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1278 résultats pour “street art lorient

Fomos a Lisboa (15)

Publié le par Narcisse

Fomos a Lisboa (15)

Lisbonne - Belém

Fomos a Lisboa (15)

Ce lundi 18 juillet 2022, après la visite de la LX Factory, nous poursuivons par la rua da Junqueira (côté ombre, ça cogne !) en direction de Belém vers l'ouest. La "Torre de Belém", bien sûr, et puis le Monuments des Découvertes / Découvreurs, et surtout le superbe cloître du "Mosteiro dos Jerónimos" (non, ce ne sont pas des indiens !) ou Hiéronymites… enfin de l'ordre de Saint-Jérôme, quoi. Sans oublier de faire un arrêt pasteis de nata dans la plus célèbre des pâtisseries !

Fomos a Lisboa (15)

Cette rue n'est pas super intéressante : des demeures de luxe et des palais décrépis, des ambassades à l'abandon (la crise ?). Plus loin, c'est moins "ancien-riche", je rattrape le temps en complétant ma collection d'azulejos (je l'étalerai ici un jour), passant d'un côté de la rue à l'autre.

"Lave-moi s'il te plaît"

"Lave-moi s'il te plaît"

Fomos a Lisboa (15)

A l'approche du quartier, premiers signes de gribouilleurs : encore un de ces ballons anonymes. (relire "LX Factory et Alcântara Mar")

Fomos a Lisboa (15)

Esquisse très esthétique mais comme inachevée (volontairement ?) En tout cas, la bagnole de Google est passée par là en août et elle était dans le même état. Ceci dit, ça me va comme ça. Peut-être aussi parce que c'est une position que j'aime et que je tiens facilement, ce qui n'est pas le cas de tout le monde…

Celui-ci va servir pour "ma vie de banc dessiné"…

Celui-ci va servir pour "ma vie de banc dessiné"…

Alfonso de Abuquerque coiffé d'un de mes amis…

Alfonso de Abuquerque coiffé d'un de mes amis…

Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)

Estudio Pedrita - Muscovy Duck - 2012
Robert Panda - May Not load: Capitulo 1 - 2017

De la rua de Belém, nous apercevons un "truc" au bout de la Travessa de Marta Pinto. Il s'agit d'une mosaïque d'azulejos en forme de canard… surmontée d'un "stupide" grassouillet de Robert Panda !

Fomos a Lisboa (15)

Le Jardim da Praça do Império est inaccessible, entouré de palissades, et complètement sens dessus dessous. Bon, pas grave. Ce qui l'est plus, c'est que c'est le jour de fermeture du cloître ! Nous nous promettons déjà de revenir d'un coup de tramway. Et pour nous consoler… nous allons nous enfourner quelques uns de ces délicieux pasteis (pluriel de pastel) de nata !

Fomos a Lisboa (15)

à la "Pastéis de Belém" - Lundi 18 juillet 2022

Bon ben puisqu'on est là, on fait le tour de ce charmant quartier en bord de fleuve.

Fomos a Lisboa (15)

Le Monument des Découvertes (Padrão dos Descobrimentos), immense caravelle sculptée érigée en hommage aux navigateurs portugais des XVe et XVIe siècles et du prince Henri le Navigateur. Nous n'y montons pas : déjà fait en 2012. (Mais la vue y est vraiment magnifique, faites-le une fois !)

Dimanche 5 août 2012

Dimanche 5 août 2012

Farol de Belém en briques rouges

Farol de Belém en briques rouges

Nous passons par le Centre Culturel de Belém et cette fois encore (comme chaque fois que nous y sommes allés), il n'y a rien à voir, hormis la collection d'art moderne du Musée Berardo et les boutiques…
Le Centre Culturel de Belém ou CCB, est un grand complexe culturel et artistique. Il regroupe des salles destinées à des représentations de tous les arts de la scène (théâtre, danse, musique) ainsi qu'un ensemble de type "palais des congrès". (Wikipédia)

Fomos a Lisboa (15)

… et cette statue de Jean Dubuffet (L’arbre Biplan - 1968) sur l'esplanade mais malheureusement pour elle pas abritée du soleil par ces voiles tendues.
Nous ressortons rapidement et nous dirigeons vers le parking à l'arrière Voilà enfin le fameux raton laveur de Bordalo.

