Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

voyages

Fomos a Lisboa (1)

Publié le par Narcisse

Setúbal - Mercredi 13 juillet 2022

Setúbal - Mercredi 13 juillet 2022

Fomos a Lisboa (1)

Nous sommes allés au Portugal.

Fomos a Lisboa (1)

On savait depuis février que c'était pour cet été : trois jours pas marrants à passer à Setúbal pour régler une histoire de succession. Ce n'est déjà pas simple ici, mais là-bas, ça ressemble aux "Douze travaux d'Astérix" !
Comme ça faisait dix ans qu'on n'avait pas revu Lisbonne (et six ans le Portugal, relire ici), on savait qu'on allait prolonger notre séjour. Mais comme on n'avait pas de date, impossible de réserver à l'avance. Et puis l'idée de prendre la place de quelqu'un me faisait culpabiliser par avance : Lisbonne chasse ses habitants de plus en plus loin en périphérie pour se consacrer au AirBnB à destination des touristes.

Pochoir vu un peu partout dans Lisbonne - Vendredi 22 juillet 2022

Pochoir vu un peu partout dans Lisbonne - Vendredi 22 juillet 2022

Lisbonne - Samedi 16 juillet 2022

Lisbonne - Samedi 16 juillet 2022

Tout s'est donc décidé dans l'urgence le 8 juillet, premier jour des vacances, et le 11, nous voilà sur la route. L'avion ? Des grèves s'annoncent, rappelez-vous les images des aéroports envahis par les valises en souffrance !

Lisbonne - Jeudi 21 juillet 2022

Lisbonne - Jeudi 21 juillet 2022

Setúbal - Mercredi 13 juillet 2022

Setúbal - Mercredi 13 juillet 2022

Notre voyage a failli s'interrompre prématurément : au passage de Nantes, notre bagnole "intelligente" nous annonce un "risque de casse moteur" ! Coup de fil à "Super-Christian" qui nous conseille de passer dans un garage. Le premier nous dit de nous faire rapatrier, mais qu'il ne peut pas prendre notre véhicule en réparation, overbooké pour tout l'été. le second pareil, et Christian même chose. Bon, on avait déjà eu ce souci avec le bouton "conduite éco" que Christian pensait avoir réglé. Après un conciliabule de dix minutes, nous décidons de poursuivre la route, même s'il nous reste 1600 bornes à faire (plus le retour) : on verra bien. On déconnecte le machin et on repart. (Le problème n'est toujours pas réglé aujourd'hui, Christian lui aussi est bien occupé, mais on a quand même bien fait 5000 bornes depuis sans encombres !)

Hôtel Ciudad de Burgos - Lundi 11 juillet 2022

Hôtel Ciudad de Burgos - Lundi 11 juillet 2022

Nous arrivons dans la banlieue de Burgos, en Espagne vers 18h. La température est plus qu'estivale, et je m'étonne moi-même de ma résistance : 900 bornes de route (je n'ai pas partagé, je m'ennuie sur le siège passager…) et on n'a mis la clim' qu'à partir de 34°. A mon âge, je pensais morfler davantage.

Hôtel Cristal - Sétubal - Du 12 au 15 juillet 2022

Hôtel Cristal - Sétubal - Du 12 au 15 juillet 2022

Fomos a Lisboa (1)

Nous arriverons le lendemain en fin d'après midi à Setúbal et après trois jours de démarches administratives - mais aussi des balades fort intéressantes -, nous irons nous poser quatre jours dans un hôtel près de l'Océanorium de Lisbonne, dans le nord de la ville…

Hôtel Ikonik - Lisbonne - Du 16 au 24 juillet 2022

Hôtel Ikonik - Lisbonne - Du 16 au 24 juillet 2022

Fomos a Lisboa (1)

… dans lequel nous resterons finalement 8 jours pour profiter pleinement de tout ce que la ville recèle de trésors !
Séjour (finalement) de rêve, donc. Douze jours qui m'ont marqué autant voire plus que les fois précédentes : Lisbonne est magique, et l'explosion de l'art urbain ne fait que renforcer le plaisir que j'ai à y séjourner. Je crois bien que je pourrais même y vivre… si je ne craignais de prendre la place de quelqu'un de plus légitime, voir plus haut.

Sétubal - Du 12 au 15 juillet 2022

Sétubal - Du 12 au 15 juillet 2022

Fomos a Lisboa (1)
Fomos a Lisboa (1)

Nous sommes passés par le même hôtel près de Burgos au retour, puis avons fait une étape à Bordeaux… sans oser appeler Chris !
Mais avec au retour le projet d'y retourner dès l'an prochain plus longuement, et de poursuivre jusqu'à Porto via San Sebastián, Bilbao et Gijon.

Lisbonne - Du 16 au 24 juillet 2022

Lisbonne - Du 16 au 24 juillet 2022

Fomos a Lisboa (1)
Fomos a Lisboa (1)
Fomos a Lisboa (1)
Fomos a Lisboa (1)
Fomos a Lisboa (1)
Fomos a Lisboa (1)
Fomos a Lisboa (1)

J'ai passé une bonne partie du mois d'août à trier et améliorer les quelques 1600 photos dont j'ai rempli l'ordi portable, reste maintenant à présenter tout ça en (mettons) 16 épisodes qui impliquent déjà un débordement des vacances d'automne jusqu'à quasiment Noël !

