2308 résultats pour “Eh dites , Piafs...”

Huit jours à Porto (7) : Lapa, Casa da Música et Matosinhos

Pour cet avant dernier épisode, nous partons encore plus à l'ouest (secteurs 3 et 5) autour de la Casa da Música et jusqu'à Matosinhos (secteur 7), ville de 50000 habitants située à moins de 10 km au nord-ouest de Porto, et à la fois port et cité balnéaire. Ce n'est pas que nous cherchons la plage, mais elle avait repéré quelques fresques à voir par là-bas. Au final, la récolte sera un peu maigre.

Mais nous commencerons dans le quartier de Lapa par ces deux portraits de Mr Kas situés 63 Alameda Capitães de Abril. Tout d'abord "No war" aux couleurs de l'Ukraine. Et juste à côté, un portrait-puzzle du père de l'artiste qui a déjà bien souffert après seulement trois ans.

Nous avançons ensuite vers la rua do Paraíso. Au n°225, "Ribeira negra" par Frederico Draw et Contra du Colectivo Rua assistés de BreakOne.

Rua de João Pedro Ribeiro, long mur très décoré : je reconnais quelques styles sans plus chercher à attribuer des auteurs. Je ne m'arrête que devant ceux qui me paraissent plus intéressants.

Borneo Modofoker

Pedro Podre

Lorena de Paula (lolafazarte)

Fedor

Stra

… et d'autres dont évidemment The Caver et Mesk !

Nous poursuivons par la rua Damião de Góis. A l'angle avec la rua Antero de Quental, “Casa das Camélias” par Nuno Palhas alias Third. Nous retrouverons son style un peu "cubiste" (voir les hirondelles) sur une autre œuvre à Vila Nova de Gaia (prochain épisode). Je trouve cette réalisation très soignée et réussie.

Nous continuons tout droit par la rue Egar Moniz : rien à se mettre sous l'objectif : dans ce coin-là, c'est le désert. Nous espérons ne pas finir là comme cette infortunée bestiole par Fedor !

Au 20 rua da Quinta Amarela, très intéressante série de fresques et vues de Porto. Je n'ai malheureusement là encore pas trouvé de plus amples renseignements.

Ceci dit, elles m'ont aidé à tenir jusqu'à la rua de Agramonte : on pourra dire qu'on aura beaucoup marché pour peu de choses ce jour-là !

"Ces peintures ont été réalisées à l'initiative de la Mairie de Porto et à partir de reproductions de photographies anciennes de nombreux lieux de la ville."
Ça me plaît bien aussi même si nous sommes un peu loin du street art dans son sens actuel.

Car notre but c'est " The last adventure"  par Mr. Dheo & Pariz One dans la rua Monsenhor Fonseca Soares. Là encore, c'est elle qui avait repéré ça sur Internet, et je ne suis pas déçu (même si les artistes se sont auto-censurés).

C'est en allant à Matosinhos en métro la veille (ouais ben je ne raconte pas de manière chronologique mais seulement logique !) que j'avais aperçu ce géant par la vitre. Nous avons un peu galéré pour le trouver à Bairro de Francos au milieu des immeubles (je n'ai toujours pas de portable connecté, notre seul repère était qu'il se trouve le long des rails) mais avons été récompensés : “Modern Religion” de Mr Dheo  est vraiment une merveille et me conforte dans mon rejet des "rézossocios".

Toujours le 17 juillet, la suite de fresques Via Panorâmica est encore une de ses trouvailles. Chacune est un hommage à un des romans de l'écrivaine Agustina Bessa-Luís pour le centenaire de sa naissance en 2022.

Contra

Mafalda Mendonça - "Dentes de rato"

Pedro Podre - "Prazer e Glória"

Third - "Fanny Owen"

Catarina Glam -" As Pessoas Felizes"

Fedor - "Os Incuráveis"

Daniel Africano - "Adivinhas de Pedro e Inês"

Oker - "Os Meninos de Ouro"

Frederico Draw - "A Sibila"

The Caver - "Um inverno frio

Fátima Bravo - "Vale Abraão"

Sphiza - "Jóia de Família"

Maduze - "A Ronda da Noite"

Contra et Mónica Baldaque, peintre, restauratrice de musées et accessoirement fille d'Agustina Bessa-Luís.

Tout cela est d'un niveau vraiment élevé, je ne boude pas mon plaisir, même s'il n'est pas facile de prendre du recul : la route est tout près et la circulation intense par ici.

Après avoir fait une halte dans un petit bar au Mercado Bom Successo, nous continuons vers la rua de Vilar : "The butterfly's burden" de Rafi die Erste, nous l'avions aussi repérée sur Internet avant de partir.

Et comme une superbe borne à incendie trône davant, j'en profite pour y poser une Braiz.