Fomos a Lisboa (15)

Bordalo ll  - 2015 - rua Bartolomeu Dias

Fomos a Lisboa (15)

C'est toujours aussi impressionnant de loin, et encore plus quand on voit de près avec quoi il travaille.

Fomos a Lisboa (15)

Edis One - It makes sense

Nous coupons par le parking pour rejoindre la rive. Sur la bordure du quai, plusieurs pochoirs dans le même genre. C'est mignon et sentimental, mais vous ne me verrez jamais faire ce geste que j'apparente aux "smileys" des téléphones portables.

Fomos a Lisboa (15)

"Quem me completa complete me."
("Qui me complète… me complète" !)

Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)

Un nouveau dock nous empêche de continuer en direction de la Torre de Belém, nous devons donc revenir vers l'intérieur et prendre la peu agréable Avenida Brasília. De l'autre côté de la voie ferrée, quelques graffitis intéressants mais qui resteront anonymes pour moi.

Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)

Cette tour est vraiment magnifique par la délicatesse de son architecture mais étrangement, nous n'avons jamais eu l'envie de la visiter. (Et puis moi, faire la queue, hein…)
Nous sommes pourtant restés ce jour-là un long moment assis à la contempler et à la photographier sous toutes les coutures. Enfin, celles les mieux exposée à cette heure-là…

Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)

Et ce rhinocéros me resservira sûrement dans mes "Rhino, c'est rosse" !

Fomos a Lisboa (15)

Allez, il est temps de faire demi tour. Nous longeons le Tage et juste à côté du MAAT (Museu de Arte, Arquitetura e Tecnologia), plein de choses à voir !

Fomos a Lisboa (15)

Il s'agit d'une exposition, "48 artistas 48 anos de liberdade" qui célèbre la fin de la dictature en 1974, et qui sera visible jusqu'en juin 2024 (pour les 50 ans, du coup). Pourquoi 48 alors ? Si j'en crois le panneau, c'est aussi pour rendre hommage à un groupe de 48 artistes qui s'était créé en juin 1974.

Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)

Il y a de très jolies œuvres, et je vous laisse découvrir les noms des auteurs ici sur le site du MAAT.

Fomos a Lisboa (15)

J'en connais très peu mais cette signature SKTR Obey, c'est aussi le Slap du tunnel d'Alcântara

Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)

Nous avons vu un boîtier électrique décoré par Tamara Alves (quatrième en haut) à Alfama.

Fomos a Lisboa (15)
 Vhils (troisième en haut) et Moami 31 (juste à côté)

Vhils (troisième en haut) et Moami 31 (juste à côté)

Nous refaisons tranquillement nos 8 km par le bord du fleuve et les quais avant de nous installer au resto "Loja das conservas" après une nouvelle moisson d'une trentaine de photos.

Fomos a Lisboa (15)

Le mercredi 20 juillet, après avoir passé la matinée dans le quartier de Graça et fait une pause au "Martinho da Arcada" sur la Place du Commerce, nous avions décidé de retourner à Belém, mais aussi de nous arrêter à la gare d'Alcântara pour explorer son fameux tunnel piétonnier. Bon, une fois là, autant continuer à pied… le long du fleuve, parce que c'est quand même plus agréable. Nous repassons devant la fameuse pâtisserie sans nous laisser tenter : il y a la queue, mais c'est surtout pour ceux qui veulent emporter. Pour ceux qui préfèrent l'intérieur gigantesque et sa belle déco d'azulejos, la queue est à l'intérieur, pour attendre qu'une table se libère.
Bref on shunte, un peu à regret quand même.

Fomos a Lisboa (15)

Mais c'est pour le cloître que nous sommes revenus !
Bon, la queue n'est pas très longue - sans doute moins que le matin quand tous les touristes débarquent - et nous commençons cette visite bien connue de nous par le haut (mais ça, c'est le circuit obligatoire).

