10 résultats pour “Oplo Ntino”

J'ai passé 12 heures au centre ville !

Donc ce samedi 3 juin 2023, nous avons fait des allers-retours incessants entre l'expo Jumble dans la galerie Nayel et la chasse aux œuvres posées en ville.

L'espace de la galerie est assez vaste. De nombreux artistes sont exposés au mur : je reconnais Matt_tieu et ses autruches, Jean Moderne (RCF1) et ses fantômes, Naga, Kelu Abstract, Petite Poissone, Shepard Fairey, et même un Vihls et un Hopare dont nous avons pu admirer le talent à Lisbonne l'été dernier.  

Il y en a aussi que je ne connaissais pas :  Raf Urban, Fkoood, et puis d'autres qui m'intéressent moins.

Trois artistes sont également à l'œuvre "en live" : Sébastien Bouchard, Kelu Abstract et Horss que je ne connaissais pas non plus.

Plusieurs animations sont prévues : atelier déco de baskets avec Kar Liopé, danses urbaines, skate board…
Le lieu est plutôt chaleureux, Virginie et Pascal, les organisateurs, sont aux petits soins.

C'est d'ailleurs "Monsieur Pascal" qui m'indique qu'une fresque est en cours à l'entrée du parking. Nous ressortons donc.

L'œuvre de Raf Urban est en effet déjà bien avancée. Il travaille dans des conditions précaires : il n'a aucun recul sur son travail car c'est un ballet incessant de bagnoles qui entrent et sortent du parking, avec des conducteurs pas toujours "bienveillants" ("Ils font ch… ceux-là !"). Il ne dispose donc que d'une bande d'à peine 80cm de large.

Le fond géométrique est terminé, le passage des premiers pochoirs également. Il lui reste un passage en noir, et voilà qu'il me sollicite pour l'aider à le positionner ! Fier comme un paon, je me concentre avec application sur cette tâche.

Pendant qu'il travaille, nous commençons à discuter avec une femme qui prend également beaucoup de photos (et même des films). Elle fait apparemment partie de l'organisation du "Mur de Rennes". Nous parlons street art, des villes plus ou moins favorables, du statut de Lorient là-dedans. Nous la retrouverons plusieurs fois au cours de la journée, dans la galerie et dans les rues : nous chassons le même gibier !

Vers 12h30, l'artiste a terminé, et je me maudirai de ne pas lui avoir beaucoup parlé alors que j'avais pas mal de questions sur ses motivations, ses centres d'intérêt, sa technique de réalisation des pochoirs (en papier assez épais), les lieux où voir ses œuvres… et ne serait ce que le nom de la femme représentée !

Après un "Clos Margaux" toujours aussi agréable et délicieux, nous retournons dans la galerie.
Près de l'entrée, Horss peaufine le portrait géant d'un vieil homme avec une minutie extrême. J'apprends sur son site qu'il s'inspire d'une photo d'un vieux marin breton par Wilfried Thomas. C'est très impressionnant.

Dans le milieu de la pièce se dressent deux espèces de "totems" à quatre faces censés accueillir chacun 4 réalisations.
Sur celui du fond, Fkoood, un autre inconnu de moi travaille sur un motif floral dans des tons bleus et orangés.

Sur une autre face, Kelu Abstract a déjà terminé deux pochoirs que je n'avais jamais vus. Celui du haut est très expressif, une femme qui nous défie du regard.

Sur une troisième face, Sébastien Bouchard réalise également un portrait de femme à sa manière habituelle. C'est très esthétique et minutieux, et fascinant de l'observer : mais comment décide-t-il qu'il a fini ?

Sur le second "totem" près de l'entrée, Raf Urban a commencé un profil de femme au pochoir, et Kelu Abstract en réalise simultanément deux que j'ai déjà vus : un à Paris et au Courégant, et ce "cri" si impressionnant réalisé aussi aux couleurs de l'Ukraine dans le quartier de la Butte aux Cailles à Paris.

Là aussi, je vais passer un bon moment à observer la technique et les pochoirs (de carton) si finement découpés.

Sur une autre face, Kar Liopé commence lentement sa réalisation par un fond blanc. Je ne la verrai pas achevée, mais elle aime apparemment prendre son temps : je l'avais déjà remarqué l'été dernier dans l'autre local provisoire de Jumble.

A un moment, je remarque un ado aussi passionné que moi - mais avec moins de retenue - en train de reproduire sur son carnet un des pochoirs de Kelu Abstract ! Un  futur street artiste ?