Trottinettes omniprésentes

Trottinettes omniprésentes

Fomos a Lisboa (1)
Fomos a Lisboa (1)
Fomos a Lisboa (1)
Fomos a Lisboa (1)
Fomos a Lisboa (1)
Fomos a Lisboa (1)
Azulejos classiques…

Azulejos classiques…

… et modernes

… et modernes

Fomos a Lisboa (1)

Tôt n'erre : de Brest… conclusion (provisoire !)

Publié le par Narcisse

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Clet, toujours un peu présent à Landerneau malgré les années.

Fin de notre séjour brestois : l'intro ici, le street art à Brest ici et , et Morlaix ici et !

Landerneau : attention au souffle divin !

Landerneau : attention au souffle divin !

J'en arrive donc au terme de ces trois jours passés à Brest, Morlaix et Landerneau. Mais avant le clou final, quelques petites choses dénichées à Landerneau-la-trop-sage qui ne jure que par sa Fondation Leclerc.

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Loin de moi l'idée de la dénigrer : j'y ai vu de magnifiques choses (Bilal en 2020 et Ernest Pignon Ernest cet été 2022).

Petit graffeur deviendra grand ?

Petit graffeur deviendra grand ?

Pour le reste, c'est encore très timide, du moins dans le centre. Discret, mais vaguement subversif comme l'est (devrait l'être ?) le graffiti.

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Bretonne toujours pas agréée par la municipalité, et rien trouvé sur ce Palto et ses carreaux de faïence.

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)
Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)
Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Rue Lafayette, les potelets de la dernière fois ont enfilé un nouvel habillage.

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Sourire coquin d'Amélie : la technique du pochoir - même assez sommaire comme ici - reste une de mes préférées.

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

La "polésie" d'Orianne, déjà lue à Rennes

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Mais revenons à nos moutons : les fresques "officielles" semées dans la baie de Morlaix. Et là, c'est du "lourd" qui nous attend !

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Styler ( João Cavalheiro) - Regard et hirondelles - Henvic (29) - Juin 2022

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Nous filons tout d'abord sur Henvic, au nord-ouest de Morlaix, guidés par le GPS. Arrivés dans le bourg, rien. Nous continuons en direction de la mer, et là, le GPS nous dit de faire demi-tour ! Nous sommes passés sans la voir, il faut dire que ça manque de recul dans le virage serré. Nous nous garons et restons de longues minutes à nous extasier. L'œil magnifiquement détaillé avec le reflet (l'intérieur de la maison ?), si réaliste...

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Et puis l'hirondelle qui vole vers nous, si près que son aile gauche est floue (volontairement !), comme trop loin pour la profondeur de champ réduite de nos propres yeux. C'est tout simplement à tomber.

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)
Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Dans le livret 2022 de Morlaix Arts Tour

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Etape suivante : Primel, petit bourg côtier sur la commune de Plougasnou au nord-est de Morlaix. Il y a beaucoup d'estivants et nous avons la chance de trouver rapidement une place de stationnement. L'œuvre de Leon Keer, telle un immense panneau publicitaire, envahit le pignon d'une belle bâtisse.

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Leon Keer - Kit de secours - Plage de Primel - Août 2021

Il s'agit d'un sachet de jouets de plage, les trous pour l'accrocher épousent 2 œilletons dans l'étage supérieur, ce qui accentue encore l'illusion de relief. Quand on se déplace latéralement, on a vraiment l'impression qu'il s'agit d'un sachet réel ! La technique est époustouflante, c'est humoristique, c'est intelligent et même un brin sarcastique dans ce lieu.

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Dans le livret 2021 de Morlaix Arts Tour

"A deux pas de la mer, l’artiste nous laisse un kit de secours, avec quatre bateaux de sauvetage prêts à partir pour secourir qui en aurait besoin." (lu sur le site Trompe l'oeil)

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

C'est même tellement bien réalisé que quelques estivants intrigués de nous voir regarder en l'air et prendre des photos s'arrêtent eux aussi : aucun n'avait remarqué qu'il ne s'agit pas d'une vulgaire affiche publicitaire !
Elle a pourtant eu du succès et s'est vu récompenser du titre de "plus belle fresque trompe-l'oeil de France 2021". Ce qui plus qu'amplement mérité !

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)

Conclusion de la conclusion (provisoire, puisque nous y reviendrons, ne serait-ce que pour celles que l'on n'a pas vues).
J'ai été fortement impressionné par ces deux dernières trouvailles, mais aussi par beaucoup d'autres sur Brest et Morlaix. Les dimensions, le soin de la réalisation, la qualité d'ensemble. Je ne peux pourtant m'empêcher de penser que tout cela reste bien sage, sans beaucoup de provocation. A Landerneau, l'expo nous aura montré qu'un Ernest Pignon-Ernest  a (eu) des prises de positions bien plus radicales (voire politiques). Pas grand chose de cela à Brest ou Morlaix. Lors d'une discussion avec "Monsieur Pascal" de la Galerie Jumble, il m'avait semblé qu'il accordait peu d'importance à l'aspect "graffiti sauvage" du street art, et nous étions plus ou moins tombé d'accord. Ne serait-ce que pour condamner ceux qui gribouillent leur blaze vite fait au marqueur ou à la bombe sur le mur que tu viens de repeindre. Entre ces deux aspects du "street art" ("de l'art urbain", selon lui), il y a sûrement une grande marge. Mais la contestation et le mauvais esprit ne sauraient être (trop) oubliés sans le risque de tomber dans le "décoratif".
Alors s'il n'est pas question de bouder mon plaisir (j'en aurai pris plein la vue), je remercie Leon Keer pour cette dernière impression : lui ne fait pas (que) dans "le joli" !

Tôt n'erre : de Brest…  conclusion (provisoire !)