Fomos a Lisboa (15)

Ça fait dix ans, c'est comme si c'était hier, et pourtant je ressens le même émerveillement. Qui n'a rien à voir avec le côté religieux de la chose. Plutôt avec la sérénité et la grâce qui s'en dégage. On a aussi la chance d'échapper aux braillards et aux selfieurs.

Fomos a Lisboa (15)

Evidemment, je fais provison de "berniques"…

Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)

Je cherche des angles, des ombres, des sculptures délicates… et finalement je fais les mêmes photos depuis 30 ans !

Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)

Nous poursuivons enfin la visite par le rez-de-chaussée. Il y a des bancs mais les gardiens veillent : pas question de s'asseoir ! Ils ont dû s'apercevoir que les fessiers dodus des touristes usent le marbre (?). (Et ça me rappelle une statue de bronze au Vatican en 1993 dont la main avait perdu la moitié de son épaisseur en raison des caresses des culs-bénis-oui-oui.)

Fomos a Lisboa (15)

On avait pourtant pris des photos avec Chris et ses filles en 2012 sans aucun problème. (Mais on n'a pas des gros culs !)

Dimanche 5 août 2012

Dimanche 5 août 2012

Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)
Fomos a Lisboa (15)

Nous sortons finalement, heureux d'être revenus : je vous assure que c'est une expérience incroyable, et j'y retournerai (j'espère) un jour avec le même bonheur.

Un bel arbre pour "mes trees"

Un bel arbre pour "mes trees"

Fomos a Lisboa (15)

Bon, il fait soif : nous traversons l'avenue et nous dirigeons vers l'enfilade de bistrots-restos de la rue piétonne Vieira Portuense (en face de la pâtisserie mais à l'arrière des bâtisses).

Fomos a Lisboa (15)

Après cette (deuxième) longue promenade d'environ 17 km sous plus de 30°, nous irons nous refaire un peu de gras au "Flor Dos Arcos" à Alfama… dont nous sommes ressortis très dépités pour ce "pèlerinage 20 ans après" décevant !
Au prochain épisode : Cacilhas, de l'autre côté du Tage.

Fomos a Lisboa (15)

Gregos - Mercredi 20 juillet 2022

Saint-Nazaire (4) : les bords de Loire

Publié le par Eu e o Narcisse

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Cette deuxième journée sur Saint Nazaire – ouais ben la chronologie hein… - devait nous reposer de notre pérégrination pédestre de la veille dans la ville. Elle a repéré plein de petites choses à voir dans les environs. Le circuit promet d'être assez long puisqu'il nous emmènera quasiment jusqu'à Nantes (70km) mais des deux côtés de la Loire.

(mon timbre d'époque !)

(mon timbre d'époque !)

La Loire - le plus long fleuve de France - prend sa source au Mont Gerbier de Jonc en Ardèche… et se jette dans l’océan à Saint Nazaire.
Dans cet estuaire que la Loire rejoint l’Atlantique,  l’eau douce se mélange au sel. La couleur de l'eau (à Nantes en tout cas) est surprenante.
Le pont de Saint Nazaire - symbole de la ville - enjambe l'estuaire de la Loire et relie depuis 1975 Saint-Nazaire sur la rive droite au nord (le quartier de Penhoët), à Saint-Brévin-les-Pins sur la rive gauche au sud.
Avec ses 3 356 m, c'est le plus long pont de France.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

C'est un pont à haubans multicâbles en éventail assez photogénique.
Nous l'empruntons donc pour  finir notre "Voyage à Nantes" de l'an passé.
Il nous restait à faire le parcours Estuaire, le long de la Loire : un parcours atypique entre réserves naturelles et lieux industriels.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Une fois passé l'impressionnant pont, nous voilà à la pointe sud de l'estuaire, à l'entrée de Saint Brévin. Quel choc que ce serpent gigantesque ! Nous ne nous lassons pas de tourner autour. (Façon de parler : on n'est pas allé dans l'eau non plus !) D'ailleurs malgré l'heure matinale, nous ne sommes pas les seuls. Un couple de photographes a installé son matériel afin de profiter de la marée basse et de la belle lumière.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

