voyages

Le mois de janvier nous aura offert peu d'occasions de mettre le nez dehors ! Entre pluie et grisaille, il aura pris avec retard des airs de novembre. Autant dire que nos quelques sorties n'en garderont que plus de prix !

A tout seigneur tout honneur…
Pouf pouf ! (disait Desproges)
Je ne vais tout de même pas commencer par un poncif ! Et pourquoi pas "de tous temps l'Homme…" ?
Bref, ces carcasses n'en finissent pas de m'envoûter. Nous commençons donc notre balade ici, comme souvent. Mais malgré la marée très basse, pas moyen de contourner le chantier de construction navale pour m'approcher des 3 ou 4 qui se cachent derrière ! C'est vaseux, et je ne suis pas équipé…

Je snobe pour une fois le… sémaphore (??), peu mis en valeur par un ciel plutôt bas, et nous poursuivons. La Villa Margaret ne m'inspire pas davantage.
Le long de la plage, je repère ces arbres ébouriffés. J'attends LE rayon de soleil. Bon, ça pourrait être mieux.

Marée basse, donc, qui évite de slalomer dans les petites rues : nous passerons pour une fois par la grève (ouais ben c'est pas vraiment la plage, là…) pour contourner le petit fort militaire, et arriver sur la plage (là oui !) de La Nourriguel. Nous ne l'avions jamais arpentée. J'espère dégotter des détails sur le mur qui protège comme il peut les villas de bord de mer (mais il a déjà souvent cédé aux "assauts de la mer", autre poncif…).
Seuls quelques jardins voyageurs un peu maigrichons auront mes faveurs.

Au bout de la Nourriguel, de gros rochers nous séparent de la plage de Toulhars. Nous y découvrons un cimetière de "berniques". Toulhars, c'est la plage de mes 17 ans, mais là, nous avons la flemme de poursuivre vers Larmor : météo capricieuse, vent désagréable. Nous repartons en sens inverse, mais par les rues. Un petit coucou à l'arbre des poètes puis à l'escargot. Au bunker, la rouille ne dort jamais !

Le ciel se couvre de plus en plus, la mer remonte, c'est l'heure du goûter pour les foulques et les aigrettes.
Pour nous aussi, jusqu'à la prochaine fois.