Je ne verrai pas si la quatrième face de ce "totem" sera occupée elle aussi mais sur le premier, le duo Oplo Ntino vient accrocher une ribambelle de Schtroumps et les cartes des lieux où ils en ont posé à Vannes et Lorient. Carte plus à jour désormais car ils vont en poser au moins trois autres…

... dont un grand dans l'entrée de la galerie…

... alors que sur le mur qui fait face à l'entrée, Naga s'est lancé : mais pour lui aussi, il faudra que je retourne dans ce lieu que j'apprécie peu pour admirer sa fresque achevée.

Au prochain épisode (demain) : nos découvertes sur les murs de la ville.

Une folle journée à Lorient (1)
Une folle journée à Lorient (2)
Une folle journée à Lorient (3)
Une folle journée à Lorient (4)

Ce dimanche 5 novembre 2023, la météo est très incertaine, sorte de "queue" des tempêtes Ciaran et Domingos de sinistre mémoire. Bon ben juste un tour en ville, alors, histoire de prendre l'air.
Garés près de l'Hôtel Gabriel, nous commençons par le Péristyle. Tiens un nouveau Maštabilo, je découvre qu'il date de dimanche dernier.
Et que le "british gentleman" de artjean13 qui était là a lui aussi disparu ! (relire ici en octobre) Le gougnafier de collectionneur-égoïste (ou cupide, ou les deux ?) aurait-il encore frappé ?

Le collage de Maštabilo me semble assez ésotérique : c'est dû à mon manque de culture car…

… il est inspiré (l'humour en plus) par le "Saint Jérôme lisant une lettre" de Georges de La Tour !

Arrivés sur le quai des Indes, nous voyons qu'il y a du nouveau de l'autre côté du bassin sur le quai de Rohan. A côté du Neptune (que je vois ici depuis le 1er mars 2021 mais dont je n'avais trouvé l'auteur nulle part), un beau galion a été ajouté, en respectant à la fois le dieu de la mer et le Schtroumpf du duo Oplo Ntino.
Et voilà que j'apprends qu'il est signé Jimmy Stick… qui vient de finir cette fresque marine (il écrit "il y a un peu plus d'une an" ? Euh, plutôt deux !) et était donc le réalisateur de ce magnifique Neptune !

Le mardi 14 novembre, en rentrant de l'école (je me suis porté volontaire pour encadrer les jeux de maths dans la classe de ma dirloche qui en manque, de parents volontaires), je repasse devant ce graffiti que j'avais déjà vu. Non qu'il me plaise plus que ça mais les petites feuilles qui commencent à le recouvrir sont du plus bel effet.

Le mercredi 15 novembre, petite virée à Quimperlé. Tiens, Fast Freak est passé ici récemment, je suis sûr que ses Play-mobil® n'étaient pas là en mai dernier.

Le dimanche 19 novembre, il est temps de sortir un peu Chicken trois semaines après son accident de basket. Pour une balade en béquilles, quoi de mieux que "la Base" et son terrain plat. Pendant qu'il avance lentement, je vais faire un tour du côté de la "fresque marine" derrière le K4. Pas grand chose de nouveau à priori…

Quand même, ce beau portrait de Kirsten Neuschäfer (une navigatrice sud-africaine) par Sphiza Montanhas dont j'avais déjà vu d'autres chouettes portraits à Lisbonne en 2022 et à Porto en juillet de cette année : mais qu'est-elle venue faire ici ?

Je fais mon petit tour des lieux. D'autres petits trucs moins intéressants, et puis en rejoignant Chicken, j'aperçois derrière un arbuste une réalisation caractéristique de Kar Liopé : je suis presque sûr qu'elle n'y était pas la dernière fois que je suis passé par ici, mais comment la végétation aurait-elle pu pousser aussi vite ?

Nous reprenons la voiture pour rentrer car Chicken commence à fatiguer avec ses béquilles. Je décide de faire des détours par les rues du port avant de le ramener. Rue Maurice le Léon, j'aperçois un nouveau truc.

"Love-hate" par Small Axe, juste à côté de son monstre de Frankenstein, inspiré par Robert Mitchum dans "La nuit du chasseur" de Charles Laughton. Je le trouve moins réussi que ses pochoirs habituels.

