83 résultats pour “Bistrot à la Française”

Nous avions envie de retourner dans ce quartier aux allures de village.
Tout d'abord à la recherche de nouvelles (et d'anciennes) traces de street art dont nous savions pouvoir trouver pléthore dans ce coin-là. Nous ne serons pas déçus.

Après un petit déj léger, nous sautons dans le RER… qui se traîne jusqu'à la Place d'Italie. Résultat, il est déjà 11h30 quand nous commençons notre balade !

Enorme coccinelle de Le Long au pochoir : tout de suite, je pense à Gotlib.

La fête commence dès la rue Paulin Méry, riche en expression murale !
Nous retrouvons bien sûr de vieilles connaissances, que je reprends ou pas en photo (relire les épisodes précédents ou bien les articles de 2018).

Première nouveauté : les mots croisés façon Scrabble de Wabi Sabi : messages simples, optimistes, gais.

J'apprends ce jour que Lady Bug est nantaise. Il faudra donc y retourner pour admirer d'autres œuvres. Ses portraits scintillent même sous le ciel gris de ce matin de juillet. Le réalisme est surprenant.

Nous continuons vers la place Paul Verlaine et sa superbe piscine, cernée par toutes sortes de réalisations plus ou moins anonymes, plus ou moins réussies.
Je ne vous remets pas tous les liens vers les sites des artistes déjà rencontrés la veille : là aussi, relisez les chapitres précédents !

Tocloc : hommage à Magritte ?

Anubis par Retro

Nous retrouvons d'autres vases de fleurs de Niyaz Nadjafov, "L’amoureux caché" déjà vus à Montmartre…

… et le "Mimil" de David Selor que nous retrouvons après Porto (avril 2016), Athènes (avril 2019) et Bruxelles (juillet 2019).

 

Et puis nous tombons sur cette superbe fresque de C215 qui célèbre Florence Arthaud.
Et aujourd'hui mercredi 2 septembre 2020, premier jour du procès des attentats de 2015, je maudis l'impréparation qui m'a fait oublier d'aller voir celle qu'il a consacré aux victimes de Charlie Hebdo alors qu'on passera à deux pas le lendemain !

Un des masques mêlant inspirations mexicaines et super-héros par Noty Aroz, duo découvert à Lille et Bruxelles l'an dernier.

Un petit Bastek bien sympathique lui aussi, comme celui d'hier.

Kraken dont on n'avait vu qu'une pieuvre en 2018 du côté du Canal Saint Martin. Cette fois nous allons être servis…

Miss Tick : clin d'œil d'Invader à Miss.Tic ?
Si oui, juste retour des choses !

FKDL… j'ai l'impression d'avoir déjà vu un de ses collages mais où ?

Portraits d'habitants au 64, rue du Moulin-des-Prés par Ernesto Novo
Ah, si un des étudiants de l'école d'art de Lorient pouvait en faire autant sur mon immeuble !

Vermeer revisité par Nobad

Au-dessous de cet Invader, un petit "jardin" sauvage, signé d'un certain Tegmo (introuvable sur Internet) nous fait furieusement penser aux petits "tricotages" de Sandrine Angel dont nous n'avons encore aperçu aucun représentant. Ça ne durera pas…

Nous tombons sur notre premier Seth, accompagné par Monsieur Plus et un chat qui me dit quelque chose… (mais où donc en ai-je déjà vu un ?)

Deux gorilles rigolards inspirés par Gregos ?

Tiens au fait, je n'ai toujours rien trouvé sur les acrobates de Montmartre…

Et soudain Eugène Barricade ! Il a phagocyté la rue ! Je connais ce nom et pourtant…
Ah mais oui : c'est ma dirloche préférée qui m'en avait parlé il y a deux ans déjà.

Il a l'air de bien s'entendre avec Singular Vintage. Moi, ses réalisations me font penser à du Miss. Tic au masculin.

Nous n'avons pas croisé d'autres réalisations de K-bal que celle-ci et le dodo (voir après), déjà vues en 2018. Dommage.
Quant aux petits rectangles de bois peint, je trouve ça assez sympa… mais ça demeure anonyme pour moi !

Ride in Peace et… Oré ! Celui-ci s'est fait discret dans le coin ces temps-ci : nous ne verrons aucun autre quetzalcoatl !

Barbanar l'anar

Jef Aérosol toujours au-dessus du bistrot "chez Michel", ouvert cette fois.

Next, le seul que nous (re)verrons aussi.

Un autre gorille, bien amoché celui-là, un autre jardin voyageur, et puis cette magnifique mosaïque de dodo par K-bal.