C’est à la pointe du Nez de chien (quartier Mindin de Saint-Brévin-les-Pins), que l’immense serpent de mer de Huang Yong Ping étale son squelette sur l’estran. Avec sa gueule grande ouverte et sa colonne arquée, le Serpent d’Océan semble presque vivant.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire
Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Il nous est difficile de nous arracher au spectacle de cette bête fantastique. Un petit tour au marché de Saint Brévin nous aidera à calmer nos émotions.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire
Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Arrivée à Paimbœuf, village de pêcheurs et ancien avant-port de Nantes au riche passé maritime, nous déambulons sur le long quai de la Loire avec ses maisons aux façades colorées jusqu'au Jardin étoilé de Kinya Maruyama. Balade ensuite dans les rues, ruelles et passages étroits.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

On ne peut pas dire que le village soit très animé. Beaucoup de maisons semblent assez décrépites, quasiment à l'abandon. Je ressens la même atmosphère que dans le bled de Tata Alice, au fin fond de la Vienne. Nous ne sommes pourtant pas si loin de Saint Nazaire ou même Nantes.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire
Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire
Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Son long quai bordé de maisons colorées et d’ateliers d’artistes a une petite ressemblance avec Trentemoult, autre petit village de pêcheurs près de Nantes.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Le long du fleuve, on découvre des bateaux à quai, un phare, et une vue imprenable sur les cheminées de la raffinerie de Donges sur la rive opposée.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire
Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

A Paimboeuf, nous avons presque l'impression de nous retrouver en terrain connu. Le petit port nous rappelle ceux de par chez nous, et la lumière encore douce attire l'objectif. Seule différence notable : nous ne sommes pas à la mer, et la rive d'en face nous le rappelle. La raffinerie de Donges paraît incongrue et menaçante. (Vous en entendez parler à chaque manif de routiers…)

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Nous arrivons au Jardin étoilé, lieu imaginé par Kinya Maruyama.
Cette construction en bois et métal - espace de jeu plutôt atypique - détonne un peu dans le paysage. D'en haut, point de vue sur la Loire.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire
Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

L'expo à l'office de tourisme - "les Estuariens" de Marion Cicéron - me laisse un peu froid. L'idée de sculpter du bois flotté n'est pas nouvelle ni inintéressante, mais je reste un peu sur ma faim. Trop de transformations, à mon goût, des formes originales. Et les couleurs parfois clinquantes aussi.  Seules ces quatre-là auront mes faveurs. Les façades de style art brut auront notre préférence.
De Paimboeuf, nous avons décidé de nous rendre de l'autre côté de la Loire, du côté de Couëron pour y voir "La maison dans l’eau". La marée sera basse dans le milieu de l'après midi, et vue l'heure, nous y serions un peu trop tôt en passant par Nantes. Nous rebroussons donc chemin et repassons par le pont de Saint Nazaire. Elle a repéré un observatoire à Lavau sur Loire, et nous y arrivons vers 12h30.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Nous retournons sur le pont de Saint-Nazaire pour rejoindre Donges.
Nous roulons près des chantiers navals et des impressionnants terminaux portuaires : rouliers, méthaniers, charbonniers, sabliers, conteneurs, pétroliers, agroalimentaire, frigorifique, fruitier,  colis lourds, réparation navale. Les terminaux se succèdent en remontant la Loire.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Destination suivante : le village de Lavau-sur-Loire, autre ancien port de la Loire (dont le fleuve s’est éloigné avec le temps) pour aller voir l’observatoire de Tadashi Kawamata.
L’artiste a créé un chemin, une longue passerelle en bois dans la végétation, qui part du village et arrive au bout d'un kilomètre à un observatoire. Une fois monté à l'étage, on surplombe les marécages pour découvrir un nouveau point de vue sur la Loire. Il fait chaud, et une fois la distance parcourue, on reste un peu sur sa faim…