Reste à revenir sur Matosinhos (où nous sommes allés dès le matin de ce même 17 juillet).
A travers la vitre du métro qui nous y emmène, je remarque ce couple qui attend à une station  : O Maria ? La même que celle de la rua do Outeirinho au bord du Douro ! (Mais toujours aussi introuvable !)

A peine descendus du métro, nous tombons sur ces deux peintures de Eky One, une commande pour un resto de sushis.  J'avoue ma préférence pour la dame : moi, les samouraïs…

Nous nous sommes arrêtés un peu trop loin (Station Mercado municipal de Matosinhos) et nous avons arpenté les rues un peu (beaucoup) en vain. Nous finissons par arriver en bord de mer derrière ce cortège affolé, qui tranche avec les plagistes en tongs.

"Le 2 décembre 1947, en raison d'une énorme tempête en mer, se produit ce qui était alors considéré comme la plus grande tragédie maritime sur la côte portugaise. Quatre chalutiers ont coulé au large de Matosinhos, causant la mort de 152 pêcheurs…. Ces sculptures grandeur nature symbolisent, dans la gestuelle des figures de femmes et d'enfants, la douleur, la détresse et les cris de désespoir face au drame qui se déroule en mer.
L'artiste José João de Brito évoque cet événement à partir d'une œuvre du peintre néoréaliste Augusto Gomes."

Nous longeons la plage. Bon, c'est pas mal mais moi, la plage…

Quelque peu désappointés, nous repiquons vers le centre ville et la station près de la mairie dans l'Avenida da Liberdade. Juste au-dessus, un géant tatoué et néanmoins piscivore nous toise : “Calories” par Mr.Dheo , à la fois impressionnant de technique, humoristique et bien placé au-dessus de cette fabrique à obèses.

A quelques dizaines de mètres, deux belles bestioles par Bozmts & Brunoanti. Pas le temps de m'approcher : le métro se pointe.

Au prochain épisode : Vila Nova da Gaia, en face de Porto.

Deux semaines en ville(s) : Bordeaux, Porto, Bilbao (1) - intro
Huit jours à Porto (1) : la ville
Huit jours à Porto (2) : pavés et azulejos
Huit jours à Porto (3) : le centre historique
Huit jours à Porto (4) : 5 artistes emblématiques
Huit jours à Porto (5) : quartiers périphériques (1)
Huit jours à Porto (6) : quartiers périphériques (2)
Huit jours à Porto (7) : quartiers périphériques (3)
Huit jours à Porto (8) : Vila Nova de Gaia
Huit jours à Porto (9) : (au) revoir Porto ?
Deux semaines en ville(s) : Bordeaux, Porto, Bilbao (18) - Fin ?

Le 6 septembre, je tombe sur cet américain binoclard qui m'a l'air tout dépité par le sort qu'on a fait subir au magnifique portrait de Sébastien Bouchard : apparemment, Joe Nutz a repris du service !

Le dimanche suivant après notre visite à deux "ateliers ouverts" et aux sketchers lorientais au Péristyle, on fait le tour des lieux : le collage de Kar s'accroche (!) vaillamment, et en plus des accompagnateurs déjà présents la dernière fois, j'aperçois un nouveau collage de Toe24 et " le Cru d’été"

Sur la petite maison (dont je ne sais toujours pas ce qu' "ils" vont en faire), encore la petite coiffeuse de artjean13.

Et en passant par le parc du Ferry pour rejoindre la bagnole, on aperçoit le canard de Chut!!! "poché" au sol.

Samedi 16 septembre 2023, enfin l'occasion de mieux voir le collage de Maštabilo rue Dubail sans voiture garée devant !

Nous partons à Séné le Dimanche 17 septembre 2023 : pas de "création musicale", juste une dégustation d'huîtres avec Béa, Lionel et sa Belle. Sur le chemin côtier, un portrait récent par Jef Graffik : "Captain Marée".

Samedi 23 septembre 2023, il est plus que temps de se rendre à Clohars-Carnoët pour y voir l'expo de Sébastien Bouchard : il ne reste plus qu'une semaine, et on a déjà loupé celle de Mat-thieu l'an dernier ! Sur le parking de la mairie, je constate que Ar Furlukin (dont nous avions découvert les radis à Rennes en 2021) nous a précédés. Il n'a plus de polystyrène ou il trouve ça moyennement écologique ?

Je vois qu'il nous indique le chemin de la Galerie La Longère, lieu de l'expo organisée par la Galerie Jumble de Lorient.

Un ange patriote nous accueille à l'entrée…

… puis "Monsieur Pascal" prend le relais, toujours aussi affable et heureux de partager son savoir avec qui veut bien l'écouter, et moi je veux bien !

De nombreuses œuvres sont accrochées, certaines me plaisent plus que d'autres. Et me vient une question bête : comment fait-il pour réaliser des copies dans la rue ? Une vidéo qui tourne me montre sa façon de travailler et j'obtiens la réponse : il  maîtrise tellement que je comprends !