Et rue Henri Estier, nous tombons sur "une mine d'or" qui date apparemment du 15 août 2023. Il s'agit d'une sorte de terrain vague juste à côté des ateliers vides que j'avais réussi à visiter le 14 mai. Des barrières assez symboliques interdisent l'accès à ce qui ressemble à un dépôt de chantier. Je ne suis pas retourné dans les ateliers : une machine tourne pour je ne sais quoi faire : ça va bouger par-ici. Lorientais qui tombe sur cet article, il est peut-être encore temps d'y faire un tour !
Bon, je me contenterai du terrain vague.

Sur la gauche, portrait quelque peu démoniaque mais très réussi par un Ben Alpha que je ne connaissais pas..

Sur le côté du bâtiment, Hektor a réalisé une pause-clope, et graffiti pas si moche par Mert.

Juste à côté, autre graffiti par Salgos et démon par les Oides.

En face sur un autre bâtiment, et malgré les algecos, têtes très reconnaissables par Fast Freak.

Les ateliers ont en effet été nettoyés, j'avais remarqué en mai à l'intérieur une grande quantité d'extincteurs. J'epère qu'ils sont réutilisables : le gaspillage m'horripile de plus en plus. J'en oublie d'y poser une Braiz.

J'avais dans un premier temps pensé à Jef Graffik mais ce visage a en fait été réalisé par a2salab, autre inconnu pour moi.  

Autre inconnu, Rise avec ce portrait très coloré qui me rappelle les posters psychédéliques en velours (!) des années 70-80.

Ezé Quiel a signé ce jeune énervé moins réussi à mon goût.

Au fond du terrain, il y a encore du beau à voir.

2.Lu (deux filles apparemment, ce qui reste rare) de ce so6crew (!) créé le temps de cette session ?

Naga, toujours guilleret et lui aussi au style très identifiable.

.crobar. (avec saucisse, lui aussi) dans un genre plus traditionnel, historiquement du moins.

Les lieux sont abandonnés depuis un bon moment car la végétation a commencé à bouffer le carrelage.

Trompe l'œil énigmatique par Jimmy Stick

Tashe (ou Sheta ?) reste introuvable sur Internet.
Je ne me suis pas trop attardé car on m'attend dans la bagnole. Nous poursuivons le tour des rues jusqu'à l'embarcadère pour Port-Louis : Chicken m'a signalé du récent.

Réalisation très picturale par Quentin Duroux, encore un nouveau pour moi. Je crois découvrir qu'il y en a un autre à Kernével, ce sera pour une prochaine fois.
Les autres rues ne révéleront rien de nouveau. Allez, il est temps de ramener enfin Chicken chez lui !

Mercredi 22 novembre, entre une visite-ravitaillement à Chicken toujours reclus et un déjeuner au Clos Margaux, passage par le centre et Passage du Blavet, sur la vitrine d'une boutique à l'abandon, le même pochoir de Small Axe toujours pas convainquant.

Après le resto, nous partons pour Lanester. Pas beaucoup de pub pour l'expo des gravures de Maštabilo, pas de signalétique non plus sur l'école de mon enfance… On finit par trouver, c'est dans un couloir, c'est très chouette. Il a aussi peint une porte pour les 20 ans de l'Asso "L'Art s'Emporte". En 2006 (?), 100 portes issues de la démolition de bâtiments vétustes de la commune avaient été peintes par un tas de gens, dont mon ancienne dirloche avec ses élèves, sous la houlette de Catherine Raoulas, puis exposées le long du Scorff. Mais bon, à force de causer avec la "Dame" très sympa des ateliers, j'en ai oublié de la prendre en photo ! (La porte…)

J'ai juste eu la présence d'esprit de prendre celle réalisée par Kar, très chouette aussi.

Samedi 25, nous repassons au centre après la médiathèque et rue de Liège, je repère du coin de l'œil ce petit caillou posé par Toe24. Une fois rentré, je cherche sur son site et je vois qu'elle en a semé d'autres. Alors le lendemain après une visite au Salon du Livre Jeunesse (qui m'a l'air de péricliter), je me dirige vers la fresque de RCF1 et L’Outsider, pour les dernières photos de ce mois de novembre…

… enfin c'est ce que je pensais, jusqu'à ce que le mardi 28, en rentrant des "jeux de société" avec les élèves de mon ex-dirloche, je passe devant le skatepark de Lanester. Bon, à part les fantômes de RCF1 (Jean Moderne), pas grand chose à se mettre sous l'objectif.