Je sais, c'est un peu facile, mais c'est voulu : Seth souhaitait vraiment qu'on se positionne exactement là pour admirer ces deux enfants tournoyant autour de ce lampadaire.

Je retrouve avec plaisir ce bagnard - passe muraille deux ans plus tard. Mais pourquoi ne l'avais-je pas portraituré en 2018 ? Il va bien disparaître un jour car c'est le lot du street art. Et je me pose la même question que pour la bande dessinée : quand on entre au musée, est-ce qu'on perd son âme d' "art populaire" ?

Bel ensemble : j'y reconnais un beau profil par Lady Bug, un petit Scrabble de Wabi Sabi et un E.T. bleu sur un scooter, petit frère de ceux aperçus hier à Montmartre. Darksnoopy ? Le reste n'est pas signé et je n'ai aucune mémoire…

Dire qu'il y a encore des gens pour dire que le street n'est pas de l'art…
Ben c'est comme l'aquarelle, quoi : il y a du bon et des trucs à chier !
Ça, c'est plus que bon !

Seth aussi aime les passe muraille. (Ou bien n'aime pas les murs qui séparent…)

Comme ils disent dans "Paris Street art - saison 2", "le dessinateur et ses dessins se sont évanouis aussi vite qu'ils étaient apparus"…

Je ne suis pas fan de ce genre de mosaïque : on dirait les trucs moches qu'on fait avec des espèces de perles en plastique et un fer à repasser. Jamais ça dans ma classe !

Inévitablement, nous nous arrêtons prendre un café / Coca (ses tripes sont encore fragiles…) au Diamant à l'angle de la rue du même nom et de celle de La Butte aux Cailles. Point de vue idéal sur le mur d'en face superbement décoré et l'animation du quartier qui se prépare au rush du déjeuner. Tout le monde semble plus ou moins se connaître et s'apostrophe dans la rue de façon rigolarde : le blues du Covid n'est pas (encore) arrivé jusqu'ici.

Et puis la poisse me tombe dessus : la batterie de rechange est restée chez Crispim !
Je finirai donc la journée avec son petit numérique.
En attendant je sirote mon expresso en face de cette belle dame au coquelicot et scarabée par msieu bonheur…

… au-dessus de laquelle nous retrouvons Miss.Tic et Kraken

Eugène barricade n'a pas trop l'air d'aimer "les gestes barrière"… Il ne sait pas encore que ça va durer !

Nous quittons doucement ce quartier où il semble faire bon vivre, mais "on est en juillet et néanmoins en touristes", zeugmaterait Desproges. En tout cas on y reviendra dès qu'on reviendra !

Paris en juillet par temps de Covid-19 (1) : intro
Paris en juillet par temps de Covid-19 (2) - Jeudi 23 juillet 2020 - Les Batignoles
Paris en juillet par temps de Covid-19 (3) - Jeudi 23 juillet 2020 - Montmartre (18ème)
Paris en juillet par temps de Covid-19 (4) - Vendredi 24 juillet 2020 - Butte aux Cailles
Paris en juillet par temps de Covid-19 (5) - Vendredi 24 juillet 2020 - le Marais
Paris en juillet par temps de Covid-19 (6) - Samedi 25 juillet 2020 - Bercy et le 11ème

Street art de Montparnasse à Saint-Michel

Ce lundi 21 août 2023, dernier jour de ce court séjour parisien, notre train pour Lorient n'est à 17h56. Vers 10h, nous quittons notre hôtel et nous rendons directement à la gare Montparnasse pour laisser nos valises à la consigne, avec dans l'idée de faire une dernière balade jusqu'au quartier Saint-Michel où nous devons retrouver Crispim pour le déjeuner. Je vais compléter au passage ma collection de poignées de portes…

Avenue du Maine, nous tombons sur cette première œuvre très graphique par Ndek.

Nous tournons ensuite dans la rue de Vaugirard et c'est une œuvre de 2016 des MonkeyBird qui nous attend au numéro 120. Sa longévité en dit long sur le respect que leur technique incroyable doit inspirer.

Nous allons rejoindre la rue de Rennes, escorté par cette tête toujours mystérieuse.

Rue du Regard, Mifamosa n'a pas pu se retenir…

… et rue de Rennes, Ludovic Djeradi continue à aiguiser ma curiosité.

Je fais un petit aller-retour par la rue Cassette, pensant bien y trouver une autre mosaïque. Mais c'est tout d'abord un chevalier que j'y vois… sans les trois petits points caractéristiques de Mifamosa.

Un peu plus loin, celle-ci est signée : il paraît que cet objet reviendrait à la mode. Il ne faut pas avoir connu les heures passées à rembobiner la bande avec un stylo après qu'elle s'est déroulée dans le lecteur !

