que nous avions toujours snobés jusque là.
Au pied des remparts, un "jardin voyageur" (ou plutôt quelques plantes rudérales ?)
Un riverain s'est donné du mal pour m'apporter des connaissances sur les plantes, mais je doute de ses infos…
Bel objet. J'avais fait une belle collections de heurtoirs à Morlaix.
Hennebont ne paraît pas non plus (comme Lorient) en bonne santé économique : les boutiques fermées se succèdent mais pourquoi Non ? Je participe moi aussi à la bonne santé d'Edouard et de ses concurrents au détriment du petit commerce. Alors je conçois qu'il est paradoxal de s'apitoyer sur la mort des centres villes et de retirer une satisfaction du témoignage si photogénique de cette décrépitude.
Nous n'avons trouvé que peu de street art. Hennebont est pourtant la ville de Gwenaël Dréan, alias Joe Nutz ! J'en reparlerai au moment du bilan d'août
Et ce 4 août, me voilà pile-poil à mi-chemin entre l'école et l'école. Rien d'extraordinaire donc, mais pas de quoi se flinguer non plus !
Nous aurons également bien profité de la possibilité de fréquenter quelques restos, je leur rendrai hommage à l'approche de la rentrée.