Paris, mais… (4) : Invader, Oré, Clet...
Les installations de rues auxquelles on ne peut vraiment pas échapper sont celles d'Invader : ses Space Invaders reconnaissables à leur look issu des jeux d'arcade originels, très pixelisés.
Réalisés en petits carreaux de faïence et collés en hauteur, il me vient quand même un doute : sont-ils tous réalisés par Invader ? Au vu d'une telle profusion, je pense qu'il a fait des émules. Il y en a qui prennent des dimensions assez importantes, de part l'utilisation de carrelage de plus grande taille.
Il y a aussi toutes ces autres mosaïques inspirées de personnages connus (bande dessinée, cinéma) ou tout autre motif.
Là non plus, impossible de tous les prendre en photo. Mais l'aspect humoristique et "fini" me plaît bien. Ce n'est pas le cas de tout le monde : certaines ont souffert. D'autres sont même apparemment arrachées des murs par des collectionneurs !
Oré est moins présent à Paris, mais son espèce de dragon ("Un Quetzalcóatl, espèce d'ignare !") est lui aussi bien identifiable. C'est plus ou moins toujours le même, avec quelques différences de décoration et de couleur.
Et puis il y a Clet, le détourneur de panneaux de signalisation. Il a une prédilection pour les sens interdits et les impasses.
Et nous avons découvert qu'il a un maître (ou un élève ?) en la personne de Jinks Kunst.