Nous discutons avec "Monsieur Pascal" des "disparitions" de collage à Lorient, il a deux hypothèses : un street artiste jaloux, ou un collectionneur. Il conseille maintenant aux colleurs (comme Kar par exemple qui s'en était fait piquer un aussi) de lacérer ses collages au cutter). Je penche pour la seconde hypothèse, je ne vois pas pourquoi un jaloux enlèverait l'œuvre entière au lieu de la laisser en morceaux au pied du mur. Puis nous lui demandons des indications sur le positionnement des autres œuvres à Clohars, Doëlan et Le Pouldu. Il nous dit que tout est sur le site de Jumble.. mais nous indique tout de même oralement où : je n'ai toujours pas craqué pour un "téléphone intelligent".

Un premier beau portrait à cornes de bélier est assez facile à trouver au 22 Rue de Lannevain, près de la médiathèque : Ar Furlukin nous a montré le chemin…

Pour la suite, nous nous rendons à Doëlan, d'abord rive droite près de la criée. Second portrait aussi réussi. Un bateau de pêche va arriver et débarquer ses poissons : la belle se transforme en poissonnière (timide ?).

Sur le quai, un autre collage orne un petit bâtiment : la technique (et le rendu) sont toujours aussi impressionnants. Et on a bien fait de venir aujourd'hui : il semble que quelqu'un ait déjà essayé de le récupérer.

Tant que je suis là, je cherche s'il y a d'autres choses à voir. Sur la coopérative maritime, encore la coiffeuse de artjean13…

… et sous l’ancien Café du Port, plusieurs "petites choses".

D'abord ce petit marin élégant sur un pilier…

… et ces peintures (non signées) qui rendent apparemment hommage à la conserverie Capitaine Cook : merci à Sergio du site "Escapades Photo" pour les infos !

Nous reprenons la bagnole pour passer rive gauche : Orphée et Eurydice nous y attendent à un moment-clé de leurs retrouvailles : Orphée ne va pas tarder à se retourner vers sa Belle, la perdant à jamais.

Direction l'hôtel du Pouldu où nous attend - à mon avis - la plus belle de la série.

Dernier portrait de notre quête sur la façade du même hôtel, juste en face de Guidel-Plages.

N'ayant pas de portable digne de ce nom, nous ne pouvions en effet pas savoir où se trouvaient les trois que nous n'avons pas vus. Mettons qu'on y retournera avec cette photo dans mon appareil…

Le lendemain, c'est "création musicale" à Séné avec Béa : on doit finir le morceau 20 et trouver des idées pour le vingt-et-unième. Avant ça, nous partons dès le matin faire la tournée des trocs du coin : d'abord Merlevenez, puis Belz, dont nous sortons bredouilles. Comme il est loin d'être l'heure de se pointer chez Béa, je propose de passer par Auray : j'ai entendu parler d'un nouveau truc sur le Centre Culturel Athéna. En fait rien, si ce n'est ce petit collage de Mélanie Busnel pour le festival Méliscènes.

Nous partons vers le centre et je n'en reviens pas : sur la Chapelle du Saint-Esprit juste à côté de l'Athéna, trois superbes oiseaux géants !

"Les Gardiennes" - Acryliques sur toile de jute par Thomas Baudre

Je reconnais une aigrette, une spatule et… une grue ? En tout cas, c'est assez bluffant !

Rien de nouveau dans le centre depuis notre dernier passage, si ce n'est ce collage par Tobia Dall'Osto Rue de l'Évêque.

Bon il va être l'heure, nous repartons vers Vannes. Occupé à regarder la route, je ne l'ai même pas vue, et c'est elle qui me dit de m'arrêter : à l'entrée de l'avenue du Président Kennedy, grande fresque par Iota, artiste de Bruxelloise, sur le pignon d'une maison. Les couleurs et le sujet me font penser à Mika, c'est vraiment très chouette !

Enfin pour en terminer avec ce mois de septembre, un tour au marché ce mercredi 27 sera l'occasion de pousser ensuite jusqu'au Quai de Rohan où une fresque géante est en train d'être peinte sur un immeuble par Jean Moderne alias RCF1 et L’Outsider, vainqueurs de l'appel d'offre

"Le projet était arrivé en tête des votes du dernier budget participatif. Depuis lundi 18 septembre, deux artistes de street art s’attèlent à le mettre en œuvre. Perchés à 37 mètres de hauteur grâce à une nacelle, Jean Moderne et Yann Le Berre ont 10 jours pour réaliser une fresque géante sur une façade d’un bâtiment du quai de Rohan. 270 m2 à couvrir d’ici le 29 septembre."

Je reconnais en effet un des "fantômes" caractéristiques de RCF1. Bon, la fresque n'est pas terminée, ils ont apparemment des soucis avec le vent. Et ben j'attendrai octobre pour y revenir, alors !

PS : nous sommes repassés devant in extremis hier, et malgré le vent, ils ont terminé dans les délais !