2023 dans le rétro (13) : novembre
Dès le premier jour, c'est un vrai temps de Toussaint, les tempêtes se succèdent : Ciaran, Domingos… Comme il fait un temps à ne pas mettre un casanier dehors, j'en profite pour en finir (enfin ?) avec le récit de mes vacances d'été : vais-je désormais m'ennuyer en ce mois de novembre toujours aussi tristounet ? Pas question ! Je me lance également dans un "désherbage" un peu plus radical de ma bibliothèque : depuis le temps qu'elles ne trouvent pas preneur, un paquet de bandes dessinées se retrouvent dans un carton à destination de Book Hémisphères (qui, je l'apprends, va changer de nom), asso qui récupère et revend de vieux bouquins (et qui fit mon bonheur naguère).
En écoutant d'une oreille distraite (et un peu désabusée) le dernier titre des Beatles (deux morts et deux presque), je relis aussi mes bouquins sur l'histoire de la bande dessinée. Ça me donne l'idée de me lancer dans du détournement de planches façon Oubapo. Vous en jugerez (ou pas) la pertinence dès vendredi prochain.
Le 9, message de ma dirloche : elle me sollicite - par manque de parents disponibles – pour encadrer le mardi les jeux de maths qu'elle met en place dans sa classe. Je lui avait de toute façon déjà proposé : je le faisais aussi dans ma classe mais n'avais jamais eu l'occasion de jouer avec les élèves ! J'appréhende juste un peu les retrouvailles avec mes ex-collègues. Le 14, première séance, mon appréhension est levée : indifférence des deux côtés, ça me va.
Le 10, quoique toujours pas ministre de la justice, Chicken est relaxé : il quitte à nouveau papa-maman pour retrouver son appart, mais nous continuons depuis à pourvoir à son ravitaillement.
Nous échappons ici aux inondations et je finis par me demander où peut bien aller toute cette eau qui nous tombe quotidiennement sur la tronche. (Oui, à la mer, je sais : et chargée - entre autres - des glyphosates renouvelés pour 10 ans !)
A trop regarder les infos sur Blast - l'arrivée de fachos en Argentine et aux Pays-Bas annoncent pour ici aussi un avenir qui paraît inéluctable - j'ai le moral en berne. Je me raccroche aux défis photos, avec essentiellement des archives, mes sorties étant plutôt rares : je ne dois pas être étanche.
Je sais aussi la chance que j'ai : pas de grands "projets" (beurk !) ni de grandes envies, mais quelques petits plaisirs qui me font la vie douce, comme ce bouquin de Christian Voltz sur lequel je tombe à la médiathèque, et que je compte bien faire utiliser à ma dirloche. Après mes relances de proposition d'aide, elle me propose en effet de concocter un "rallye lecture". Moi, j'aurais bien aimé "le bonheur". Mais elle le repousse à plus tard : la situation en France lui souffle plutôt "la différence". Bon ben y'a qu'à.
Heu-reux ! - Christian Voltz
Dupuis : la fabrique de héros
En cherchant "des-musiques-qui-ressemblent-aux-musiques-que-j'écoute", je tombe sur Alan Gogoll (ça ne s'invente pas), guitariste australien original et fort doué, dont quelques morceaux (parce que c'est quand même un peu répétitif à la longue) entrent immédiatement dans ma playlist.