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Après une "promenade" de 25 minutes (sous le cagnard) sur une passerelle parmi les roseaux, nous y voilà. Quelle déception ! C'est vrai qu'il n'est plus l'heure d'observer des oiseaux, mais de là à appeler ça une œuvre d'art ! La vue est plate (quelques vaches, quelques éoliennes…) Beaucoup de route pour pas grand-chose ! Je me rattrape sur une vieille citerne qui traîne là…

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Demi tour, donc. Nous revoilà sur le parking, il est temps de boire un coup et d'avaler la banane et les abricots du déjeuner. Nous sommes garés près d'une crêperie un peu décrépite sur laquelle on devine encore l'inscription "la maison du port". Nous ne savons pas encore que nous la reverrons… Rond point original et "tricot" - on dit "yarn bombing" ! -  sur les arbres. Bon, on est reparti, direction Cordemais et sa " villa cheminée".

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

En route vers Cordemais et les trois hautes cheminées rouges et blanches… de la centrale thermique.
Tout près… une quatrième cheminée, la Villa Cheminée de Tadzu Nishi. Au sommet, une maison des années 70 avec un petit jardin. Le tout est perché à 15 mètres de hauteur ! Elle fait office de gîte, il est possible d'y passer la nuit, en réservant au moins un an à l'avance paraît-il !

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Pas facile à trouver, la bestiole, complètement perdue au fin fond de rien, il faut d'abord oser contourner la gigantesque centrale électrique !
Bon, c'est plutôt sympa, avec les couleurs qui rappellent les cheminées de la centrale. Et puis cette petite bicoque toute simple perchée en haut de cette espèce de phare, ça a un petit côté surréaliste.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire
Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Nous reprenons la route vers Couëron. Cette route commence d'ailleurs à me gonfler un peu. La chaleur ? La fatigue ? J'étais plein d'entrain ce matin après le serpent et Paimboeuf mais là, mon enthousiasme s'émousse. Heureusement, ça valait le coup de se déplacer, même si on en est un peu loin, de l'autre côté de l'eau. Je me console en me disant que l'autre rive est sans doute inaccessible, et que cette étrange bâtisse qui penche dangereusement est tout de même bien tournée par ici ! Ce petit air familier… Elle a dû m'en montrer des photos l'an dernier lors de notre "voyage à Nantes". Mais en fait, ce n'est pas ça. C'est encore elle qui trouvera la réponse : il s'agit d'une réplique de "la maison du port" aperçue ce midi !

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Sur le bord de la Loire, le site autrefois industriel a été réhabilité. On y trouve la médiathèque de Couëron et une impressionnante Tour à plomb.
La maison dans l’eau est là devant nous, sur l'autre rive, penchée, enlisée dans la vase du fleuve. La Maison dans la Loire - réplique de la "Maison du Port" de Lavau-sur-Loire - a été réalisée par Jean-Luc Courcoult le fondateur de la compagnie Royal Deluxe - les Géants.
Notre parcours Estuaire se termine ici. Il fait encore très chaud ! Nous retournons donc à Saint Nazaire par la RN 165 cette fois-ci.

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Bon, maintenant, c'est marre, on rentre !. Et c'est ce soir que nous dînerons au Restaurant Le Transat (vous aurez du mal à retrouver l'ordre dans tout ça !) pour nous remettre de cette boucle en demi-teinte : beaucoup de temps et de route. On aurait peut-être dû la faire en deux fois… en évitant l'observatoire de Lavau !

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire

Le récit de ce voyage s'achève ici. Trois jours somme toute très agréables, des souvenirs plein la tête et une belle moisson d'images, de riens, mais qui font les vacances.
Nous nous arrêterons au retour à Redon – une demie heure suffira à en faire le tour ! – et surtout à La Gacilly et son festival de photos. Un peu trop crevés et abattus par la chaleur pour en profiter vraiment, nous nous promettons d'y revenir l'an prochain. Le peu qu'on en a vu met l'eau à la bouche et donne l'envie de faire encore plus de photos !

Saint-Nazaire  (4) : les bords de Loire