Rue du Vieux Colombier, nous tombons sur cette œuvre originale par Eric Fonteneau, faite de tubes d'acier et qui date déjà de1995.

Vers le Boulevard Saint-Germain, nous croisons ce magnifique masque d'orang-outan par Quentin Garel (2015). Nous verrons d'autres spécimens animaliers tout aussi impressionnants à l'intérieur d'une galerie de la rue Bonaparte.

Sur un mur de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture - dans cette même rue -, un "gibouillis" de Gzup et une mosaïque. Invader ? J'ai vu un toubib dans le même genre sur son site…

Juste à côté, M Chat un peu décoloré par Thomas Vuille, sans doute là depuis un bon moment.

The Atomik Nation : "Je t'aime moi non plus" de Serge Gainsbourg (2021), ici aussi plus en état de jouer la chanson. Me revient en mémoire ce souvenir : en 1977, j'avais échangé avec mon correspondant allemand (contre un paquet de cigarettes !) une K7 audio avec cette chanson que j'avais enregistrée à la radio. Fin de l'anecdote "j'ai-été-jeune-un-jour".

Dans la vitrine d'une galerie, les Beatles dans leur uniforme de Sergeant Pepper's Lonely Hearts Club Band. Ça ne se voit évidemment pas sur ma photo mais selon l'angle de vue, l'image change. Comme sur le taille crayon que j'avais en… 1969 ?

Rue André Mazet, Déni_de_malice fait dans le "Miss.Tic" ou "la Dactylo"

Catherine Deneuve (et Françoise Dorléac) par Oja

Deuxième œuvre de Ndek

Ce Pacman rue Jacob me rappelle les heures passées sur ce jeu avec Jacques au Café du Port à Lorient il y a… 41 ans ?!

A l'intersection de la rue de l’Echaudé et de la rue Jacob, deuxième Module de De ZeeR : croix très graphique après le "rond" vu rue Amelot (voir épisode précédent)

Il y a sûrement un truc à faire avec les enseignes (qui font évidemment partie du street art). Ici, "La dernière goutte" caviste 6 Rue de Bourbon-le-Château.

Boulevard Saint-Germain, un Invader officiel a été mis sous plexiglas par un fan ?

Nous entrons dans la cour du Commerce Saint-André. Nombreux restos, et puis une autre Catherine Deneuve par Oja.

A l'angle de la rue Hautefeuille et de la rue Serpente, Mifamosa dans le ton.

Troisième Ndek croisé Place Saint-André des Arts

Place Saint-André des Arts très courue : Barbanar, Oré et Gzup

A côté de Line Street, des éclaboussures vues à plusieurs endroits dans le secteur.

Rue de l'Eperon, un des masques du duo Noty Aroz.

"Les Murs ont des oreilles" dont j'ai déjà croisé un autre collage à la Butte aux Cailles en décembre dernier : bon, je ne connaissais pas cette expression.

Marienelly Streetart : j'ai mal au dos pour elle !

Un bouquet par Niyaz Nadjafov et un mosaïste qui a ses références (reprise d'une affiche de mai 68 sur la presse) et qui se méfie des "rézossocios".

K-bal nous aide à nous repérer dans le quartier.

Mr Ryde, inconnu (de moi) jusqu'alors

Lauren Bacall par #dreystripes (pseudo de Audrey Cusey)

Crispim arrive par le métro vers 14h. Comme nous n'avons pas faim, nous prenons juste un pot au Bistrot "le Clou de Paris" rue Danton puis il repart vers 15h, il a rendez-vous chez le kiné : le dos, ça doit être une maladie de famille…
Nous repartons vers la gare Montparnasse par les rues Saint-Jacques, Gay Lussac,  Denfert Rochereau, Daguerre puis retour Avenue du Maine.

Artiste Plume et un autre message de Sto phrases (cf Passage Saint-Sébastien épisode précédent)

Rue Daguerre : Super Bourdi

Après ce Garfield par Chick.Master (et cette "chair" amie), nous arrivons à la gare vers17h10. Nous récupérons nos valises à la consigne et nous installons dans le TGV du retour… mais je n'ai plus rien à lire !
Bon, ici se termine le récit de "mes dernières vacances" : à partir de désormais, me voilà retraité à vie ! (Enfin j'espère...)

Street art à Nanterre
Street art à La Défense
Street art dans le quartier des Batignolles
Street art dans le quartier de Montmartre
Street art de Montmartre à Beaubourg
Street art dans le 11ème arrondissement
Street art entre Montparnasse et Saint-Michel