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Lundi 19 octobre 2015, 18 heures : "l'homme irrationnel".
Rien que le titre me plaît déjà !
Est-ce moi qui me tape 450 bornes pour venir voir des planches de bande dessinée ?
Mais que faire quand la CIBDI (Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image) est fermée ?
Aller au ciné, tiens !
Le dernier Woody Allen, par exemple.
Et ben déçu : je ne suis pas rentré dedans.
A un moment, l'homme en question dit : "Cette histoire est un peu trop capillotractée !" (Ça donne quoi, ça, en V.O. ?…)
Pas faux.
Mais Angoulême, il faut avouer, une fois que tu as (re)fait le tour des murs peints, il n'y a quand même pas grand-chose à y faire ! Alors vivement demain !

Mardi 20 octobre 2015, 10 heures tapantes, nous entrons au musée.
Déjà venu en 2010, je m'attends à ressentir la même émotion. A cette époque-là, il y avait en plus l'expo "cent pour cent" : 100 planches "historiques" réinterprétées par de "jeunes" auteurs. C'était passionnant, j'avais même acheté le catalogue.

Aujourd'hui, pas d'expo : celle sur les "Moomins" s'est achevée dimanche, et puis elle ne m'intéressait pas, de toute façon.
Le parcours est chronologique, et je m'arrête longuement sur Little Nemo, Benjamin Rabier, Calvo, Will Eisner, Franquin, Gotlib… Je "glisse" sur les comics et autres mangas : la "nouvelle bande dessinée" me tend les bras !
Les planches originales me fascinent par leur aspect "bricolé" : peinture blanche, correcteur et collages masquent les repentirs.
Pourtant, la visite est trop rapide : me voilà déjà à baver à la librairie du musée. Bien sûr, je n'achète rien : comment choisir ? Et puis il faudra bien encore manger en octobre…
Bilan mitigé, donc : l'émotion est là, mais avec un goût de trop peu ! J'avais cette année l'occasion de venir, mais j'attendrai maintenant la prochaine "grande" expo pour y revenir !

Bilan dessiné (?) dans le train du retour.

D'abord le moins bien...

... et puis ce qui nous donnerait envie d'y retourner !