Un petit tour à Rennes (4/4) : au sud de la Vilaine (2)
Bon, ce matin encore (le 24 août, vous suivez ?), bien avant de découvrir le "Wall of Fame", nous sommes passés en bus devant le stade de Rennes. Un cliché au vol d'une hermine hivernale de War : la flemme de m'arrêter !
Par contre je voulais retourner rue Victor Hugo revoir l'hermine en livrée estivale de War. Cette fois, le ciel est bouché et si on la voit mieux, mes photos ne donnent qu'un aperçu tristounet de la bête.
Avant de repasser au sud de la Vilaine comme prévu, nous nous attardons cette fois rue Saint-Georges. A cette heure matinale, le chaland est rare et c'est tant mieux ! Je chasse le détail compulsivement
Nous descendons par la rue Gambetta et nous perdons un peu dans les rues derrière l'Inspection Académique. L'occasion d'accumuler des "Mais sages" toujours humoristiques quoiqu'un brin ésotériques.
Enfin nous arrivons au pont Pasteur quai Chat(eau)briand (brillant ?)
Je découvre qu'Oré sème aussi des stickers.
Nous prenons l'Avenue Janvier qui mène à la gare : elle a repéré une œuvre de Blu près du TNB. Nous passons d'abord devant un immeuble superbement décoré par la maison Odorico.
Blu, le robot sans cœur sur le mur arrière du TNB : très émouvant
Nous passons le long de la Vilaine jusqu'au pont Odorico. Par un porche, je remarque un gorille familier sur une porte de garage : Lélé, accompagné par Ar Furlukin aux radis.
Nous parvenons rue Saint-Hélier (c'est dingue cette bigoterie bretonne !) pour tomber sur un des clous de cette virée : le fameux coquelicot (un peu fané quand même) de War.
Demi tour : dans la même rue mais vers l'est, "Hold your own" (Tiens bon) de Helen Bur. La fresque géante écrabouille de sa hauteur les quelques pauvres hommages qui ont poussé à ses pieds.
Arrivés au bout de la rue Saint-Hélier, nous prenons à gauche le boulevard Laennec en direction du martin-pêcheur de War rue Dupont des Loges. J'avoue être un poil déçu. Malgré le (ou à cause du) nettoyage des gribouillis sur le mur (qui a fait disparaître aussi la signature et la queue de l'oiseau), je le trouve un peu fade : la faute à la lumière blafarde de ce matin gris ?
La fresque "ethnico-primitivo-préhistorique" du bas contraste fortement avec la tristesse de ce pauvre immeuble.
Nous revenons (encore !) par la rue Saint-Hélier. Jolie devanture, mais au final, peu de choses à garder.
Juste devant le coquelicot de War, une porte est ouverte : l'occasion d'admirer un travail de commande de Breze, très art-déco par ses arabesques.
Un pochoir soigné juste à côté, et puis un rouge-gorge de papier mais quand même très bruyant.
Plus loin, un macareux signé Fiole, illustre inconnu(e).
Nous coupons par la rue de la Grippé, petit passage piéton. Visiblement, ici, on n'aime l'écriture sous aucune de ses formes !
Un radis de plus et une belle surprise : une mouette de Yannick Servel dans une vitrine !
Je vous l'avais dit que j'avais vu un Cubé à Rennes ! Simple et efficace : aussi sympa que celui de Lorient.
Après notre passage par le Colombier et le "Wall of fame (reliez hier), nous voilà Boulevard de la Liberté.
Au 42, un nouveau War s'offre à nous : un beau et grand poisson rouge.
Puis un envahisseur en face du marché couvert auquel nous faisons une petite visite (chacun son truc…)
Nous coupons par la rue Jules Simon pour rejoindre une nouvelle fois la rue Vasselot.
Nous retrouvons cet Invader au-dessus du mur de War, et une sorte de rat qui grimpe au panneau. (Ou qui tombe ?)
Nous rebroussons chemin et prenons la rue Poullain Duparc. Au niveau du numéro 11 (voir Google street ici), un passage couvert l'est aussi de gribouillis. Je m'aventure et tombe sur un parking entre les immeubles. Une belle surprise m'y attend : une libellule (un agrion ?) de War.
Bon, d'autres trucs aussi, mais moins réussis.
Nous repartons rue Poullain Duparc (vers l'ouest) et traversons le boulevard de la Tour d'Auvergne pour un autre poisson (d'avril) de War rue de la Santé, accompagné du "Martin" de Skelt1.
Nous remontons la Place de Bretagne vers le nord puis tournons à droite rue de la Chalotais. Au 24, un bar fermé arbore un boxeur très "mastabilo" je trouve. Vérification faite, il s'agit d'un collage de Tian.
Parlant de resto, il commence à faire faim ! Nous repassons au nord par la place de la mairie pour faire une halte au Haricot Rouge rue de la Baudrairie.
Lestés une fois de plus, nous repartons vers le nord, direction rue Saint-Melaine. Nous avons bien sillonné la ville, et ça va être un peu n'importe quoi jusqu'à notre départ !
Pendant une pause-boutique, je me risque dans un étroit passage vers le Centre Franco Allemand de Rennes. Un texte bleu (police de caractère Courrier) est devenu quasiment illisible. La Dactylo, ou un(e) de ses émules ?
Nous repartons vers la place Hoche puis tournons à droite rue de Robien pour arriver rue Lesage. Une seconde Vénus de style "néo-paléolithique" nous attend au carrefour, ainsi qu'un "déjeuner sur l'herbe" revisité.
Un pochoir non signé rue d'Antrain (Coralie LR ?) et un autre chat mystérieux…
Au 46 rue Saint-Malo, un portail est ouvert, l'occasion de voir de plus près cette fresque "La foule au pied du mur" d'Eric Quéméner.
J'ai beau avoir l'œil partout, cet Intra Larue m'avait échappé. Il faut dire qu'il est perdu au milieu d'un tas d'affiches sur une boutique fermée, à l'angle de cette rue et de la rue Legraverend. (Vérifiez ici !)
Et juste en face sur un potelet, un Sticker Mémé : j'en ai déjà entendu parler mais je ne sais plus ni où ni quand ! Et puis je n'en avais jamais repéré "en vrai".
Bon allez, il est temps de se rentrer avant d'avoir trop usé nos semelles.
Dernières hermines, dernier Oré, nous retournons vers la route de Lorient.
Un "Taram !" qui ressemble furieusement à l'écriture et à la signature de "War !"
Nous marchons quai de la Prévalay et passons devant ce poisson aux airs patibulaires, attribué au collectif La Crèmerie.
Au bout du quai, bel immeuble en demi-cercle assez réussi je trouve.
Mais bon, en face, il y a aussi un troquet : pause café - verre d'eau - clope avant de reprendre le bus : notre bagnole nous attend (normalement !) sur le parking de l'hôtel pour nous ramener chez nous après cette belle et riche balade !
Au revoir les radis, au revoir "Martin", et bonne mer !